SI JE SAVAIS (Ep 15)

SI JE SAVAIS (Ep 15) | AfroRaise

Godwin : Tu es prête ?

 

 Denise : Oui. Vas-y doucement s'il te plaît.

 

Le sexe et la cuisine sont pareils, on ne devient pas un expert en regardant les autres en action, il faut se faire brûler, et passer en action pour acquérir la maîtrise, disait une mamy.

Denise embarqua à bord de la Mazda bleue nuit et se laissait guider par une étrange sensation de confiance.

 

 Godwin : Tu es prête ?

 

 Denise : Oui, Vas-y doucement s'il te plaît.

 

 Godwin : N'aie pas peur, je ne roule pas à grande vitesse.

 

Le fils du préfet avait conduit sa prochaine victime à la sortie de la ville où se trouvait un restaurant cinq étoiles, un des plus chers et luxueux du pays. Denise était conquise par l'attention que lui portait Godwin mais encore plus par l' extrêmement beauté du restaurant. Tout était fait de verres transparents à l'exception des piliers qui étaient ornés d'épais miroir. 

À leur entrée dans le restaurant, les bouches avaient arrêté leurs mastications et les nez leurs respirations, les regards se jetèrent sur le jeune couple qui venait de faire irruption dans la salle. Denise vêtue d'une mini robe verte attirait les regards de tous les hommes du restaurant. Jeûnes et vieux étaient hypnotisés par son énorme postérieur arrondi qui balançait à chaque pas. Elle arborait un sourire malicieux panaché de fierté, Denise n'était plus cette fille timide qui en début d'année scolaire était gênée par les regards qui se posaient sur ses fesses.

Ils furent reçus avec honneur, et conduits à la table réservée aux clients VIP . Le gérant du restaurant avait reconnu le fils du préfet supervisait personnellement les services.

Godwin commanda à boire et ils se délectaient des cocktails alcoolisés en attendant l'arrivée des plats. Il ne manqua pas de jouer son numéro de comique et de faire rire Denise autant qu'il pouvait, tel un homme qui faisait boire l'eau à une poule avant de la passer dans la marmite bouillante.

 

 Godwin : Alors ?

 

 Denise : Alors quoi ?

 

 Godwin : J'ai pu remarquer que tu n'as pas l'habitude de venir dans ce genre d'endroit, je me trompe ?

 

 Denise : Ça se voit que c'est ton quotidien.

 

 Godwin : Haha très belle façon d'esquiver la question. Mon père est un préfet et un riche commerçant de pétrole. Donc c'est lui que je dois tous ces privilèges.

 

 Denise : Ça fait quoi d'être le fils d'un homme influant ?

 

 Godwin : Tout le monde est à tes petits soins.

 

 Denise : C'est pas fatiguant ?

 

 Godwin : Non. J'aime le luxe et l'extravagance. Donc je m'y plaît.

 

 Denise : Ah. Et je parie que tu as des dizaines de copines ou de filles qui te courent après.

 

 Godwin : Des filles qui me courent après oui, mais dès copines non. Je cherche toujours la bonne comme on le dit.

 

 Denise : Comment tu saurais si c'est la bonne ? Tu l'as peut être déjà trouvé parmi celles qui te courent après.

 

 Godwin : Je pense l'avoir trouvé mais elle ne se trouve pas dans ce lot là. Mon cœur me dit qu'elle est en face de moi.

 

 Denise : Pardon ?

 

 Godwin : Oui, je veux construire quelque chose avec toi.

 

 Denise : On se connait à peine, comment peux-tu être sûr ?

 

 Godwin : Je ne suis pas sûr, mon cœur l'est. Dès que j'ai posé les yeux sur toi, mon cœur s'est emballé. Et je n'ai pas pu m'en aller sans t'embrasser même si je n'avais pas demandé ton avis.

 

 Denise : C'est impossible Godwin

 

 Godwin : Pourquoi Denise ? Je sais que toi aussi tu ressens quelque chose pour moi. Tu me l'a clairement montré dans ta manière de répondre à mon baiser.

 

 Denise : Godwin, j'ai déjà un copain que j'aime beaucoup.

 

 Godwin : Est-ce-qu'il.te fait venir dans ce genre d'endroit ? Il te couvre de cadeaux ? Il te fait jouir comme il faut ? Moi je peux t'offrir cela et plus encore, tu n'as rien à y perdre si tu es avec moi

 

 Denise : Primo, je ne sors pas avec lui à cause de l'argent, c'est un élève et secundo on s'est promis de s'abstenir jusqu'à notre Bac.

 

 Godwin : Une autre raison qui me prouve que tu es là bonne. Tu as l'air tellement innocente, et ça m'attire encore plus.

 

 Denise : Tu me mets mal à l'aise

 

 Godwin : D'accord, pardonne moi mais sache que je n'abandonnerai pas si facilement, je tiens à toi.

 

 Denise : A part ça, tu fais quoi dans la vie ?

 

 Godwin : Rien (en s'adossant contre le de la chaise magnifiquement sculptée de verre)

 

 Denise : Comment rien ?

 

 Godwin : Je ne suis pas fière de le dire mais j'ai plusieurs fois tenté le Bac mais ça n'a pas marché donc j'ai abandonné. Maintenant je profite de la vie en attendant qu'une opportunité se présente. Peut être je trouverai un poste dans l'entreprise de mon père...

 

Godwin avait joué ses dernières cartes de la soirée, il pouvait sentir que ce n'était qu'une question de temps avec que Denise ne craque complètement pour lui. Le reste de la soirée se passa dans l'harmonie sans toutefois aborder à nous le sujet. Le fils du préfet ne ménageait aucun effort dans ses blagues, faisant rire Denise  jusqu'aux larmes. Ils commandèrent chacun deux plats et terminèrent la soirée par d'énormes pots de glace. Godwin insista pour que Denise commande un plat et un carton de pizza à emporter.

Godwin la déposa au portail de sa maison et lui remit un billet neuf que Denise accepta après insistance. C'était la première fois que Denise tenait entre ses mains un billet de dix mille qui lui appartenait.

 

 Diane : Seigneur Jésus (en déposant ses bras sur la tête)

 

 Denise : Quoi maman ?

 

 Diane : C'est quoi ces vêtements ? Tu es toute dénudée, tu as laisses tes cuisses et tes aisselles à l'air. Mais Denise, d'où tu sors ces vêtements ? Tu ressembles à une prostituée

 

 Denise : Ça suffit maman, je n'ai plus quinze ans. C'est ce qui est à la mode.

 

 Diane : Tu as oublié les conseils que je te donne tout le temps et les enseignements du pasteur à l'église ?

 

 Denise : Les temps changent maman.

 

 Diane : Regarde ton amie Jessica, elle ne s'habille pas ainsi. Ehhh seigneur, qu'ai je fais pour mériter ça (en levant les bras et les yeux vers le ciel)

 

 Denise : C'est une hypocrite et une villageoise maman, tu regardes pas les feuilletons et les Novelas ?

 

Soudain le téléphone Android vibra dans ses  mains, Denise sourit, elle venait de recevoir un crédit de de communication d'un montant de dix mille de la part du fils du préfet.

 

 Diane : Hééé Denise, tu as aussi un Android maintenant ? Un dernier modèle ? Ne me dis pas que tu te prostitue maintenant.

 

 Denise : Non maman. N'exagère pas, c'est de la part de Aïcha

 

 Diane : Aïcha ? Je savais que cette fille n'était qu'une traînée et elle te pervertie. Je ne veux plus la voir dans ma maison. Maintenant tu sors quand tu veux, tu dors dehors et tu reviens quand tu veux. Tu ne penses pas au sang d'encre que je me fait pour toi. Regarde toi Denise Johnson, tu n'étais pas comme ça avant.

 

 Denise : Tiens maman, c'est pour toi (en remettant de force le carton de pizza et le plat emporté à sa mère) tu en fais tout un drame, je monte me coucher.

 

Diane tenait malgré elle le carton de pizza et regardait sa fille s'éloigner sans comprendre ce qui se passe, il lui semblait que cela n'était qu'un mauvais rêve dont elle allait se réveiller.

Denise seule dans sa chambre repensait à l'épique soirée qu'elle avait passé aux côtés de Godwin, elle avait beau chassé de son esprit la dernière scène mais c'était peine perdue. À leur sortie du restaurant, ils avaient rencontré un mendiant qui ne demandait qu'une pièce de cent ou cinquante, prise de pitié, Denise lui avait remis sa dernière pièce de cent contrairement à Godwin qui le lorgna et le dépassa sans un regard. Elle s'était étonné du comportement du mec altruiste et attentionné qui venait de lui montrer une nouvelle facette de son visage. Sans oublier le clin d'œil qui avait envoyé à la caissière. « Peut être une marque de sympathie» pensait Denise.

 

Après des dizaines de minutes de réflexion, Denise semblait avoir fait son choix, elle pesa le pour et le contre, les avantages et les inconvénients puis opta pour un virage. «Karim, je l'aime bien mais pas plus que ça, Godwin il peut m'offrir tout ce que je désire, le choix est clair» avait-elle pensé avant de se saisir de son téléphone.

Au même moment une notification apparu. C'était une vidéo envoyé par Karim. Denise la télécharga fut émue de son contenu. Une compilation de plusieurs de leurs photos et vidéos qu'ils avaient pris quand ils passaient du bon temps, sous une douce musique romantique. Elle visualisa cette vidéo plus d'une dizaine de fois, puis se décida de reporter la sentence de Karim. «Je ne peux pas lui briser  le cœur maintenant juste après cette vidéo. Elle se retourna sur le dos, yeux rivés vers la dalle puis se demandait qu'elle décision prendre.

Son téléphone vibra deux fois de suite.

 

 Denise : Houlaa C'est mignon, Merci Bae (suivi d'émoji de cœur, puis l'envoya à Karim)

 

 Godwin : Bien rentrée ma chérie ? Tu as reçu mon petit cadeau ?

 

 Diane : Vous l'avez fait ? Raconte moi

        

        

    ### sept mois plus tard ###

 

 Diane : Oui allô ?

 

 Numéro inconnu : Bonjour madame. Est-ce vous Diane Johnson, la mère de Denise Johnson ?

 

 Diane : Oui c'est bien moi. Que puis-je pour vous ?

 

 Numéro inconnu : C'est un peu délicat madame. Je vous appelle depuis le Centre Hospitalier Universitaire. C'est à dire que votre fille est en soins intensifs....

Une nouvelle semaine de cours débuta. La virée nocturne de Denise au Fast Food Délice avait porté ses fruits. Ni Richard Andrews le professeur titulaire de français, ni Aïcha Jayce la métisse, ni Denise Johnson la déléguée aux grosses fesses n'avaient été renvoyés. Aucune vidéo ne circulait, aucune vidéo n'avait atteint l'administration, aucune expulsion n'était en vue. Denise avait bien supprimé les deux vidéos et leur copies et s'était attribué un bonus en réinitialisant le téléphone de Jeannette, son ancienne amie.

La tension haineuse entre les jumelles et le duo des filles du premier banc s'était accrue. Denise et ses adjoints Pierre et Paul ne s'entendaient plus, tous avaient coupé les ponts avec la déléguée et son amie là métisse.

 

Les jours se succédaient, et bientôt des semaines. La routine s'installa dans la classe et dans la vie de Denise qui recherchait sans cesse du nouveau. Les tentatives des professeurs de réconcilier les deux parties ennemies de la Terminale A furent vaines, Denise changea complètement aux yeux de tous. La jeune fille timide et introvertie qu'elle était, fut maintenant la bombe provocatrice  et allumeuse de tous ceux qui possédaient un sexe masculin, élèves et professeurs, aucun d'eux ne semblait gagner le cœur de la fille de la métisse qui entretenait une double relation de copinage.

 

Au bout de deux semaines de drague, Denise n'avait toujours pas accepté les avances du fils du préfet prétextant de devoir rompre avec son collègue délégué de la Terminale D avant d'engager une nouvelle relation.

Denise multipliait ses absences aux cours pour découvrir de nouveaux restaurant et Fast Food à bord des multiples véhicules de Godwin son prétendant. A la maison, Denise ne rentrait presque plus pour dormir, elle passait voir sa mère le vendredi pour déposer son sac d'école, et le dimanche pour le reprendre.

Diane avait perdu tout contrôle sur sa fille ainsi que tout espoir de la voir revenir sur le droit chemin. Ses jours n'étaient rempli que d'amertume de désespoir, de déception et de rancœur. Elle priait chaque jour le petit Jésus et sa famille pour la vie de sa fille. Chaque vendredi était devenu un jour de jubilation intérieur, elle pouvait voir sa fille vivant et pleine de santé même si la conversation entre elles n'était plus.

L'église toute entière avait remarqué les absences de Denise. La couturière allait prier le bon Dieu sans sa fille. Pleine de compassion et de sympathie, l'assemblée entière de l'église et les pasteurs soutenaient Diane dans ces moments difficiles, des messes furent commandées et des actions de grâces furent faites au Bon généreux Dieu. «Ta fille retrouvera le droit chemin, aie la foi en notre seigneur Jésus-Christ»  disaient les pasteurs pour booster l'espérance de la couturière.

 

Aïcha, qui autrefois était maître de Denise, devînt maintenant son élève. Denise avait prit son envol dans le monde de la débauche, fiesta à répétition, weekends dans hautes montagnes. Elle allumait tout homme qui se trouvait sur son chemin, tous sans exception, même Richard Andrews le professeur de français et homme de sa meilleure amie. Bien qu'elle refusait toute autre relation, Denise réussissait à soutirer aux plus naïfs de l'argent, des sorties et des crédits de communication.

La métisse vivait dans un cocon d'amour avec son professeur en attendant l'obtention de son baccalauréat pour présenter leur relation aux yeux de tous. Aïcha sortait quelques fois de ce cocon d'amour pour s'offrir des randonnées sexuelles avec son chauffeur. Ce dernier étant amoureux de la métisse avait fini par se faire à la situation et faisait de son mieux pour l'oublier. Chose impossible quand celle qui fait battre ton cœur se trouve chaque jour sur la banquette arrière du véhicule.

 

Tel un guépard qui guette sa proie, Godwin patientait pour trouver le bon moment pour s'introduire dans la fontaine de jouvence de sa  conquête. Denise lui disait toujours non quand il osait aborder le sujet. « Quelq'un qui est amoureux de toi n'acceptera jamais te partager avec un autre» lui avait laché une amie de Godwin qui faisait partie du groupe du fils du préfet. Malgré maints avertissement, Denise se persuadait de l'amour fou que lui portait le fils du préfet.

 

A t-on un meilleur moment pour unir son corps avec celui de son partenaire que le quatorze février ? Ce jour célébré un peu partout sur le  globe, jour de l'amour, jour dédié à Cupidon le dieu romain de l'amour.

 

Denise et Diane se racontaient leurs exploits quand Godwin envoya un message à nouvelle petite amie.

 

 Godwin : Hello bae, comment tu vas ? Tu es bien rentrée ?

 

 Denise : Oui bae, bien merci j'ai passé une magnifique soirée.

 

 Godwin : As-tu un programme pour la journée de demain ?

 

 Denise : Non pourquoi ?

 

 Godwin : Demain c'est le quatorze février, la saint Valentin et j'aimerais passer la journée seul avec toi.

 

 Denise : Ce serait romantique mais Karim vient de me faire la proposition et j'ai déjà accepté.

 

 Godwin : Tu viens de dire que ce serait romantique. Ça le sera encore si tu passes la journée avec quelqu'un que tu n'aimes pas ?

 

 Denise : Hum.

 

 Godwin : Tous les deux nous savons que tu n'es avec lui que par peine et pitié. Tu ne l'aimes pas, mais tu ne veux pas non plus lui briser le cœur.

 

 Denise : Hum.

 

 Godwin : Viens passer la journée avec moi Bae, on passera du bon temps.

 

 Denise : Et je fais quoi de Karim ?

 

 Godwin : Tu trouveras une excuse. Je veux te faire l'amour demain.

 

 Denise : On en avait parlé, si c'est ça tu peux oublier la journée de demain.

 

 Godwin : Je comprends maintenant que tu ne m'aimes pas comme tu le prétends

 

 Denise : Pourquoi tu dis ça ?

 

 Godwin : Si tu m'aimais tu allais accepter me faire plaisir et que je te fasse l'amour. Si c'est comme ça je pense qu'on doit arrêter de se voir

 

 Denise : Ne me fais pas ça Godwin, tu sais que mes sentiments pour toi sont réels, ne me quitte pas.

 

 Godwin : Alors laisse moi te faire l'amour même si c'est ta première fois.

 

 Denise : ... (sans réponse, elle se déconnecta aussitôt)

 

Aïcha remarqua le regard assombrit de son amie et lui demanda ce qui n'allait pas.

 

 Denise : Il veut que je lui donne ma virginité

 

 Aïcha : Et où est le mal ?

 

 Denise : Ne joue pas à ce jeu avec moi

 

 Aïcha : Je ne joue à aucun jeu Denise, tu l'aimes oui ou non ? Tu veux le garder oui ou non ?  Ça fait plus d'une semaine qu'il te demande le sexe et tu le lui refuse. Si c'était un autre, je suis sûr qu'il irait déjà voir une autre fille qui acceptera coucher avec lui.

 

 Denise : Je ne veux pas Aïcha.

 

 Aïcha : Tu es obligée Denise. Ou alors ne vient pas pleurer sur moi quand il ne te regardera plus.

 

 Denise : Mais...

 

 Aïcha : Pas de mais, fais le, point. Tu me remercieras

 

Les deux amies changèrent de sujets continuaient de se raconter leurs journées. Elle descendirent chercher leur repas royal et remotèrent une fois pleines.

Aïcha reprit la formation de la fille de la couturière, il fallait que son amie soit préparée pour ce qui l'attendait.

 

 Aïcha : Ça fera un peu mal mais t'inquiète pas il s'y connait, il saura comment faire. Tu vas adorer, je te le promets.

 

 Denise : Si tu le dis. Dis moi, Richard et toi aviez prévu quelque chose pour demain ?

 

 Aïcha : Oui, un dîner romantique en amoureux à plaisir des caraïbes

 

 Denise : Le plus grand hôtel de la sous région ?(en posant ses mais sur la tête)

 

 Aïcha : Oui (en souriant les dents dehors)

 

 Denise : Ça doit être hyper cher.

 

 Aïcha : Ah ouais. J'ai également prévu un petite surprise pour lui. On ira passer du bon temps à la cascade dans les montagnes, avant de revenir pour le dîner. Je lui ai seulement dit de s'apprêter pour demain. 

 

 Denise : Woaoh, j'en connais une qui va baiser dans cascade demain (en éclatant de rire)

 

 Aïcha : T'es connes tu sais (Riant à son tour)

 

 Denise : Ouais je sais. Haha merci pour l'information. Ça fait déjà deux mois de grossesse pour ta maman non ?

 

 Aïcha : Ouiii et mon père est encore partie, ne m'en parle pas (en se laissant tomber sur dos)

 

Les filles passèrent les dernières heures de la journée à visualiser des films romantiques "Titanic" et "Roméo et Juliette", en alternant avec des vidéos pornographiques long métrage.

 

Une heure de temps plus tard, Denise se connecta et accepta à contre cœur de coucher avec le fils du préfet le jour de la saint Valentin, au nom de l'amour.

 

A suivre...

 

Ecrit par Privas_Winner

 

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