ALTER EGO (Ep 13)

La récré venue , je me rends dans la classe en toute discrétion sans que personne ne me voit comme la dernière fois .  J'ai su que c'est à cause de Caleb.

Dans la classe elle était là contre le tableau de derrière. En m'approchant d'elle , elle me fit signe de ne pas la toucher ni de l'approcher .

                        Daniel : Qu'y a-t-il ma belle ? je la demandais

                        Ange :  Je ne veux plus te voir. Plus jamais.

                        Daniel : Pourquoi ? Qu'est ce qu'il y a ?

                        Ange :  Rien je veux qu'on s'arrête là.

Elle s'en va sans me laisser dire un seul mot. Moi qui voulais goûter à ses douces  lèvres je me suis retrouvé en enfer. Je fus dans les airs le visage qui tourne . J'étais là dans cette classe , la tête ne fonctionnant  plus et  mes pensées s'étaient arrêtées . Je fus hors de moi jusqu'à ce qu'on ne sonne.

En classe je suivais pas le cours. En s'efforçant de le suivre je commence à avoir mal à la tête.

                        Prof :  Daniel tu as quoi ?

                        Daniel :  Mr. Svp j'ai mal à la tête

                        Prof :  Sors ! vas à la maison ici c'est pas un hôpital .

Je sors et vais à la surveillance. Après avoir pris une fiche de sortie je remarque le calendrier du déroulement des compositions du deuxième semestre qui doivent se dérouler dans un mois , sur la porte . Je me suis pas inquiété  car c'était pas ça qui m'importait .

Sur la route de la maison je voyais rien , j'arrivais à retenir mes larmes juste parce que j'etais en route. Je savais pas comment j'ai fait pour arriver à la maison.

  La femme de Oncle m'a vue rentrer mais elle était occupée . Je rentre et m'enferme avec des larmes aux yeux je cris :

                        Daniel :  Père ! père !

De toute la force qui me reste . Dans ma chambre je me suis évanoui sans que personne ne le sache.

Étant hors de moi , au bord d'une plage je me suis retrouvé avec père à coté. C'était une réalité.

                        Daniel : Père dis moi que c'est pas vrai

                        Père : Mon fils la souffrance fait partie de l'amour

                        Daniel :   Père elle m'a poignardé

                        Père :  Oui je sais mais tu dois être fort .

                        Daniel :  Père je préfère me suicider que de vivre sans elle.

                        Père :  Allez , fiston dis pas ça

 Dans ce cas dis moi que je rêve que c'est pas vrai .

 Réveille toi fiston , réveille toi ici c'est pas ton monde

Aussitôt je repris conscience petit à petit. Avec un peu de courage je pris un bon bain frais et reviens m'allonger sur le lit. Je fais une liste de musiques françaises remplies de mots d'Amour afin de me tuer à croire que c'est pas de la réalité .

J'y arrivais pas à croire ni à dormir. Je voulais faire quelque chose de dûr quand ma porte s'ouvrit :

                        Nicolas : Salut je t'ai pas vu à midi pourquoi ?

                        Daniel : Rien Nicolas , juste des maux de tête qui m'ont fait rentrer .

                        Nicolas : Si tu le dis mais avec ta tête là je crois pas .

                        Daniel :  Stp tu veux bien me laisser seul ?

                        Nicolas :  Pas de soucci je pars

Il sortit et je me lève ouvre le tiroir. Je pris la corde à sauter . Que vais je faire ? Je sais pas mais une chose est sûre ça va couper ma souffrance .

Soudain nicolas revient encore

                        Nicolas :  Dan j'avais oublier

                        Daniel :  Quoi encore ?

                        Nicolas : Hey , tu vas faire quoi avec ?

                        Daniel : Rien juste sauter un peu

                        Nicolas : Ok Sandra veut que tu l'as retrouve au bar GOUVERNEUR ce soir à dix neuf heures

                        Daniel :  Ok merci

Puis il repartit .

À son départ je me demande si c'est le bon choix si c'est la seule solution mais bon il y a pas de choix . Vite je ferme ma porte à clé , grimpe sur une chaise et attache un bout de la corde sur le ventilateur en haut.

Suis je entrain de prendre une bonne décision ? Peu importe , j' ai assez souffert.

Je me lève monte sur la chaise mets la corde au cou glissa la chaise . Je me retrouve en l'air sans force , sans personne  jusqu'à ce que je ne perde mon dernier souffle ? Je me demandais si c'est ce que je m'apprète à faire.  À me suicider .

Il était dix sept quarante cinq minute. Je grimpe sur la chaise cette fois si pour de bon. Mon but est de mettre  terme à mes souffrances . Je passe la corde au cou et je remarque que quelqu'un force la porte.

                        Nicolas :  Daniel si tu m'attend sache qu'il est l'heure de diner te planquer dans la chambre à cause d'une femme ne résoudra pas le problème.

Puis il repart . J'y suis presque. Il suffit que je glisse la chaise et c'est fini. Sur et certain je rejoindrai mes ancêtres dans l'autre monde . Un monde où il y a pas de souffrance . Je serai libéré de cet enfer.

Mais avec les paroles de Nicolas je reviens à terre. Il a dit la vérité , je me disais . Et pourquoi m'efforcer à aimer une femme qui m'aime pas. Son cœur est déjà pris , un jour viendra . Vite j'arrange tout , la corde à sa place tout comme la chaise . Je porte un pantalon noir et une chemise blanche  les mains dans la poche je déscends lentement pas à pas de l'escalier.

                        FEMME :  Hé Daniel

Disait la femme de oncle , je la visais même pas.

                        BENJAMINE : Alors Daniel tu vas faire cette tête toute la soirée à cause d'une femme ? (disait la bénjamine)

Elle non plus , je l'ai même pas regardé. Je faisais toujours des pas .

                        BENJAMINE : On dirait que tu es le surplus des hommes.

                        NICOLAS : Arrête bon sang vous voyez pas qu'il est malade?

                        FEMME :  Daniel dit pourquoi tu es rentré si tôt ce matin

                        DANIEL :  J'avais quelque maux de tête c'est tout

                        FEMME :  Et maintenant ça va mieux ?

                        DANIEL :  Oui t'inquiète.

Après ses paroles je m'assois avec eux . À table , on mangeait comme d'habitude sans bavardage. Ils prennaient goût à manger. Sauf que moi , avec ma cuillère à main je faisais que les regarder . Jusqu'à ce qu'ils ne finissent leurs repas j'ai pas touché le mien . Enfin ils ont entamé une discussion qui les faisait rire à fond ils étaient contents . Je savais qu'ils le faisaient  pour moi mais je ne voyais pas le bien dedans.

Après trente minutes , il est dix neuf heures ,  je me lève calmement , repris la direction de ma chambre où je m'enfermai  à nouveau.

Je tourne la tête vers le tiroir étant assis à terre dos à la porte. Que vais je faire? Suis foutu . J'ai plus goût à la vie. Cette vie n'est pas faite pour moi. Je préfère mourir que de vivre cette vie. Comment faire? Me pendre ? Je soufrirai encore . Là l'idée me vient de prendre des médicaments.

Vite je déscends prendre une boite de médicament interdit au non atteints de la maladie.

(La mère de la femme d'oncle malade avait passé ses derniers jours avec eux donc il y a ses médicament. Paix à son âme)

Dans ma chambre je m'apprêtais à avaler ces comprimés et mourir calmement , quitter ce monde de souffrance . Mais la vie a décidé autrement.

Lorsque j'avais l'eau dans la bouche il manquait que ce putain de comprimé et c'est fini , la porte s'ouvrit encore

 On s'est aimé comme on se quitte sans penser à demain qui vient toujours un peu trop vite. Ce sont les paroles de JOE DASSIN de la chanson Salut les amoureux . Tu vois Dan , avant que tu te succides  fais moi plaisir écoute ce que Sandra a à te dire et je te promets que demain j'irai dire personnellement à WINNER ta chère copine et ta MÈRE que tu n'es plus de ce monde.

Il me quitta après ces paroles. Comment est il au courant ?  C'est par la magie ? Pourquoi vais je voir Sandra ? 

À un moment de reflexion je me suis dit pourquoi ne pas aller la voir même si c'est pour la dernière fois . J'aurai au moins parcouru les coins de cette petite ville pour la dernière fois.

Avec ces mots je me suis mis en route avec cet accroutement .  Arrivé , au bar le GOUVERNEUR il est déjà vingt heure ce qui fait que j'ai une heure de retard. Je tourne bien la tête dans  le bar mais pas une seule trace d'elle. Je fais un pas vers la serveuse la demande de me servir un verre de tequila en attendant. Encore quelques coups d'œil et j'allais quitter le lieu pour conclusion elle est déjà partie.

                        Demoiselle :  Excusez moi Mr vous cherché quelqu'un ? (la serveuse)

                        Daniel :  Euh oui une certaine Sandra vous la connaissez ?

                        Demoiselle :  Oui elle est sur la terrasse à quatre-vingt dix dégré à droite.

Elle a failli me mettre à l'école mais malheureusement pour moi je m'en sors bien avec les mathématiques .

J'ai pas eu de difficulté à me rendre à la description.

                        Daniel :  Bonsoir comment ? il parait que tu veux me voir ?

                        Ange :  Oui Dan

                        Daniel :  Quoi ? Excuses moi je savais pas que tu avais rendez vous ici sauf si ...

                        Ange :  Sauf quoi ?

                        Daniel :  Non rien dis , tu n'as pas vu Sandra par hasard ?

                        Ange :  Sauf si j'avais un rancard avec un mec c'est ça ?

                        Daniel :  Non c'est pas ça et puis je m'en fous de ta vie. Je m'en vais

Je résistai à sa présence mais au fond de moi mon cœur est en mille morceaux avec les artères remplis de larmes . Vue que l'homme ne pleure pas je partais pour ne pas pleurer devant elle.

                        Ange :  Daniel arrête ça stp je souffre déjà

Je fais comme si j'avais rien entendu car rompre avec un mec devant tout un monde d'enfant c'est pas une blague.

                        Ange :  c'est moi qui ai dit à  Nicolas de te dire de  venir...

                        Daniel :  Non c'est pas vrai

                        Ange :  C'est vrai

                        Daniel : Pourquoi pour me poignarder encore ? pour me dire que tu m'aimes et demain c'est devant toute l'école que tu vas rompre à la première heure non merci j'en ai assez .

                        Ange : Alors tu as déjà oublié ces beaux moments dans la villa ? Si j'ai fait cela c'est pour mon père et toi si tu étais à ma place que feras tu? J'aurai pas dû te faire venir ici. Que je suis idiote j'ai cru que tu pouvais me soulager mais non j'étais folle en pensant ainsi.

Elle me dépasse avec les larmes aux yeux très faible .

 Je fus bouleversé que faire ?

Vite je la rejoins à la porte de la terrasse la tenant par la main et  la volant un gros baiser quand elle se retourne. C'était avec beaucoup de sentiment d'amour , ce baiser.

Nous rejoignions la table où elle était en se posant des tas de questions . On est resté là ,  plus de deux heures quand nous décidions de rentrer mais elle a voulu , chacun de son coté.

                        Daniel :  Pourquoi ?

                        Ange :  Dan souviens toi , pour mon père , personne ne doit nous voir ensemble

                        Daniel :  Ok et pour les rencontres

                        Ange :  Ça on vera mais promets moi de ne pas réagir en me voyant avec Caleb

                        Daniel :  Quoi ? Tu vas pas te remettre avec ce mec

                        Ange :  Chéri stp il le faut pour éviter les rumeurs . Tu me promets ?

                        Daniel :  Ok mais s'il te frappe ou abuse de toi ou te donne un baiser je...

                        Ange :  Ouais je sais ça va pas aller là bàs

Et c'est ainsi qu'on a décidé de continuer notre relation en secret. Mais cela est la pure folie c'était le vrai enfer .

À mon retour à la maison la femme de oncle ne s'était pas encore dormie . Je chantais le son de DADJU "reine" en entrant au salon tout en joie. Elle est était dans les nuages me voyant ainsi .

Le lendemain matin à mon arrivée au lycée voilà Caleb avec Winner dans ses bras.

Au début tout allait bien même si caleb me provoque des fois. Je m'en foutais de ses provocations car je savais pourquoi elle est avec lui . Chaque weekend on passe au bar le Gouverneur . Dans les semaines si je veux la voir j'envoie un petit du CEG dire à Sandra .

                        Petit : aujourd'hui quatre-vingt dix dégré à droite.

C'était la formule et parfois on l'écrit sur des murs où l'autre  pourrait vite voir . C'était formidable . Caleb se doutait de rien.

Tout était à merveille jusqu'au début des compositions du deuxième semestre . Quel malheur.

Les compositions furent débutées calmement . On s'est pas vu toute la semaine et on avait prévu de se voir à la rivière du villa vue qu'on a pas pu aller la dernière fois. 

Mais malheuresement le vendredi qui est la fin des compositions j'ai eu la visite d'une femme une maman à onze heures zéro zéro.

A SUIVRE…

ECRIT PAR ST DANIEL