L'AMOUR INTERDIT (Ep 1)

L'AMOUR INTERDIT (Ep 1) | AfroRaise

Juste après sa balade à la plage il rentrait à la maison tout triste, mais finalement il s'est dit que c'est la vie et qu'il n’y pouvait rien. Pour lui il ne peut que se relever après ce coup dur et continuer par vivre.

 

C'est l'histoire de #Francis #KEV le plus grand charmeur qui aimait jouer avec les sentiments des meufs jusqu'au jour il tomba dans son propre piège (l'amour m'a menti)

 

Des mois se sont écoulés et il avait complètement coupé les ponts avec les balades et les conquêtes sans avenirs.

 

Chaque soir pour s'évader il passait sa soirée à sa devanture les écouteurs dans les oreilles tout en savourant ses morceaux préférés. Après le boulot il passait la majeure partie de son temps dans le bar de son père.

 

Les jours se sont rapidement succédés et Kev n'avait même pas vue le temps passé et voilà Vendredi qui est encore là. Comme d'habitude, il venait de finir le boulot et pour éviter d'être pris dans les embouteillages, il se dépêchait pour vite rentrer. Les écouteurs dans les oreilles, casque bien fermer il roulait à vive allure, pour lui c'était sa façon de s'évader juste le temps d'un instant. Il continuait par rouler quand soudain, une jeune fille venait lui barrer la route et c'était déjà trop tard pour appuyer sur les freins et voilà ils étaient nez à nez avec l'inévitable ; Kev venait de cogner la jeune fille.

 

Dans la peau de la jeune fille :

Waoooooo !!! Woaooooo !!! Enfin mes efforts ont récompensé, mes nuits blanches n'ont pas été veines. Je suis tout aussi fier et excitée d'aller le dire à ma sœur... Il faut que je me dépêche pour aller lui porter ce merveilleux message. Il faut qu'on organise quelque chose avec les amis(e), je ne veux pas perdre du temps. La vie estudiantine vient de commencer à cet instant.

 

Tout cela se bousculait dans sa tête. Elle était plus qu'en liesse que le centre d'examen où elle venait d'être proclamée admise avec Mention Assez-Bien. Elle n'a pas eu à vérifier ce qui se passait autour d'elle. Tout ce qui lui importait en ce moment c'est de rentrer vite à la maison porter la bonne nouvelle. Et voilà elle venait de se retrouver nez à nez face à ce motard qui roulait à vite allure. Ce dernier a exécuté toutes les gymnastiques possibles du monde pour l'éviter. Il y était presque, mais finalement le sort en a décidé autrement et il l'a heurté avec son guidon. Ce qui a provoqué le déséquilibre de Kev et ils se sont tous deux étaient à terre. 

 

Heureusement qu'elle est sortie avec des blessures superficielles, rien d'assez alarmant. Juste de petits bleues au niveau des cuisses. Kev s'est précipité pour l'aider à se relever, même si lui aussi avait mal un peu partout mais pour l'instant l'état de la jeune fille était prioritaire et c'est tout ce qui lui importait :

 

 

  • Demoiselle vous n'aviez rien ? Dites-moi aviez-vous mal quelque part ?

 

  • Non tonton. Désolé c'est de ma faute vous savez ! J'étais vraiment hors de moi avec la proclamation des résultats du BAC et je n’avais pas fait attention. Comme je suis maladroite et négligente. Je suis désolée de vous avoir mise dans cette situation tonton.

 

 

  • Non ne dites pas ça. Êtes-vous sûr que ça va ? Vraiment je vous présente aussi toutes mes excuses. D'habitude je suis plus vigilant quand je roule à moto, mais aujourd'hui je ne l’étais pas. Veillez m'excuser s'il vous plaît.

 

  • Mais tonton arrêtez de culpabiliser. C'est moi qui n'ai pas eu à faire attention. Donc désolé pour l'état de votre moto. S'il y a quelque chose à faire pour votre moto dites le moi et si c'est en ma capacité je vous aiderai volontiers.

 

  • Les choses matérielles sont remplaçables mais la vie non. Donc soyez tranquille et ne vous inquiétez pas.

 

  • Mais tonton !!!!

 

  • Ne vous en faites pas okay.

 

  • Comment vous pouvez rester aussi calme devant cette situation tonton ? Si non vous aussi vous avez mal j'imagine ?

 

  • Un petit bleu, rien de grave. Considérons ça comme rien du tout. Et ne vous inquiétez pas. Celui qui a besoin de soin tout suite c'est toi. Les petites plaies au niveau de vos cuisses ont besoin d'être nettoyé le plus vite possible.

 

Au loin un groupe de jeunes accouraient vers eux pour leur porter de l'aide. Arrivés, Kev leur expliquait que ce n’était rien de grave qu'ils ne devaient pas s'inquiéter.

Dans la foulée on peut entendre des murmures des uns et des autres comme quoi « il a mal mais il joue au galant devant la fille », « la fille la même est aveugle ou quoi ? » ; « Ça doit être à cause de la forme de la fille que le mec est à son petit soin ainsi » ; « crois-tu qu’il ne va pas essayer de demander à la fille de payer la répartition de la moto ? » « Ou soit il va lui demander d'être dédommagé avec ce qui se trouve entre les cuisses de la fille ! » [...]

 

D'une part ils avaient raison de penser tout ça sur Kev, parce que la jeune demoiselle était vraiment bien bâtie du haut vers bas (déjà assez mignonne avec une peau teint clair, avec des lèvres roses, des yeux qui brillaient, avec une poitrine pas assez dégager mais un derrière volumineux et une hanche assez large, on dirai qu'elle sort d'une salle de chirurgie).

 

Mais sur le coup c'est comment faire pour que cette dernière ait les soins nécessaires. Kev alla chercher un taxi lui proposa de l'accompagner à l'hôpital. À côté, non loin du mur de l'établissement où se déroulait la proclamation des résultats se trouvait un mécanicien qui s'est proposé de garder la moto et de mettre en œuvre. Ce qui fut le cas.

 

Arriver à l'hôpital Kev l'a transporté dans ses bras jusqu'au lit d'hôpital qu'avait indiqué une infirmière qu'ils ont rencontrés à l'entrée car à la descente du taxi elle avait fait savoir à Kev qu'elle avait mal aux chevilles. Il se sentait coupable et responsable envers la jeune fille.

 

Il patiente dehors près d’une heure et à sa sortie, elle avait dans ses bras une béquille et un bandage au pied. Voilà le docteur expliquait à Kev comme quoi la jeune fille s'est tordue la cheville et qu'elle doit éviter de marcher là-dessus au risque de se faire plus de mal. Ensuite, il lui donna les indications à suivre afin qu'elle se rétablisse vite.

 

Kev remercia le docteur, alla régler les frais de consultation et de prise en charge puis ramena la demoiselle en taxi jusqu'au devanture de sa maison. À peine arrivée qu’il voyait la grande sœur de sa victime assise dehors dans l'espoir que sa petite sœur rentre vite. Elle alla jusqu'à penser que sa sœur avait échoué c'est pour cela qu'elle avait refusé de rentrer à la maison. Vous même vous savez les soupçons qu'on a quand on proclame les résultats et que tu ne rentres pas vite. Mais après qu'elle eut été informée par les amies de sa sœur, elle comprit que la raison pour laquelle sa sœur ne rentrait pas vite à la maison était tout autre.

 

Les deux sœurs se ressemblaient comme deux gouttes d'eau mais la seule différence était que la grande sœur avait une forme svelte.

 

A l'arrivée :

 

  • Bienvenue à vous et bonsoir monsieur. Je ne sais comment vous remerciez. Je suis rentrée il y a de cela un bout de temps et j'avais espéré trouver ma sœur à la maison pour m'annoncer la bonne nouvelle mais à ma grande surprise elle n'y était pas. Sur le coup je ne me suis pas inquiétée mais après deux, trois, quatre heures de temps, j'ai commencé par me faire un sang d'encre pour elle. Après ces moments d'inquiétudes vienne s'ajouter la nouvelle de son accident. Mon cœur ne pouvait plus tenir dans ma poitrine. Si seulement j'avais su dans quelle clinique elle avait été amenée je n’allais même pas rester à la maison à l'attendre. Vraiment je vous remercie pour tout monsieur. Vous êtes un ange.

 

  • Je vous en prie grande sœur, mais je l'ai fait de bon cœur et c'était mon devoir de prendre soin de cette jeune fille à qui je venais de causer du tort par ma maladresse. Mais je ne vous en fait pas, Dieu merci ce n'était rien de grave. Elle ne doit pas faire trop d'efforts pour le moment. Et d'ici deux, trois jours tout ira bien.

 

  • Ahhhh merci Dieu et avec le BAC qu'elle venait d'avoir je me demandais même comment j'allais contenir sa joie.

 

  • Oh ça va. Il ne faut pas me publier aux gens gratuitement comme ça.

 

(Rire de Kev et de la grande sœur)

 

  • Bon rentrons maintenant. Vous devez vous reposer.

 

La grande sœur ouvrait le portail pendant que Kev aidait la jeune accidentée à rentrer dans la maison.

 

C'était une petite maison avec une cour assez vaste. On peut distinguer juste l'entrée d'une chambre. C’est une chambre qui faisait face au portail.

 

Ensemble ils sont rentrés au salon. C'est là avec un peu d'efforts que la petite sœur est rentrée dans la chambre poser ses quelques affaires laissant Kev seule avec la grande sœur au salon. Aussitôt la grande sœur apporta un verre d'eau à Kev.

 

  • Bienvenue dans notre humble demeure et encore une fois merci d'avoir pris soin de ma sœur.

 

  • C'est normal très chère, rien n'arrive au hasard si ta sœur n'était pas venue à la rencontre de ma moto, je n'aurai pas la chance de rencontrer de si belles et charmantes demoiselles.

 

  • Merci c'est gentil à vous. Pouvez-vous rester passé un peu de temps avec nous le temps que je fasse un petit tour dans la cuisine ?

 

  • Non, ne vous inquiétez pas, je vais prendre la route je vais passer voir le mécanicien avant de rentrer. Une prochaine fois aussi. Donc je vous laisse à vos occupations.

 

  • On ne connaît même pas le nom de notre bon Samaritain.

 

  • Oui on fait les présentations alors... Je m'appelle *Francis KEV* je suis pointeur au Port de Lomé et vous ?

 

  • Moi c'est *Hillary Clara* cuisinière à l'hôtel ONOMO. Tu connais déjà le nom de ma petite sœur j'imagine.

 

  • Avec toute cette tension on ne s'est même pas présenté.

 

  • Elle s'appelle...

 

  • Océane... Je m'appelle Océane. (C'était la petite sœur qui venait de sortir de la chambre).

 

  • D'accord Océane. Bon, moi je vais vous laissez. On se verra demain reposez-vous suffisamment OK. Vous en avez besoin.

 

  • Ok merci Tonton.

 

  • Appelle moi plutôt Kev oublions un peu ces formules de politesse. On est devenu des amis maintenant.

 

Kev se leva et alla rassurée l'accidentée que ça ira et que si tout va bien, il passera demain pour prendre de ses nouvelles.

 

Elle proposa de raccompagner Kev jusqu'au portail.

 

  • Chère Océane je crois que c'est mieux que tu me laisses ici demain aussi je passerai. Sois rassurée.

 

  • Ok. Sur ceux à demain et bonne route à toi Kev.

 

Kev est rentré à la maison sans passer chez le réparateur. Sur le coup sans savoir le pourquoi du comment Il a commencé à avoir le béguin pour Océane. Toutes ses pensées étaient désormais tournées vers elle maintenant. Il sort son phone pour appeler Océane et la signaler qu'il est bien arrivé mais c'est là il se rendait compte qu'il avait oublié de prendre le numéro du téléphone potable d'Océane.

 

  • AHHHH !!! ZUT !!! Je me dois de retourner récupérer le contact d'Océane. Bon la prochaine fois, il se fait tard demain matin j'y retournerai dans l'espoir de revoir ces deux belles sœurs.

 

Kev passa la nuit en se rappelant de chaque instant passé avec Océane depuis l'accident jusqu'à à leur demeure.

 

Le jour se leva c'était un samedi. Très tôt le matin il se mettait sur son 31 avec un bouquet de fleur en main puis se lança...

 

A SUIVRE…

 

Ecrit par FRANCIS KEV

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