BRAVE ORPHELINE (Ep 3)
Cela fait déjà deux semaines que je suis officiellement étudiante à la FASEG à l'Université de Lomé. Les cours ont bien commencé.
J'arrive progressivement à m'adapter à la nouvelle réalité. Je suis si heureuse de savoir qu'enfin je vais pouvoir réaliser mon rêve d'enfant (devenir une grande femme d'affaires). Je me suis faite plein d'amis mais je suis seulement attachée à une seule parmi eux. Elle se prénomme Axelle TETEH, également orpheline des de mère. C'est avec elle que je passe la majeure partie de mon temps au campus. Quand on n'a pas cours on travaille ensemble : soit elle vient chez moi, parfois c'est moi qui vais chez elle. Elle habite à 500 mètres de notre maison . Tout comme moi, elle nourrit de grandes ambitions: elle veut imiter son papa Mr. Alexandre TETEH, actuel Propriétaire de l'ECOBANK-AFRIQUE. On se soutient toujours. Je la considère comme une soeur. On se dit tous nos petits secrets. Elle connaît tout sur ma vie et vice-versa.
Aujourd'hui vendredi, nous finissons les cours à 18 h. Mais à l'heure de la pause à 13 h, je me réfugie sous un arbre avec Axelle pour réviser un peu avant de reprendre les cours à 14 h. C'est très épuisant . À cet rythme je vais pas tenir. Au moins au lycée, c'était beaucoup plus relaxe. Ici les cours s'enchaînent sans oublier les Travaux Dirigés (TD) qui sont presque journaliers. Si tu veux avoir ta licence, tu as intérêt à répondre à tous les cours et suivre si possible les TD aussi. Hummmmm.
Nous étions en pleine révision quand une voix d'homme nous interpella.
-Lui: bonsoir mesdemoiselles ! Ô quelle joie de retrouver de si belles créatures de Dieu.
Je regarde Axelle qui ne fait que sourire tout ayant son regard dans le cahier. Mais elle était déconcentrée. Le jeune homme poursuivait:
-Lui: Je me nomme Angelo NIMEBO, je viens du Gabon et je suis ici pour continuer mes études. Je suis en lettres modernes.
Je brisai le silence en le saluant, Axelle fit de même. En bon gentleman il nous fit la bise sur nos mains en guise de respect. Il nous demanda s'il peut nous inviter à manger quelque chose. Je voulais rejeter son offre car je connaissais déjà la suite de l'histoire. Moi je dois me préserver pour mon Martin chéri. Il me manque énormément. Mais pourquoi ne m'a-t-il toujours pas fait signe depuis bientôt un mois ?
Angelo nous conduit jusqu'à sa voiture garée juste à quelques pas de l'amphi 1500. C'est un décapotable de couleur rouge. Il nous amèna au bar 3 K où nous avons dévoré un magnifique hamburger accompagné de quelques sucreries pour se rafraîchir la gorge. Tout au long du repas j'étais silencieuse et les deux ont vite compris que je ne voulais pas engagé la discussion. Ils ont discuté entre eux et fait connaissance. Angelo à filé son numéro à Axelle qui était toute joyeuse. Moi je priais seulement pour ne pas râter le prochain cours qui est une matière fondamentale pour nous les Faségois. À la fin du repas il nous dépose jusqu'à l'amphi 1000 où devait se tenir le prochain cours.
Le cours devait reprendre à 15 h 00, on est arrivé au campus à 14 h 45. J'ai donc décidé avoir une discussion avec Axelle sur ce qui vient juste de se passer.
-Moi: chérie ne me dis pas que tu es amoureuse de ce gars-là hein.
-Elle: il s'appelle Angelo. Tu as vu la façon dont il me parlait ? Au moins lui il sait respecter une femme.
-Moi: n'oublie pas que les études doivent passer avant tout looooo. Moi je suis pas encore prête à me donner à mon homme. Il est même d'accord que je finisse les études d'abord avant de pénétrer mon jardin secret.
-Elle : va là-bas. Qui t'a dit que je vais sortir avec Angelo uniquement pour le sexe ? Je l'aime ooooooh chérie.
-Moi: ok comme tu voudras mais n'oublie pas que tu es l'espoir de ta famille. Ne déçois pas ton papa s'il te plaît.
-Elle: t'inquiète je vais pas sacrifier mon avenir pour un homme hein.
Comme prévu, le cours a pris fin à 18 h et j'ai appelé maman pour lui dire que je vais dormir chez Axelle aujourd'hui. Je veux pas me séparer de mon amie en fait. Maman a accepté mais m'a juste dit de prendre bien soin de moi et de mon amie. On a décidé de ne pas faire la cuisine ce soir à cause de ce que nous avons mangé aujourd'hui avec Angelo. Donc après avoir suivi notre feuilleton préféré "Secrets de famille" et d'autres séries sul'ordinateur de Axelle.
Le lendemain j'avais cours de 7 h à 19 h. Déjà à 6 h j'étais debout pour préparer le petit déjeuner. J'ai pas voulu réveiller Axelle qui dormait encore. Normal, car elle n'a pas cours aujourd'hui. Elle autre est en deuxième année. Heureusement que je me suis vite réveillée sinon j'allais pas trouver de place pour suivre le cours. Aujourd'hui c'est l'amphi 1500 qui nous accueille pour le cours de comptabilité privée. Après ce cours il faut que j'aille me chercher encore une place à l'amphi 20 ans pour une UE (Unité d'Enseignement) complémentaire que j'ai choisie. Franchement c'est très fatiguant ces allers-retours interminables. Non seulement certains amphis sont dans un état lamentable mais aussi les étudiants doivent se battre pour gagner une place afin de suivre un seul cours. On est où là ? Et dans tout ça que font le gouvernement et les autorités universitaires ?
Mes chers amis, c'est mon quotidien et sans l'aide de Dieu j'allais déjà craquer. Comme d'habitude à chaque pause je reste sous un arbre devant l'amphi 500 avec Axelle, mais aujourd'hui je suis seule. J'étais en plein dans mes cours quand mon phone sonna. C'était Axelle
-Elle: bonjour Grâce
-Moi: chérie t'es enfin réveillée ?
-Elle: pourquoi ne m'as-tu pas réveillée quand tu partais au cours ?
-Moi: excuse-moi mon amie, j'étais un peu en retard c'est pourquoi j'ai pas voulu te déranger.
-Elle : d'accord. Devine un peu ce que j'ai à t'annoner.
-Moi (la taquinant): ça y est ! T'es enceinte d'Angelo ? Vous vous mariez quand ?
-Elle: Tsuip . Qui t'a dit que je suis enceinte ? Laisse moi rire
-Moi: alors si t'es pas enceinte, c'est quoi la nouvelle que tu voudrais m'annoncer ce beau matin ?
-Elle: je crois que je suis amoureuse hein
-Moi: je le sais déjà hein. Donc c'est pas une nouvelle.
-Elle : arrête de te moquer de moi laaaa
-Moi: s'il te plaît Axelle, n'oublie pas ce que je t'ai dit la dernière fois après qu'on soit parti manger avec Angelo. Ne perds jamais de vu ton objectif. Ne sacrifie pas ton avenir pour un homme. Si tu l'aimes et que c'est réciproque, alors tu as tout mon soutien et ma bénédiction.
-Elle: merci chérie. Tu es là meilleure.
-Moi: Madame l'amoureuse, peut-on parler après ? L'heure de la pause sera bientôt épuisée
-Elle : ok. Ciao! Prends bien soin de toi loooooo
-Moi: merci beaucoup.
Une pensée me traversa encore l'esprit: pourquoi Martin ne donne toujours aucun signe de vie ? Ou bien a-t-il déjà trouvé une blanche et m'a oublié ? Seigneur protège mon mari ooooooh. Je veux pas le perdre. C'est avec lui je veux faire ma vie. J'ai déjà demandé à plusieurs reprises à maman de m'envoyer le numéro de son fils au cas où il l'aurait appelé, mais toujours rien. Il semble qu'il est très occupé par les études. En tout cas je l'attends de pieds fermes ici à Lomé.
Je suis allée au Restaurant du campus sud pour me ressourcer avant de rejoindre la salle de cours à 13 h pour le second cours. Tout se passe bien pour le moment. Aucune matière ne me tient tête. J'en suis très ravie. La semaine prochaine c'est l'examen je dois me concentrer d'avantage si je veux être parmi les meilleurs de la fac. Pour cela Axelle et moi, on s'est mise sérieusement au travail et nous avons pu valider toutes les matières du premier trimestre. C'était tout simplement incroyable. Tous nos efforts ont finalement payé. Axelle a décidé de fêté cela avec son chéri, son papa étant en voyage d'affaires.
Quant à moi je suis rentrée à la maison avec cette joie immense.
Quant à moi je suis rentrée à la maison avec cette joie immense.
À la maison, maman convoqua une petite réunion dans le but de mettre au parfum grand-frère Ernest de nos différents résultats à l'issue du premier semestre. Paméla et moi avions été félicité pour notre brillante réussite.
Andréa, quant à elle, n'a validé que 12 matières sur les 30. Les privilèges dont elle bénéficiait lui furent donc coupées. Elle devra désormais prendre le transport commun pour se rendre à l'Université et en aucun cas elle ne devra jamais rater un seul cours ni un seul TD. Telle était la décision de maman.
La petite a supplié maman en vain. Elle a pleuré comme une gamine. Et quand j'ai voulu la consoler, elle m'a rejetté. J'étais redevenu son ennemie. Elle m'a même déclaré une fois ceci : « Tant que tu seras dans cette maison, je n'aurai jamais la paix du cœur ».
Maman et les autres m'ont rassuré sans cela je voulais quitter déjà pour aller me louer une chambre.
L'atmosphère était devenue invivable à la maison. Andréa m'évitait toujours. C'était pire qu'avant. Tous mes efforts de me rapprocher d'elle étaient vains. Elle veut désormais s'accaparer tous les cadeaux que m'offrent maman et grand-frère Ernest. Pour éviter des disputes je lui cède tout ce qu'elle veut. Elle est devenue très jalouse de moi et ne répondait même plus à mes messages sur whatsapp. Elle est allée jusqu'à me bloquer sur facebook et whatsapp. J'ai rien dis de peur d'inquiéter maman, elle pourrait faire une crise en apprenant tout ce que me fait subir Andréa. Je ne veux pas que quelque chose de mal arrive à maman par ma faute. Je préfère donc ne rien dire à personne même s'ils soupçonnent une tension entre Andréa et moi.
Malgré cela je n'avais pas perdu la joie de vivre, j'étais toujours reconnaissante envers maman pour tout ce qu'elle a fait pour moi. Elle m'a sauvé de la mort. C'est grâce à elle que je vis à nouveau. Elle m'a redonné goût à la vie. Grand frère Ernest aussi me couvre de cadeaux comme il le peut dans le but de me faire sentir en famille. Parfois on faisait des sorties à 3: Paméla, Ernest et moi.
Pendant les congés, pour m'occuper un peu j'arrose les fleurs du jardin. J'étais en train d'arroser les fleurs comme à l'accoutumée quand Ernest m'interpella:
-Lui: ma chérie comment tu vas?
-Moi: bonjour grand frère Ernest. Je vais bien et toi ?
-Lui: je vais bien aussi. As-tu bien dormi ?
-Moi: oui oui. J'ai bien dormi et toi ?
-Lui: c'est pareil, je peux te voler une petite seconde de ton temps ? J'ai une petite surprise pour toi.
J'ai abandonné le tuyau d'arrosage puis suivi Ernest
-Moi(excitée): alors de quoi il s'agit ?
Il sort un joli collier en or d'une boîte et me le tend.
-Moi(toute joyeuse): waoh! C'est très joli. Merci beaucoup grand frère.
-Lui: m'autorises-tu à te le mettre au cou ?
-Moi : bien sûr grand frère.
-Lui: je voulais aussi que tu te fasses belle ce soir.
-Moi: on fête quoi ce soir ?
-Lui: rien, je veux juste qu'on aille s'amuser un peu toi et moi en boîte ce soir à 20 h si tu es disponible
-Moi: d'accord mais on revient vite hein. Je veux pas que maman nous gronde loooo.
-Lui: Pigé! Donc à ce soir.
Je retourne à mon occupation mais je ne cesse de contempler le collier. C'est trop beau.
Après le dîner je suis montée direct dans ma chambre me préparer pour la soirée de ce soir avec mon frère. Et pour ne pas trop éveiller les soupçons je n'ai rien dis à maman. Une heure après j'étais prête pour la boîte. On s'est bien amusé et on est revenu un peu tôt vers 21 h 30. Maman n'était pas encore rentrée.
-Moi: Grand frère Ernest, merci beaucoup pour le collier et la sortie aussi loooo.
-Lui: Je t'en prie ma grande. Bonne nuit.
-Moi: Bonne nuit
Cinq minutes plus tard on frappe à ma porte. Mais qui peut bien frapper à ma porte à pareille heure ? D'habitude à cette heure chacun est déjà en chambre. Qui ça peut bien être ?
-Moi: Oui entrez ! C'est ouvert
-Lui: Rebonsoir Grâce
-Moi: Ah grand frère, entres je t'en prie
-Lui (entrant): merci
-Moi: Mais tu dors pas ?
-Lui: Grâce je voudrais te parler d'un sujet un peu délicat.
-Moi: ok prends place alors
Il prit place à côté de moi sur le bord du lit et continua:
-Lui: Grâce depuis que tu es arrivée dans cette maison, j'ai essayé de te regarder comme ma petite sœur mais mon coeur refuse de m'obéir. Et je...
-Moi (le coupant): S'il te plaît peux-tu aller droit au but ? J'ai sommeil, je veux dormir .
-Lui: Je crois que je suis amoureux de toi Grâce.
-Moi (surprise): Grand-frère Ernest, je t'ai toujours dis de ne pas boire trop la nuit non !
-Lui: Grâce je n'ai pas bu. Je suis lucide et ce que je te dis est très sérieux s'il te plaît
-Moi : S'il te plaît, sors de ma chambre.
Il me poussa sur le lit et commença par se défaire de son jean. Je n'ai aucune force pour lui résister. Il écarta mes jambes et m'a pénétré d'un coup sec. Je pleurais, je le suppliais d'arrêter mais il était indifférent à mes cris de détresse.
A SUIVRE…
Ecrit par El Capo