AUCUNE LIMITE (Ep 9)

Au retour, j'ai parler de TOUT avec Isabella. Elle était trop heureuse pour moi.
Léon aussi a parlé avec Raphaël qui est aussi très heureux pour nous. Juste nous
quatre sommes au courant pour Léon et moi.
Ce matin, je me dirige vers la chambre de mon prince pour le réveiller. C'est
devenu un travail très jouissant pour moi. Je pénètre dans sa chambre et le
trouve toujours au lit entrain de dormir. Je ferme soigneusement la porte et me
glisse dans son lit. Je lui fait un bisou sur la joue et il se réveille
-lui(sourit): j'adore tes réveilles ma princesse !
Il se retrouve sur moi et tente de m'embrasser mais je l'arrête
-moi: pas si vite ! On est dans le château n'oublie pas. Et tu dois être prêt
dans quinze minutes pour le petit déjeuner.
-lui: t'inquiète. Juste cinq minutes me suffit
-moi: Léon....
Il dépose des pluies de baisers dans mon cou. On s'est juste embrasser longtemps
avant qu'il ne décide de mettre fin à ce baiser difficilement.
-moi(entre chaque baisers) : arrête Léon.... Tu...sera... En retard...
-lui: si ça ne tenait qu'à moi, même trois heures, on ne bougera pas de ce lit.
Je le pousse et le tire pour qu'il sorte du lit. Il résiste.
-moi: allé Léon, t'es pire qu'un gamin
-lui: un bisou, et je me lève.
-moi: non!
-lui: OK
Il résiste jusqu'à ce que je ne lui donne son fameux bisou. Il se lève enfin et
va sous la douche. Je sors toute souriante et va dans la salle à manger.
Quelques minutes après, toute la famille royale s'est installée et on commence
par les servir. Je suis debout derrière mon prince pour le servir.
-la Reine : Léon, j'ai appris que tu étais parti en week-end dans la maison au
bord de la falaise ?
Ma respiration fait un raté. Je manque de m'étouffer. Léon ne bronche pas. Il
est resté quelques secondes sans bouger avant de reprendre son air normal.
-lui: je vois que les nouvelles vont vite...
-la Reine : j'ai mes oreilles partout. Tu y était avec qui?
-Léon : on ne vous a pas informé à ce propos ?
-la reine : j'ai pas voulu savoir parce que je suis sûre que c'était encore une
de tes aventures comme toujours. Mais je crois qu'il est temps que tu y mette
fin. Tu grandis et il te faut une princesse. J'ai cherché à savoir qui était
l'autre princesse du bal masqué en vain. Donc j'ai arrangé un rendez-vous pour
toi et la princesse Sophia, la petite soeur de la princesse Laria, la femme de
Raphaël ici présente. Tu vas l'honorer j'espère ?
-Léon : oui mère.
La bonne nouvelle est que la reine ne m'a toujours pas reconnu. La mauvaise est
que Léon a accepté tranquillement ce rendez-vous. Il va me sentir lui là.
J'ai envie de lui arraché les yeux et comme sa, on verra comment il va faire
pour trouver son chemin jusqu'à aller à ce rendez-vous. Il m'énerve trop.
Raphaël lui jette un léger coup d'oeil mais il a toujours sa tête baissée dans
son assiette. Il ose même me demander d'aller lui chercher un vers d'eau dans la
cuisine. Parfait, il veut un verre d'eau, alors il l'aura. Je parts lui chercher
son eau dans laquelle je dissous une énorme quantité de sel. Je le lui rapporte
avec un sourire aux lèvres. À peine il porte le verre à la bouche qu'il tousse
fort, on dirait qu'il a la tuberculose hahahaaa....
-la reine (inquiète) : ça va Léon ?
-lui: euh....oui...ça va....
Il me jette un regard d'incompréhension et je lui souris malicieusement. Il se
lève avec son verre et me demande de le suivre après s'être excusé auprès des
autres, normal, je suis sa servante personnelle. Raphaël bouffe de rire se
doutant sûrement que je lui ai fais quelque chose pour me venger. On se dirige
vers la cuisine et à peine on y pénètre qu'il me plaque contre la porte après
l'avoir fermée à clé.
-lui(visage innocent) : je peux savoir ce que j'ai fais pour mériter sa?
-moi(sec): tu me le demande ?
-lui(sourit) : ah, je vois. T'es jalouse c'est sa hein? Hahahaa... T'es trop
mignonne.
Il tente de m'embrasser mais je l'arrête.
-lui: Mon amour, si j'ai accepté c'est juste pour pas que ma mère me soupçon
pour quelque chose vu qu'elle sait aussi pour le week-end...
-moi(voix désolée): oh... J'y avais pas pensé...
-lui(sourit) : normal, la jalouse t'as aveuglé. Mais t'inquiète, je compte me
venger aussi
Et la, avant que je ne puisse comprendre, il commence par m'embrasser tout en
dirigeant sa main sous ma robe.
-moi: arrête Léon.... Quelqu'un peut nous surprendre....
-lui: Shuuut! Pas si tu te tais...
Il glisse ses doigts en moi. Il est vraiment fou ce type. Je mourrais de
plaisir. Un moment, quelqu'un essaie d'ouvrir la porte. Je m'agrippe à lui pour
qu'il s'arrête mais nonnnn. Monsieur continue toujours en plus, par accélérer.
Un vrai têtu ! Quelques instants, la personne de l'autre côté semble repartir
alors je trouve la force pour repousser Léon
-moi: ça va pas non ! Comment tu peux me faire subir ces genres de choses alors
que tu sais que quelqu'un peut tomber sur nous?
-lui(sourit) : tu gémissais légèrement donc j'en déduit que t'as aimé tout
autant que moi. Et donc le mot "subir" n'a pas sa place. En plus, j'avais fermé
la porte à clé, personne ne pouvais entrer.
-moi: tu es un vrai malade sérieux
-lui: hahahaaa... C'est toi qui me rend malade. Je suis ton malade adoré... Bon,
j'y vais. Prend soin de toi. Je t'aime.
Il essaie de m'embrasser encore mais je l'esquive. Il sourit et part. Vraiment,
il s'en fou de tout lui mais en même temps, j'ai aimé aussi hein, mais ce n'est
pas une raison non plus.
Tard dans la journée, j'étais en cuisine quand Mona rentre, l'air très inquiète.
-moi: t'as un problème ?
-elle : moi non. Mais toi, peut-être.
-moi(sourcils froncés) : comment ?
-elle : la reine demande à voir la servante personnelle du prince Léon, donc toi
Rose.
-moi(choquée): MOI? Pourquoi ?
-elle : je l'ignore. Tu sais, on ne s'apprécie pas trop mais fais attention à
toi. C'est vraiment la première fois que la reine tient à parler avec une
servante.
-moi: t'inquiète. Et merci beaucoup. J'y vais.
J'essaie de paraître normale mais j'ai la peur dans le ventre. Que pouvait-elle
avoir à me dire?
Malgré que j'avance à petit pas, je suis un peu trop vite arrivée devant la
chambre de la reine. J'ai tellement peur que je tremble de tous mes membres.
Calme-toi Rose, elle ne peut pas te manger tout crue. Il faut juste que je
réussisse à paraître normale et tout ira bien, d'autant plus que j'ignore ce
qu'elle a à me dire. Je toque et entends un "entrez" avant de poser ma main sur
le poignet de la porte, ouvre et pénètre dans la chambre. Je la retrouve assise
dans un grand fauteuil en cuire. Elle me regarde de la tête aux pieds avant que
son regard ne s'attarde sur mon bracelet en or que j'ai au poignet. Je lutte
fort à l'intérieur pour paraître normale.
-moi(révérence) : sa majesté m'avais demander ?
-elle: c'est toi la servante personnelle de mon fils Léon ?
-moi: en effet sa majesté.
Elle me fit signe de s'assoir en face d'elle, son regard toujours sur mon
poignet. Une fois assise, elle reprend
-elle : joli bracelet !
-moi: merci beaucoup votre altesse.
-elle : je t'en prie... Ainsi donc c'est toi la servante personnelle de Léon,
comment trouves-tu mon fils?
-moi(toujours serein) : je ne vois pas de quoi votre altesse fait référence.
-elle: c'est pourtant claire. Tu es une jeune femme et mon fils est un très beau
jeune homme et très riche et puissant. Je me trompe ?
-moi: chacun à un charme particulier
-elle : et comment trouves-tu celui de mon fils?
-moi: imposant comme pour tous ceux qui ont le sang royal dans leur veine
-elle : intéressant ! Il a l'air changé ces derniers temps. Tu sais pourquoi
peut-être ?
-moi: votre altesse, je ne suis que sa simple servante.
-elle: exactement!!! Tu n'es QUE sa servante personnelle... Dis-moi quel est le
symbole de la famille royale ?
-moi: le feu votre majesté.
-elle : très intelligente. Et qu'est-ce qui arrive à une mouche qui essaie de
voler trop près des flammes d'un feu?
Quoi ? Elle me compare à "une mouche" ? J'ai vraiment envie d'exploser mais non.
Je ne vais pas lui faire ce plaisir.
-moi: elle finit par mourir, brûler.
-elle(sourit) : c'est exacte ! Tu es très intelligente donc tu m'as compris plus
que parfaitement je crois. Tu peux te disposer.
-moi(révérence) : merci sa majesté.
Je sors enfin de cette chambre. J'ai tellement la rage. Elle vient de me mettre
en garde contre Léon. Et bien chère "belle-mère" méchante, cruelle, sans coeur,
si tu pense qu'avec tes menaces tu vas nous séparer, tu te fous le doigt dans
l'oeil jusqu'au cou.
Après le dîner, je prends ma douche, porte ma nuisette sur laquelle j'ai porté
un gros gilet et me rends dans la chambre de mon prince. Je toque, à peine il
m'ouvre qu'il me plaque contre la porte après l'avoir fermée tout en embrassant
mon cou
-lui:humm...comme tu sens bon mon amour....
-moi: minute Léon....
-lui(entre chaque baiser): shut ! Tais-toi un peu s'il te plaît... Tu m'as trop
manqué.... Une seconde.... sans toi.....me parait comme une éternité...
-moi: Léon... La reine....ta mère est au courant pour nous.
Il se stoppe net et me regarde avec surprise et interrogation.
Il me prend par la main et on part s'assoir sur son lit. Il passe une main sur
son visage et dans ses cheveux avant de prendre un visage sévère.
-lui: comment tu le sais?
-moi: ce n'est peut-être qu'une supposition... Mais....
Je lui raconte la discussion que sa mère et moi avions eu. À la fin, il me prend
les mains et prend un air très inquiet
-lui: ma princesse, j'ai peur que oui, effectivement elle est au courant pour
nous. Et Écoute-moi bien s'il te plaît, je ne sais pas ce qu'elle a en tête,
elle n'est pas méchante mais c'est vraiment une mère poule. Elle tient coûte que
coûte à ce que je me marie avec une princesse pour conserver la richesse. Ce que
je n'approuve pas et maintenant qu'elle sait que c'est peut-être toi qui serait
la cause, elle va essayer peut-être de nous séparer par tous les moyens. Je t'en
supplie ma princesse, fait grand attention à toi à présent s'il te plaît. Je ne
supporterai pas qu'il t'arrive quelques choses de mal. Je ne me le pardonnerai
jamais qu'il arrive un mal à une personne qui m'est chère par ma faute encore
une seconde fois...
-moi(sourcils froncés): comment encore une seconde fois?
-lui(profond respiration) : ma princesse Rose, je suis coupable de la mort de
mon père.
-moi(gros yeux): quoi?
-lui(visage triste) : oui, c'était un accident qui est arrivé par ma faute... Ma
mère a raison de dire que je détruit tout ce que mes mains touchent pour enfin
conduire les innocents à mort
-moi: explique moi s'il te plaît
-lui: il y'a longtemps de cela, je n'étais qu'un jeune ado en pleine crise
d'adolescence. Seul mon père pouvait me supporter et me contrôler. Un soir, j'ai
voulu sortir en boîte avec des potes mais il me l'avait refusé. J'étais parti en
douce et j'ai pris sa voiture pour des réunions d'affaires. De retour, j'ai fait
un accident avec sa voiture mais du moment où j'étais de retour sain et sauf et
que la voiture n'avait pas eu des égratignures j'ai plus fais attention. Le
matin, alors qu'il partait à une réunion très pressée, son chauffeur, ses deux
gardes du corps et lui on pris cette même voiture et sans faire trop
attention... À mon réveil, j'ai appris qu'ils ont eu un grave accident mortel.
Cause, les freins ont lâché. C'était une grave erreur que je ne me le
pardonnerai jamais. Quatre personnes, quatre pères de famille, sont mort à cause
de ma désobéissance. J'étais plus que mort alors j'ai décidé d'aller continué
mes études à l'étranger pour fuir ces souvenirs....
Il est tellement triste. Il serre les dents tellement pour s'empêcher de pleurer
mais ses yeux sont très rouges, preuve qu'il souffre toujours. Je prends son
visage entre mes mains pour qu'il puisse me regarder droit dans les yeux
-moi: écoute moi mon prince, c'était un accident qui peut arriver à n'importe
quel moment et tu étais très jeune. Je ne pense pas que ton père serait heureux
de te voir ainsi t'apitoyer sur ce qui s'est déjà passé il y'a des années. Il
aurait voulu que tu trouve la force pour avancer. Et t'inquiète, il ne va rien
m'arriver. On restera ensemble jusqu'à ce que toi même tu ne te lasse de moi...
-lui : jamais de la vie je ne me lasserai te toi ma princesse. JAMAIS! Je
t'aime.
Et je l'embrasse. C'est vraiment la première fois que je fais le premier pas....
On s'embrasse pendant une bonne heure. Il en avait besoin et je voulais qu'il
aille mieux. Il se détache de moi et on se regarde droit dans les yeux. Il
semble être soulager
-lui: merci beaucoup mon amour.
-moi: normal mon coeur... Mais dis-moi, pourquoi ta mère est si méchante ?
-lui(sourit) : loin de là. Elle essaie juste de paraître ainsi mais au fond,
c'est une femme bien et gentille.
-moi: moi je ne pense pas. Si c'est ainsi pourquoi le peuple souffre autant?
-lui(surpris) : comment ?
-moi : si. Le peuple meurt de faim, souffre toujours trop pour les éducations
scolaires des enfants, les soins médicaux et autres....
-lui(sourcils froncés) : je ne comprends pas. Elle fait de son mieux... Ce sont
peut-être les autorités qu'elle charge pour ces choses qui n'en prend pas soin.
Je vais devoir parler de sa avec elle demain....mais pour le moment, parlons de
nous s'il te plaît...
-moi: je vois ce dont tu veux parler. Mais il est tard et je dois me réveiller
très tôt demain. Donc je dois y aller.
-lui(sourit pervers): s'il te plaît, juste une heure et tu n'es pas prête
d'oublier toute ta vie.
-moi: monsieur le prince, les une heure là, ce sera pour un autre jour. J'y
vais.
Je tente de me lever mais il m'arrête. C'est un vrai gamin. Je lui donne un
bisou, lui souhaite bonne nuit et parts près qu'en course. Avant de franchir la
porte, je lui jette un coup d'oeil et le vois sourire. Mon coeur se réchauffe et
je peux dormir tranquille.
Je voulais emprunter l'ascenseur mais il ne marche pas, bizarre. Je descends les
marches et au beau milieu, à peine je pose un pied sur une marche que je glisse
brusquement et atterris violemment sur un genoux. Sans le savoir, je lâche un
grand crie de douleur. Aïh, ça me fait atrocement mal. Je remarque des tâches
d'huile sous la chaussure de mon pied qui a glissé. Mais, qu'est-ce que l'huile
cherche sur la marche? Trop bizarre, on nettoie tous les jours les marches. Qui
ferait une chose pareille ? Quelqu'un voulait me faire ainsi tomber lorsque je
reviendrais de la chambre du prince Léon et par la même occasion, a pu bloquer
l'ascenseur? Qui aurait pu faire une chose pareille ? Normal, qui voudrait
m'éloigner de Léon? Seule la reine et je dois prendre sa pour un avertissement.
Je me lève et morte de douleur, je finis par arriver à la porte d'un autre
ascenseur et à ma plus grande surpris, ça marche normalement. Je n'ai plus aucun
doute. C'était un avertissement de la reine. Et bien, il en faudrait plus pour
me faire renoncer sale vipère !
_Hummm.... Ça ne fait que commencer. C'était qui à votre avis?_
*À suivre*
Ecrit par KAM