AUCUNE LIMITE (Ep 7)

AUCUNE LIMITE (Ep 7) | AfroRaise

Je soutiens son regard et je me sens comme plonger dans un profond océan sans

fin. Rose, arrête de tenter le diable et quitte là, résonne une voix dans ma

tête. Mais comment peut-elle fuir en étant aussi solidement retenue? Résonne

encore une autre voix. Son visage est si proche du mien que je sens nos souffles

se mélangés. Ses yeux devient vers ma bouche et au moment où ses lèvres allaient

rencontrer les miennes, je détourne ma tête sur le côté. Il sourit et guide sa

bouche vers mon cou et mord le bas de ma clavicule. Oh mon Dieu, je ne peux

empêcher un léger gémissement de s'échapper de ma bouche

-lui(voix amusée) : n'essayez pas de vouloir lutter contre vous-même

-moi(difficilement) : vous....êtes.... Un profiteur...de la première...

-lui(sourit) : peut-être, j'aime profiter des situations telles que celle-là.

Il tourne ma tête avec sa main de libre et sans plus attendre, il fonce

doucement sur mes lèvres. Nos lèvres se rencontrent enfin! Quelle sensation!

C'est juste MAGIQUE!!! Il me libère doucement de ses emprises sans toutefois

quitter mes lèvres. Il guide mes mains et les enroule autour de son cou pendant

que ses mains me serrent la taille et me collent un peu plus à lui. On se colle

tellement à croire qu'on allait faire une fusion. J'ai eu du mal à répondre à

son baiser et une fois qu'il a senti que je me suis adaptée, je sens sa langue

titiller mes lèvres. Je lui entre-ouvre ma bouche afin que nos langues puissent

aussi se rencontrer. Au fur et à mesure, le baiser devient tellement chaud qu'il

était difficile pour moi de penser à autre chose qu'à lui. Toutes mes pensées se

sont tournées vers lui et lui seul, plus rien ne compte pour nous. Il quitte ma

bouche pour déposer des pluies de baiser chauds dans mon cou avant de revenir

encore vers ma bouche assoiffée. Impossible de s'arrêter. Jusqu'où peut nous

conduire cette folie?

Soudain, une lumière aveuglante jaillit sur nous comme un flash. On détourne nos

regards instantanément vers le flash qui surgit une seconde fois m'aveuglant

ainsi les yeux.

-lui: ET MERDE LES PAPARAZZIS!!!

Il me prend par la main et commence par courir vers je ne sais où. Quelques

minutes après, on tombe nez à nez sur des gardes.

-lui(aux gardes) : les paparazzis sont dans le jardin, allez vous occupé d'eux

avant qu'ils ne s'enfuient.

-l'un d'eux : votre altesse, sa majesté la reine vous demande.

Il tente de rentrer dans la grande salle mais je retire ma main de la sienne.

Avant même qu'il ne puisse réagir, je parts en course puisque je reconnais enfin

le chemin. Il voulait me suivre encore mais les gardes l'on empêcher et il les

charge d'aller me chercher puisqu'il doit se rendre à la demande de la reine, sa

mère.

Heureusement, je réussis à semer les gardes et rentre en douce au château,

direction ma chambre. J'ai réussi à passer inaperçue. Une fois dans ma chambre,

je vais direct dans la douche. Je laisse l'eau coulée assez longtemps sur mon

corps en repensant à tout ce qui vient de se passer entre le prince Léon et moi.

La sensation de ses caresses, ses baisers dans mon cou, sur mes lèvres, tout est

si vivant dans ma tête. Mon coeur déborde d'une immense joie. Mais aussi , je me

sens si mal. Que va-t-il se passer quant il sauras que c'était moi? Aucune

chance, j'avais toujours mon masque. Mais, il a déjà choisi sa princesse donc

inutile de rêver, je risque de me faire du mal toute seule. J'ai commencé par

verser des larmes sans le savoir.....

+++Raphaël+++

Depuis la nuit du premier bal où Rose nous a trouvé Léon et moi entrain de jouer

au foot dans les couloirs, j'ai remarqué le regard électrique qu'il y avait

entre eux. J'ai plusieurs fois demandé à Léon s'il y avait une quelconque

possibilité qu'il puisse avoir un grain de sentiment pour elle. Mais il m'a

affirmé que non. Il oublie que je suis son grand frère et je peux vite détecter

certaines choses sans son aide. Et voilà ce matin, après le bal d'hier soir, je

tombe sur cette nouvelle qui s'est vite répandue dans tout le royaume. Je me

dirige vite vers l'étage des servantes pour parler avec Rose premièrement pour

savoir comment agir.

-------ROSE-------

Je me réveille ce matin avec une de ces migraines et mes yeux qui me piquent

grave. J'ai même pas réussi à fermer l'oeil de la nuit. Je ne faissais que

pleurer en repensant à hier nuit. Ce baiser, ces caresses... Rose, arrête. Tu te

fais du mal toute seule.

Je décide enfin de sortir du lit et l'idée d'aller réveiller le prince Léon me

refroidit. Toujours est-il que c'est impossible qu'il puisse me reconnaitre, et

donc, je n'ai rien à craindre. Je me lève, me prépare et en regardant dans le

miroir, je remarque que mes yeux sont tous rouges, effet des flash d'hier. Et

merde! Mais peut-être que c'est parce que j'avais pleuré toute la nuit aussi.

Je sorts enfin de la chambre et en me dirigeant vers l'ascenseur, je tombe sur

Raphaël

-moi(Surprise) : Raphaël ? C'est bizarre de te voir à cet étage. Tu as besoin de

quelques choses ?

-lui(ton neutre): pourquoi t'as les yeux rouges?

-moi(tête baissée) : oh .. Euh.... C'est que...je...oui, je n'ai pas bien dormir

hier nuit le bal n'était pas vite terminer tu sais.

-lui: ou peut-être à cause des flash des paparazzis ?

Je manque d'avaler ma salive de travers. Comment il peut le savoir ? Je fais des

gros yeux avant de me ressaisir

-moi(rire nerveux): qu...quels flash? Tu parle de quoi toi?

-lui(sourire) : de sa!

Il me tend la presse. OH MON DIEU!!!!! Je vois l'image du prince Léon et moi

lorsque nous étions entrain de nous embrasser affichée grandement sur la

première page avec pour commentaire _Une princesse inconnue, vrai amour ou

nouvelle conquête pour le prince Léon_?

Mon coeur fait un grand raté. Je vais mourir je crois. Mon masque toujours au

visage, personne ne peut me reconnaitre. Je transpire abondamment

-Raphaël(inquiet): Rose, ça va?

-moi: je...est-ce que tout le monde....

-lui: oui, la nouvelle a traversé tout le royaume, dans la presse, les journaux

télévisés, l'Internet... Bref tout le monde se demande qui est cette princesse

inconnue

-moi(main sur la poitrine): je... Suis morte. Je te jure que Ça s'est produit

parce que le prince Léon ignorait qui je suis...

-lui: je n'en suis pas si sûr...

-moi(paniquée): si si... Je fais quoi maintenant s'il le découvre ? S'il te

plaît, pitié, ne lui dit pas s'il te plaît...

-lui(choqué): tu es sûre que c'est ce que tu veux?

-moi: oui, je t'en supplie

-lui: d'accord. Je ne lui dirait pas que c'était toi et s'il finit par le

découvrir...

-moi: Non! Ça ne risque pas d'arriver

-lui: humm... Peut-être. Bon, je te laisse.

Il me laisse et part. Je fais quoi à présent ? Si à part, Isabella, Raphaël et

moi, quelqu'un d'autre sait que c'était moi, je serai officiellement morte. Oh

mon Dieu, pourquoi cet image encore ?

Avec toutes les peines de l'univers, je lutte fort pour paraître serein. Je

rentre dans la chambre du prince et à mon plus grand étonnement, je le vois

revenir de la salle de bain, déjà prêt alors que d'habitude, il est toujours au

lit à cette heure et c'est moi qui le réveille toujours.

-moi(étonnée) : bonjour votre majesté. Vous êtes bien matinal à ce que je vois.

-lui: oui. Mais on n'en dirait pas au tant de toi. Tes yeux sont tous rouges.

Oh Seigneur, au secours. Je me mords ma lèvres inférieure pour me destresser en

baissant la tête. Un moment, je vois ses pieds devant moi. Je relève tout

doucement ma tête et remarque qu'il est entrain de fixer mes lèvres avec

insistance toujours avec son regard électrique qui me fait chaud au dos. Les

souvenirs d'hier soir me reviennent. Sa tête se penche dangereusement sur le

côté tout en se rapprochant de moi. Ma respiration s'arrête. Il fout quoi là ?

Soudain, la porte s'ouvre brusquement, ce qui nous fit sursauter pendant que la

gouvernante Fidèle pénètre dans la chambre, essoufflée.

-elle: mon lapin, regarde! C'est qui cette princesse ?

Elle lui tend la presse. Le prince Léon regarde la photo, fronce les sourcils

avant de paraît neutre.

-lui(dents serrées): Maudis paparazzis !

-elle : mais c'est qui? Dit le moi. Je connais toutes celles qui ont été

invitées mais pas celle-là

-lui: j'ignore qui elle est

-elle: QUOI? comment est-ce.....

-lui(agacé) : c'est bon Fidèle, laisse-moi tranquille. Je te dis que je n'ai

aucune idée de qui elle peut être. Maintenant excuse-moi, je dois y aller. (À

moi) toi, suis moi.

-moi(troublée) : euh...pour aller où ?

-Fidèle : je sais que tu me mens...

-lui(énervé): arrête Fidèle s'il te plaît.

Il sort son portable et pianote rageusement dessus quelques minutes. On dirait

qu'il est nerveux. Et s'adresse à moi

-lui: je parts en voyage d'affaires tout de suite pour tout le week-end et tu es

ma servante personnelle, donc tu me suis sans parler

-moi: mais...alors je dois faire ma valise...

-lui (sec): tu m'a vu faire le mien? Tu parle toujours trop.

Il me prend par la main et me tire jusqu'au toit numéro sept où son jet privé

nous attend. Mais, c'est quoi ces bêtises ? Toujours lui!!! Il m'énerve trop...

Il me tire toujours jusqu'à ce qu'on ne pénètre dans le jet. Une fois entrée, je

m'arrête net et retire rageusement ma main de la sienne. Il s'arrête et se

tourne vers moi

-moi(colère) : je peux savoir pourquoi vous me traitez toujours comme un moins

que rien? Je ne suis pas votre chienne que vous pouvez traîner n'importe où et

n'importe comment....

-lui: arrête de toujours trop parler sans savoir.

-moi(rage): ah oui? Vous me traîner par force à un voyage d'affaires que

j'ignore parce que je suis votre servante personnelle et vous trouvez que je

parle sans savoir ? Qu'est-ce que je suis censée savoir au juste? Je n'ai même

pas fait ma valise et on part pour tout le week-end bon sang!

-lui(en s'asseyant calmement) : va te changer dans la cabine. Il y'a une robe

qui s'y trouve

-moi(en feu): Ha ha ha... Donc vous avez prévue une fameuse robe pour moi? Je

croyais que ce voyage était un imprévu ?

-lui: parce que c'est moi qui t'avais dit que c'était un imprévu ? Tu vois que

tu parle toujours trop sans savoir ?

QU'IL M'ÉNERVE, SÉRIEUX !!!! Je déteste l'aimer toujours au tant. Il m'énerve

mais j'arrive pas à être longtemps en colère avec lui. J'ai envie d'exploser en

milliards de morceaux.

Je tente de partir dans la cabine mais je trébuche et comme il est assit en face

de moi, j'ai failli tomber sur lui mais il me rattrape vite. Nous voilà collé,

affichant une image digne d'un feuilleton indien. On se regarde intensément.

-....: votre altesse, mademoiselle, veuillez prendre place pour le décollage

dans quelques minutes.

C'était la voix aimable d'une hôtesse qui vient de nous faire redescendre. Je me

dégage rageusement de lui et parts me changer dans la cabine. J'y trouve une

robe simple, mais très magnifique. On dirait une robe pour la plage. Donc,

monsieur part en voyage d'affaires et moi, il m'offre une robe pour la plage.

J'ai envie de lui arracher tous les cheveux sur sa salle tête. Pourquoi faut-il

qu'il soit si mignon et que je sois si amoureuse de lui? Oh my God!

Je reviens quelques minutes après et prends place en face de lui. Quant il m'a

vu, il me sourit et moi je le fusille du regard.

-lui: Cette robe te va plus que je le pensais. Très magnifique !

-moi(sec): merci!

-une hôtesse: besoin de quelques choses ?

-lui: deux coupes de champagne pour fêter sa, merci.

-moi(sourcils froncés): du champagne ? Vous partez en voyage d'affaires et je ne

vois rien à fêter

-lui(sourit) : au contraire. Et arrête de parler. Ferme un peu ta bouche. Merci.

Ainsi donc lui, ça le réjouit de me traiter ainsi? OK, c'est bon. J'espère juste

que ce week-end passe vite sinon, tout un week-end avec un insupportable comme

lui, c'est l'enfer.

Je finis par m'endormir dans le jet. Un moment, je sens qu'on me porte. Je

voulais ouvrir les yeux mais l'odeur du parfum du prince pénètre dans mes

narines et donc, je fais semblant de dormir. Je me sens si bien dans ses bras.

Il me porte comme une princesse et me pose sur la chaise arrière d'une voiture.

Dès que je sens que la voiture démarre, j'ouvre les yeux. Il ne cesse de me

sourire. Pourquoi ? Il a quoi au juste?

Après des minutes, la voiture s'arrête sur la plage. On sort et pénètre dans une

maison au bord d'une falaise. La maison est si grande et très magnifique. Normal

qu'il a besoin d'une servante vu qu'il est un vrai désordonné. Il sort son

portable et me le tend après quelques secondes. Je le prends et vois la photo

que les paparazzis avaient pris de nous la nuit du bal masqué.

-moi(troublée) : pou...pourquoi vous me montrez sa?

-lui : tu sais peut-être qui c'est par hasard ?

-moi: com...comment je peux sa...savoir un truc que personne ne sait ? Même la

reine ne le sait....personne dans le royaume ne le sait....alors pourquoi une

simple servante comme moi le saurait?

-lui(sourit): merci de m'avoir éclaircir

-moi(sourcils froncés) : é...éclaircir ? Sur quoi?

-lui: sur mes doutes. Sur TOUT.

-moi: com...comment sa?

-lui (sourit): je ne t'ai posé qu'une seule question et non seulement tu es

troublée mais aussi tu rougis.

Aïh, je mords ma lèvre inférieure toute gênée.

-lui(sourit): et là, tu mord ta lève inférieure...

Pourquoi je me dénonce toujours toute seule ?

-lui : alors je te repose ma question. Sais-tu qui est cette belle femme, si

ravissante cachée derrière cette masque sur cette photo ?

-moi(tête baissée) : euh.... Je vous ai déjà dit qu...que je ne sais pas...

-lui(sourit) : OK. Parfait! Je vais t'aider à le savoir tout de suite...

À moins de temps qu'il me faut pour réagir, il me relève la tête, dirige sa tête

vers le creux de mon cou. Je serre les points pour paraître serein comme s'il ne

me faisait aucun effet. Il mord le bas de mon cou et sort sa langue pour me le

lécher légèrement. Là, impossible de résister. Un gémissement s'échappe de ma

bouche et je pose une main sur ma bouche mais trop tard.

-lui(susurre contre mon oreille): arrête de faire comme si je te laissais

indifférent

Merde! Ça l'amuse en plus. Je le regarde donc droit dans les yeux et lui caresse

la gorge du bout de mes doigts. Il serre les dents et frisonne. Et oui, moi non

plus je ne lui laisse pas si indifférent.

-moi(murmure) : ça va dans les deux sens

-lui(sourit en coin): joli remarque. J'en était sûr que c'était toi Rose....

Donc il le savait ? Moi qui avait si peur.... Mais pourquoi il se comporte ainsi

? Je ne m'y attendait vraiment pas. Serait-ce possible que.... Rose, arrête de

rêver.

 

*À suivre*

 

Ecrit par KAM

 

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