BRAVE ORPHELINE (Ep 10)

BRAVE ORPHELINE (Ep 10) | AfroRaise

 

***GRÂCE EKLOU***

 

Pour une surprise c'en était vraiment une. Je n'en reviens toujours pas de revoir mon fils après tant d'années. Il a vraiment grandi et je suis aussi heureuse qu'il soit bien accompagné d'une resplendissante femme blanche. Donc j'aurai des petits enfants métisses hein. Waooooooooooh c'est génial ça.

 

Après les avoir quitté j'ordonnai aux cuisinières de me préparer un petit quelque chose pour accueillir mon fils qui était de retour.

 

-Moi: Svp je veux 100% togolais looooo. C'est bien compris j'espère ?

-Une cuisinière: Oui madame.

 

Puis je me rendis dans le bar du resto chercher de la bonne bière fraîche à mes invités.

 

Quelques minutes plus tard les serveuses reviennent avec deux plats de foufou et également deux plats d'akoumè (pâte), quitte à mon fils et sa fiancée de faire leur choix.

 

-Kenza (s'adressant à mon fils): Chérie (elle lui montrait du doigt le plat de foufou) on n'a jamais mangé ça là bas non ? Ou bien je me trompe.

-Idelphonse: Ma chérie fais-toi plaisir, les deux nourritures sont des plats typiquement togolais. Alors ne te fais pas prier. Moi j'ai très faim

-Kenza: Je sais que ça (indiquant le plat d'akoumè) c'est la pâte et j'en ai déjà mangé avec toi à Casablanca et l'autre là comment on l'appelle ?

-Idelphonse:......

-Moi (riant): Mon fils ta femme te parle non ?

-Idelphonse: Maman tu m'as toujours appris qu'on ne parle pas la bouche pleine. Alors puis-je manger en paix ?

-Kenza (l'air triste):  Mais chéri.......

-Moi: Ma fille on appelle ça foufou

-Kenza: Comment on le prépare ?

-Moi: Généralement c'est fait à base d'ignames et quelques fois de manioc aussi. Il n'y a pas ça chez vous au Maroc ?

-Kenza: Euh je ne crois pas. Dites: C'est vraiment délicieux comme la pâte ?

-Moi: Kenza la nourriture va se refroidir si tu ne manges pas vite. Tu l'apprécieras après l'avoir goûté.

 

Ils ont mangé puis après nous nous sommes rendus dans ma nouvelle villa située en face de l'école primaire "Le levant" toujours à Agoè. Et oui jai une nouvelle villa, que cela ne vous étonne pas hein. Ceci est le fruit de dure labeur. Si j'avais croisé les bras espérant que la manne tomberait encore du ciel comme à l'époque de Moïse dans la Bible je n'aurai pas tout ce que j'ai aujourd'hui. Je suis passée du statut de responsable des cuisiniers à principale gérante après 10 longues années. Je suis aujourd'hui dans la quarantaine et je n'ai rien à envier à ces richards qui abondent un peu partout dans ce quartier.

 

C'est juste l'année dernière je me suis installée ici. Je dois organiser une grande fête pour célébrer le retour de mon fils et ma renaissance. Oui je n'aurais jamais cru que la vie pourrait à nouveau me sourire, moi que le monde avait rejeté me voilà en train d'ascensionner. Je suis vraiment au comble de mon bonheur. Avec le temps les plaies du passé ont fini par se cicatriser elles-mêmes et me voilà transfigurée.

 

J'ai voulu installer le jeune couple dans deux chambres distinctes mais ils ont préféré être ensemble pour ne pas se quitter des yeux. Ah l'amour quand il nous tient. Ça se voit tout de suite que ces deux jeunes s'aiment fort mais je dois m'en assurer. Pour cela il me faut parler avec mon fils, et quant à Kenza il suffit juste que je l'observe. Si elle est vraiment une bonne femme pour mon fils je le saurai. J'étais scotchée à ma série "Maîtresse d'un homme marié" quand mon téléphone se mit à vibrer dans mon sac. Mais qui ça peut être à pareil moment ? Il ne sait pas qu'on ne dérange pas les gens après 20 h ? Je vis s'afficher sur l'écran un numéro avec l'indicatif +33. D'abord j'ai beaucoup hésité avant de décrocher l'appel

 

~~~~~AU TÉLÉPHONE~~~~~

 

-Moi: Allô

-La voix: Oui allô, bonsoir mon amour

-Moi (surprise): Mon amour ? Monsieur vueillez déclinner votre identité svp. Qui êtes-vous et comment avez-vous eu mon numéro ?

-La voix: J'espère que tu gères bien mon restaurant hein ?

-Moi: Votre restaurant comment ça ? Écoutez monsieur, je ne suis pas d'humeur à plaisanter. En plus j'ai eu une dure journée au boulot. Donc pour la dernière fois je vais vous prier d'aller droit au but en me donnant votre identité

-La voix (riant): Ma chérie stp ne t'enflamme pas pour ça, on va pas se chamailler comme des ado...

-Moi: Monsieur je vais raccrocher

-La voix: C'est Martin. Mon nom est Martin LAWSON. Ça te dit quelque chose ?

-Moi (surprise et contente): Mais mon Dieu, c'est pas possible. C'est vraiment toi Martin ?

-Lui: Oui c'est bien moi. Je t'appelle juste pour te remercier d'avoir accepté la lourde responsabilité de gérer mon restaurant en mon absence et aussi t'informer que je serai au pays dans deux jours.

-Moi: Attends une minute, tu veux me dire que tu es le vrai....c'est pas vrai.

-Lui: Si si "DOLCE PLAZZA" m'appartient et l'ancien gérant est un ami à moi. Dès que je serai là on va discuter d'accord ?

-Moi: D'accord. Merci beaucoup pour l'appel Martin.

-Lui: Donc tu ne m'appelles par les noms mignons comme avant ?

-Moi: Stp Martin quand tu seras là on va parler, n'est-ce pas ce que tu viens de dire ?

-Lui: Hummmmmm

-Moi: Bonne nuit alors

 

Non mais je rêves ou quoi ? Donc il savait bien ce que j'endurais mais il n'a même pas levé le petit pouce pour m'aider. Hummm vraiment les hommes sont trop cruels quoi. Je devrais me réjouir mais je ne le suis pas et c'est tout à fait logique non ? Comment tu peux prétendre aimer une femme et tu la laisses moisir dans la galère alors que tu pouvais faire quelque chose pour sécher ses larmes. Est-qu'il m'aimait vraiment comme il le criait sur tous les toits ? Je ne crois pas. En tout cas je l'attends de pieds fermes ici. Il va m'entendre.

 

***Martin LAWSON***

 

Ouf je suis tellement soulagé de l'avoir enfin entendu. Sa voix me manquait énormément. Je suis sûr que je lui ai aussi manqué. J'ai tellement hâte de la revoir. C'est vrai qu'on vieillit un peu mais ne dit-on pas que l'amour n'a pas d'âge ? Et puis 49 ans est-ce trop ? Je ne crois pas. Non. Je compte honorer la promesse qu'on s'est faite quand on était encore plus jeune.

 

Mais....j'ai un sérieux problème là: que ferai-je de ma blanche et de mes trois enfants ? Ça sent pas bon hein, pas du tout bon. Je les aimes très fort mais je veux reconquérir ma Grâce.

 

 

*****DEUX JOURS PLUS TARD*****

 

Le jour-J est enfin arrivé, je prépare ma valise et fis un câlin à mes trois fils, le premier vient d'avoir 18 ans, le second en a 12 et le troisième 8 ans. Quand tout était enfin prêt ma femme Ida m'accompagna jusqu'à l'aéroport où m'attendait le premier vol prévu à 8 h heure de paris et 6 h temps universel.

Pour ne pas éveiller les soupçons car connaissant bien le talent de fouineuse de ma femme je lui dis tout simplement que je pars voir seulement mes parents et que je serai de retour dans peu de temps.

 

Heureusement qu'elle m'a cru. En fait si tout va bien je ne comptes plus retourner à Paris. Ma femme me colle trop quoi et le pire ce sont mes enfants qui sont très impolis envers moi. Ils me parlent comme si je suis leur égal. Au moins le benjamin n'est pas comme ses deux frères.

En tout cas bon débarras Ida, va te teouver un homme que tu pourras contrôler à chaque instant. Moi je suis un défenseur de la liberté.

 

Déjà à 14 h j'étais déjà à Lomé. Waooooooh, que c'est bien de revenir sur sa terre natale après tant d'années. Lomé a vraiment changé hein. Je n'arrive pas à croire ce que mes yeux contemplent. Vraiment les autorités sont à féliciter hein.

Bon trêve de bavardage, il me faut en même temps appeler ma bien-aimée et je ne bougerai pas tant que Grâce ne se remettra pas avec moi. Pour ça je suis prêt à tout. Même étant hors du pays je suis au parfum de plein de choses la concernant et si elle refuse d'obtempérer je risque de balancer tout cela à la presse et sur les réseaux sociaux. Ça va vraiment jaser.

 

Je compte bien exploiter toutes ces précieuses informations pour reconquérir ma femme Grâce. Elle est mienne pour la vie et rien ni personne ne pourra nous séparer. Je vais sans plus tarder l'appeler pour prendre rendez-vous avec elle.

-Moi: Allô bonsoir ma chérie. Comment tu vas ?

-Elle: Qui êtes-vous et de quel droit vous vous permettez de m'appeler chérie ? Qui vous a donné mon numéro ? Ô je vois, on vous a envoyé hein. Dites à celui qui vous a envoyé que vous m'avez pas trouvé. Bye

 

Elle vient de couper l'appel ou bien j'hallucine ? Elle est donc devenue si arrogante au point de ne plus reconnaître ma voix ? Elle ne reconnaît plus la voix de son amour de toujours ? Eh Grâce tu t'amuses avec le feu hein et tu risques de te brûler quoi. Je vais la rappeler et qu'elle le veuille ou non, elle va m'écouter. C'est dans son intérêt. Je relance alors son numéro mais cette fois-ci elle a carrément éteint le téléphone. Patience Martin, elle est juste un peu stressée. Ça lui passera bientôt. En fait je la comprends bien car c'est pas chose facile de gérer un si grand restaurant qui accueille par jour des centaines de visiteurs. Je vais la rappeler plus tard.

 

Pour l'heure je dois me trouver une bonne cachette. Voyons voir: quel hôtel de Lomé sera-t-il à la hauteur de mes attentes ? Je crois que je vais faire un tour à "KING SALOMON GARDEN". J'ai eu à entendre plein de bonnes choses sur cet hôtel déjà. J'y passerai au moins un ou deux mois, mais tout dépend de l'allure que prendra ma relation avec Grâce. Si elle se montre très docile je crois qu'un petit mois me suffira largement.

 

Arrivé à l'hôtel je fis une réservation pour un mois et payai en liquide, après quoi je montai dans ma chambre pris un bon bain. Le "Room Service" m'a servi un bon plat de crevette sautée que je délecté avant d'endormir plus tard.

 

 

*LE LENDEMAIN*

 

 

***GRÂCE EKLOU***

 

Mais qui est cet homme qui se donne ce culot là de me harceler comme ça au téléphone ? Où est parti le respect dans ce pays ? Donc maintenant quand on appelle une inconnue on se comporte envers elle comme si c'était une ancienne connaissance ? En tout je ne m'inquiète même pas pour ça. Tôt ou tard je découvrirai qui c'est.

 

Bon je vais descendre pour le petit déj, mon fils et sa femme doivent déjà m'attendre.

 

*AU SALON*

 

-Kenza: Chéri, ta mère ne prend pas le petit déj avec nous ?

-Idelphonse: C'est pas son genre, je vais aller voir si tout va bien. Ah la voilà qui descend même.

 

-Moi (arrivée à leur niveau): Bonjour les enfants comment vous allez ?

-Idelphonse: Bonjour ma ravissante maman. On a cru que t'allais pas descendre hein

-Kenza: Bonjour madame, ah pardon maman. Je crois qu'il faut vite m'habituer à vous appeler maman. Je suis déjà habituée avec le "madame"

-Moi: T'inquiète c'est pas grave ça viendra tout seul. Alors ma fille comment était ta première nuit en dehors du Maroc ?

-Kenza (souriante): J'ai passé une merveilleuse nuit aux côtés de mon adorable chéri. N'est-ce pas mon Prince ?

-Idelphonse: Si c'est vrai sauf que ....

-Moi: Dis-moi mon poussin, il y a eu quoi ? Non, attends ne me dites pas que vous l'avez fait ?

-Kenza: C'est vrai ?

-Idelphonse: Mais maman !

-Moi (riant): Quoi mon fils ?

-Idelphonse: Rien maman

-Moi: Allez ! Fais pas cette tête, je plaisantais. Je te connais très bien et je sais que t'es pas comme ça

-Kenza: Pour le moment nous allons nous préserver jusqu'au mariage madame, euh maman. Donc rien ne s'est passé. Vous pouvez vous rassurer

-Moi: Je sais. C'était juste pour vous taquiner un peu. Je vous fais confiance.

-Kenza: Merci ma....man. Merci maman. Yes, maintenant j'ai réussi à dire maman

-Moi: Je t'en prie ma fille.

-Moi (m'adressant à mon fils): Fils dis-moi: vous avez prévu quelque chose pour aujourd'hui ?

-Idelphonse: Rien de particulier. Bon à mon niveau rien mais je sais pas trop si Kenza a un programme particulier

-Kenza (excitée): Oui au fait je voudrais découvrir un peu cette ville

-Moi: Bon là je vais vous envoyer mon chauffeur qui vous accompagnera

-Idelphonse: Vous ?

-Moi: Oui, elle ne peut quand même pas sortir seule comme ça. Tu vas lui tenir compagnie. Au moins elle se sentira en sécurité

-Idelphonse: Ok mais pas besoin de chauffeur dans ce cas. J'ai passé plus de temps à l'extérieur mais je me rappelle encore de certains endroits clés que je pourrais la faire découvrir.

-Moi: Super alors. Je vous laisse. Amusez-vous bien mes enfants

-Kenza: Bonne journée maman.

-Moi: Merci ma fille.

 

J'ai pris les clés de ma voiture puis me rendis à Dolce Plazza. Un homme était dans le hall du restaurant. On dirait qu'il s'agit d'un client. Mais il n'est que 7 h 30 et à cette heure nous n'ouvrons pas. Je vais m'approcher pour en savoir plus sur sa présence si matinale. Plus j'avançais, plus j'avais très peur. Une seule question me torturait l'esprit c'est de savoir si c'est l'inconnu qui me harcele tant au téléphone ou un quelconque visiteur. Une fois arrivée à son niveau:

 

-Moi: Bonjour monsieur. Euh excusez-moi mais nous ouvrons à partir de 8 h. Si ça ne vous dérange pas vous pouvez repasser dans 30 minutes.

-L'inconnu:....

-Moi: Monsieur vous m'écoutez ?

-L'inconnu: Jusqu'à quand va durer cette comédie Grâce ?

-Moi (Sursautant): Mais.....vous co......

-L'inconnu: Ne me dis pas que tu as perdu la mémoire au point d'oublier même ma voix hein.

 

Sur ce il enleva ses verres fumées qui cachaient ses yeux.

 

-Moi (me couvrant la bouche avec mes deux mains): C'est pas possible. C'est bien toi ?

-L'inconnu: Oui tu ne rêves pas c'est bien moi en chair et en os. J'ai même tenté de te joindre la dernière fois mais tu étais vraiment très agressive. Dis-moi: tu n'es pas contente de me revoir ?

-Moi: Bien sûr que je me réjouis de ta venue Martin, mais c'est une surprise de te voir ici à pareil moment.

 

Il s'est levé et a voulu m'embrasser mais je l'ai stoppé

 

-Moi: Stp Martin, arrêtes

-Lui: Mais chérie on s'aime toujours non ?

-Moi: Si mais...

-Lui: Et pourquoi tu me rejettes alors ?

-Moi: Stp n'allons pas trop vite en besogne. Tu as...

-Lui: Chérie je sais ce que tu ressens. Je t'ai laissé sans signe de vie et je réapparais d'un jour à l'autre. Je comprends parfaitement ta réaction. Mais donnons-nous une nouvelle chance mon amour

-Moi: Je suis désolé, ça peut pas marcher comme ça.

-Lui (mettant ses mains en poche): Ah bon ? Et pourquoi ? Tu t'es mariée c'est ça ?

-Moi: J'ai un fils maintenant

-Moi (lui criant dessus): Tu n'imagines même pas toute la souffrance que j'aen endurée quand tu m'as abandonné seule ici à Lomé pendant que tu menais la belle vie de l'autre côté de l'hexagone. Tu ne peux imaginer. Et stp arrêtes de me harceler. Ça ne marchera plus

-Lui (se rapprochant de moi): Et que fais-tu alors des belles promesses qu'on s'était faite il y a 25 ans déjà ?

-Moi: Excuse-moi le travail m'attend. Bonne journée monsieur

-Lui: Grâce tu es en train de t'aventurer sur un terrain bien miné et tu ne t'en sortiras pas indemne.

 

Je ne l'écoutait même plus j'ai continué mon chemin pour me retrouver dans mon bureau. Je me mis à pleurer. Mais pourquoi les hommes sont si cruels ainsi ? Il veut qu'on se remette ensemble après m'avoir abandonné ici ? Non non non je dois être en train de rêver. Il n'aura rien de moi. Ça il peut s'en assurer.

Je me mis alors à la tâche. Ce pauvre con ne peut quand même pas gâcher ma journée. J'étais concentrée sur mon poste de travail quand mon téléphone me signala un nouveau message. Je prend le téléphone et constatai qu'il s'agit d'un message whatsapp du numéro avec lequel ce psychopathe m'appelait.

 

"Mais c'est pas possible, il peut pas me faire ça bon sang ! Il est malade ou quoi ? Comment peut-il oser ? " Je vais l'appeler tout de suite. Il va me le payer très cher. Je sais pas si c'est sa richesse qui lui monte à la tête ou s'il a bu mais je vais le remettre à sa place.

 

-Moi (furieuse): Mais tu es malade ou quoi ? Qu'est-ce qui te prend au juste Martin ?

-Lui (rire moqueur): Heureux de savoir que tu as aimé les images que je viens de t'envoyer.

-Moi (plus furieuse): Tu n'es qu'un sale con toi

-Lui: Maintenant écoutes-moi très bien. Tu feras exactement ce que j'ordonne sinon toi-même tu connais la presse de notre pays et sans oublier le buzz que ça fera sur les réseaux sociaux

-Moi: Que veux-tu de moi Martin ?

-Lui: Voilà j'aime quand tu raissone en personne responsable. Retrouve-moi dans exactement une heure ou bien je t'expose au monde entier. Tout le monde saura la sale pute que tu es.

-Moi: Où dois-je te rencontrer ? Allô, Allô....

 

Merde, il m'a raccroché au nez ! Mon Dieu s'il fait ça je suis foutue. J'étais vraiment désorientée. Je ne savais plus où mettre ma tête, je tournais en rond dans le bureau et je transpirais malgré le climatiseur qui était toujours en marche. S'il balance ces photos je sais plus si je peux encore rester un seul instant dans ce bas monde. En fait il s'agit de quelques photos nues de moi que je lui avais envoyées quand on était encore qu'au début de notre relation. C'était l'année qui a suivi notre rencontre. J'habitais encore notre ancienne villa avec ma mère.

 

~~~~~FLASH BACK~~~~~

 

Un soir je suis revenu très fatiguée de l'école et je reçus un appel de Martin me demandant de le rejoindre chez lui à la maison. Il me disait vouloir profiter de l'absence de ses parents pour s'amuser avec moi

 

-Moi: Stp bb je suis très très très épuisée. En plus on s'était dit qu'on allait rien tdnté jusqu'à notre mariage non ?

-Lui: Oui mais là, j'ai cruellement envie de toi quoi.

-Moi: Desolé mon chéri je ne suis pas encore prête

-Lui: Hummmm. Veux-tu me rendre alors un tout petit service ? Et ça me ferait énormément plaisir

-Moi: Vas-y je t'écoute.

-Lui: Ok. Étant donné que tu me refuses ton corps, peux-tu au moins m'envoyer une photo sexy de toi ?

-Moi: Quoi ? Mais tu es tombé sur la tête ou quoi ?

-Lui: Stp chérie fais-moi plaisir laaaaa

-Moi: Hummmm. Je vais y penser. Je ne te promets rien

-Lui: T'as pas besoin de réfléchir mon amour. On s'aime ou pas ? Fais-le par amour je t'en prie.

-Moi: Ok là tu vas espérer jusqu'au week-end quand j'aurai un peu de temps je te les envoies

-Lui: Pourquoi jusqu'au week-end ? Hein ? Stp mon amour

-Moi: Ok demain vers 22 h tu me rappelle je t'envoie ça

-Lui: Cool tu es vraiment chouette. À demain alors

-Moi: Bye

 

Le lendemain on avait seulement le sport le soir donc j'ai laissé mon phone à la maison et ce n'est qu'après mon retour que je vois ses nombreux appels manqués et messages. Je courus alors dans les toilettes pour prendre les photos qu'il m'a demandées. J'avais fais des prises dans toutes les positions possibles. Et à 22 h comme prévu je lui envoyai les photos et il m'a juste dit "merci bb". Ma mère était au boulot et n'est revenu qu'après 22 h.

 

~~~~~FIN DU FLASH BACK~~~~~

 

Aooooo mon Dieu si je savais que ces photos allaient me mettre dans une telle impasse aujourd'hui je n'allais jamais les faire ni même les lui envoyer. Hummmmm. J'avais mes deux mains sur ma tête et pleurais. Mon phone se mit à sonner de nouveau et c'est encore lui

 

-Moi (en larmes): Allô Martin stp ne me fais pas laaaaa

-Lui: Retrouve-moi à l'hôtel KING SALOMON GARDEN

 

Puis il a coupé l'appel. Il sonnait 8 h 30 et il me reste encore 30 minutes. Je sortis quitrai en même temps le bureau et pris ma voiture pour me rendre au lieu indiqué. Je conduisais comme une folle sur la route. J'ai même été arrêtée par un policier pour avoir violé un feu rouge. Il voulait me retenir jusqu'à l'arrivée de son supérieur

 

-Moi (le suppliant): Svp chef, c'est une question de vie ou mort. Je dois me rendre tout de suite à l'hôtel KING SALOMON GARDEN qui est à côté de l'aéroport là.

-Policier: Et c'est pourquoi tu vas conduire comme une folle comme ça ?

-Moi: Pitié svp

-Policier: Madame on n'est pas en Europe ici. C'est pitié je vais manger ?

-Moi: Ah je vois ! Combien voulez-vous ?

-Policier: Donc maintenant tu penses m'acheter avec ton sale argent là ? Ok je vais la voiture en fourrière.

-Moi: Pardon chef c'est pas ce que je voulais dire. Vueillez m'excuser.

-Policier: Bon tu donnes combien ?

-Moi: Tenez voici 10.000 F. Svp maintenant laissez-moi passer je suis déjà trop en retard

-Policier (se tenant aux garde à vous): Madame, passez , passez. Soyez plus prudente hein

 

Hummmm. Voici donc la réalité du pays hein. La corruption c'est partout. Je suis contre ce fléau mais en de pareille situation il faut souvent faire appel à toutes ses armes puissantes surtout l'argent. C'est très important.

 

Je repris mon chemin pour arriver à l'hôtel à 8 h 55 puis demandai à la réception si un certain monsieur Martin LAWSON était là. À ma grande surprise on me fit savoir qu'il m'attendait. On m'indiqua sa chambre et je m'y suis rendu. J'ai toqué à la porte et je l'entendis répondre:

 

-Lui: Entres c'est ouvert

 

Dès que je suis rentrée il s'est levé pour m'embrasser mais je l'ai encore refoulé cette fois.

 

-Moi: Arrêtes Martin. Dis-moi plutôt pourquoi tu m'as fqit venir ici ? Et aussi après ça je voudrais récupérer mes photos

-Lui (rire moqueur): Chérie, tu n'es pas en position de réclamer quoi que ce soit. Alors tu vas me faire le plaisir de poser tes fesses et m'écouter attentivement

-Moi (m'asseyant): Hummmm.

-Lui: Tu sais chérie....

-Moi: Ne m'appelle pas chérie car je ne suis pas ta femme. Pigé

-Lui: Hahahahahahaha. Ne me fais pas rire chérie.

-Moi: Marin je t'ai.....

-Lui (sur un ton sévère): La plaisanterie est terminée. Alors tu vas m'écouter. Tu sais très bien ce qui arrivera si tu me désobéis non ?

-Moi (les larmes aux yeux): .....

-Lui: Ok c'est bien. Je prends ton silence pour un oui. Alors ouvres grand tes oreilles: J'ai vraiment envie de me faire tailler une bonne pipe là maintenant et je sais que tu sais bien t'y prendre. N'est-ce pas chérie.

-Moi (toujours en larmes): Martin non pas ça stp

-Lui (défaisant son jean): Oh que si tu n'as pas le choix. À moins que tu m'obliges à utiliser la force. Et puis n'essaie même pas de crier hein. Ça ne vaut pas la peine.

 

Sans plus attendre ma réponse il se saisit de moi puis me jetta violemment sur le lit, me déshabilla et introduis son gros zizi dans ma bouche. Il accélérait ses mouvements de va-et-vient au point où je commençais à étouffer. Au bout de 15 minutes je reçus au fond de ma gorge sa semance. Il m'obligea à tout avaler. Puis ensuite pris pour cible mon Ajardin secret. Ses coups étaient très violents et en plus je n'avais pas la force de me dégager de son emprise.

 

A SUIVRE…

 

 

Ecrit par El Capo

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