L'aveu (Ep 6)

Cette personne se redressait et allumait la lumière c'était Jonathan.

• Mais Jonathan tu fais quoi ici ?

• Calme-toi n'ai pas peur.

• Comment ne pas avoir peur tu veux me donner une crise d'AVC ?

• Non belle-sœur juste que je n'arrivais pas à dormir j'avais cette douleur immense sur la poitrine et j'avais penser à toi, toi qui avais tout perdu et qui sait serait condamné à vivre ici.

• Il y a ma mère... Tel que tes oncles l'ont dit, à la naissance de l'enfant je retourne voir ma mère si je devais revenir ou pas ça n'engagera personne d'autres que moi.

• C'était juste pour savoir si tu arrivais à dormir.

• Hummm merci Jonathan tellement tu te préoccupe de moi, on dirait mon Jordan... Mais ça va aller.

• Ok puisque les corps n'avaient pas toujours été retrouvés, nous avions décidé de faire leur cérémonie d'enterrement ce weekend ...

• Humm ok.

• Bon je te laisse et essaie de verrouiller la porte qui sait ?

• D'accord bonne nuit.

• Dors bien.

Et il était repartit. Je n'avais pas pu fermer l'œil de la nuit après son départ parce que Jordan avait encore pris possession de mes pensées et pas seulement Jordan mais aussi les paroles de ma mère. Je n'avais pas prévu de vivre cette vie j’étais encore jeune j'avais ma licence a préparée, bête que j'étais j'avais mis toutes mes espoirs sur la richesse d'un homme, j'avais laissé mes diplômes chez moi pour venir mener une vie de princesse voilà que je me retrouvais prisonnière et avec tout ceci quelqu'un viendrait me dire que Dieu existe ?? J'avais vraiment réfléchi sur ma vie cette nuit jusqu'au chant du coq...

Tôt le matin je sortais m'installer au salon pour regarder la télé que je voyais Virginie sortir de la cuisine avec une serpillère et commençais à nettoyés les carreaux depuis la terrasse jusqu'aux escaliers. Peut-être qu'elle était habituée, je n'étais pas obligée de faire comme elle en plus j'étais une femme enceinte de quelques semaines ...

La cuisine était toujours faite par Virginie et apporter dans ma chambre par Jonathan...

Ce weekend arriva. C'était un samedi on faisait un long voyage jusqu'au village des BOUSOUNGOU où fut enterré le fils et le père après des tas de cérémonie bizarre. Déjà l'environnement ne me plaisait pas c'était trop sale ; j'aurais dû écouter ma mère... Avec des heures à endurer leur inutilité on finissait par rentrer chez nous.

Je n'avais même pas l'autorisation de sortir de la maison c'était un ordre formel que le Virgile recevait car ils avaient peur que je fuie ...

Jordan m'avait promis une vie de reine, Jonathan m'avais fait la promesse de prendre soin de moi comme le faisait son frère. Lui et moi devenons très proches mais sans arrière-pensée. Après le service il essayait toujours de me voir où de me contacter ; il m'amenait souvent aux consultations prénatales ....

Mes parents ayant appris la nouvelle par les médias m'ont contacté un soir pour me présenter leur condoléances et je leurs faisaient croire que tout allait bien et que j'allais prendre un an pour faire le deuil... J'étais tellement éblouis d'écouter la voix de ma maman mais je ne voulais pas lui donner de fausses idées donc je n'étais pas aller dans les détails.

Quelques mois après...

C'était un dimanche, j'étais dans mon cinquième mois de grossesse. Ce matin, je me sentais mal dans ma peau arriver à l'hôpital le docteur me rassurait que tout allait bien mais de pratiquer la marche très souvent pour avoir un bébé en bonne santé et vaillant. C'était sa dernière phrase qu'il récitait devant Jonathan qui m'avait intriguée. Il me recommandait de souvent faire l'amour avec mon homme durant cette période croyant que c'était Jonathan mon homme j'avais juste répondu puis on se levait pour rentrer à la maison... Mon ventre était légèrement sorti.

Toute cette journée effectivement j'avais envie de sexe j'étais à bout de souffle il me fallait des câlins, des bisous et une bonne bite ... Jordan n’avait pas vraiment sciencé…

Cette nuit-là j'étais en plein sommeil que je sentais encore la présence d'une personne à côté de moi. Plus besoin de sautiller ou de crié je savais que c'était Jonathan ; j'avais fini par comprendre avec les cinq mois passé à côté de lui que je lui plaisais mais sans réactions. Les paroles du docteur agissaient dans chacun de nous ...

Ça faisait cinq mois que j'avais plus eu droit à tout ce qu'on appelait jouissance.

Je sentais cette main si douce parcourir mon corps, j'étais encore toute nue sous mon drap, je faisais semblant de dormir... Il me caressait si bien durant près de deux minutes et essayait légèrement de me réveiller mais je réagissais point, je sentais déjà ma chatte se dilater et battre comme un cœur ...

J'étais couché sur le côté faisant face au mur et lui était derrière moi...

Il me touchait, me caressait les cheveux et arriver à un moment il se retirait ...

J'étais furieuse car il m'avait donné l'envie. Est-il reparti ? Je ne savais pas si je devrais me réveiller pour l'interpeller ou le laisser partir...

A suivre…

Ecrit par Francis Kev.