AU PRIX DE MON ÂME (Ep 17)

AU PRIX DE MON ÂME (Ep 17) | AfroRaise

 

   CYNTHIA

 

L’état de mon père est juste lamentable, il ne ressemble même plus à un homme, c’est juste un bout d’homme. Quelqu’un qui n’a aucun bras, comment fera-t-il ? Vivre sans ses bras, ce sera tellement difficile pour lui. J’aurais préféré qu’il meurt au lieu de ne pas posséder deux bras. Comment arriverai-je à le présenter comme mon père que j’ai toujours tant aimé.

 

-Stéphane : bon ce qui est arrivé est déjà arrivé. On va juste prendre sur nous d’aider papa Diallo à traverser ce moment parce qu’actuellement il a besoin de nous plus que jamais.

 

-Moi : on sait qu’il a besoin de nous mais toi, tu es qui et il aura besoin de toi ?

 

-Papa Diallo : Cynthia, tais-toi !

 

-Moi : ah oui ?

 

-Papa Diallo : oui ! mon état me permet toujours de parler. Le monsieur que tu vois là a veillé sur moi plus que toi au cours de ces derniers jours. Il a donc raison sur ce qu’il dit.

 

-Moi : waouh ! papa, je pensais que tu étais malade.

 

-Papa Diallo : je suis malade mais je ne te permets pas de parler mal à qui que ce soit ici.

 

-Moi : juste parce que Stéphane te donne ce que je ne te donne pas ?

 

-Papa Diallo : je n’ai jamais parlé de ça.

 

-Moi : mais… !

 

-Da-féli : bon, ça suffit ! ce n’est pas le moment de se chamailler ou quoi que ce soit. Nous devons rentrer.

 

Depuis tout ce temps, Elvire était là mais elle ne disait rien, ce n’est pas mon problème.

 

-Stéphane : on va juste utiliser ma voiture, il y a de la place pour tout le monde.

 

Dès qu’il dit sa dernière phrase, je pris mon sac et hop ! je ne veux même pas monter chez lui. Chacun le prend comme un ange mais moi seule je sais qui il est véritablement.

 

Au moment où je partais, Stéphane m’appela :

 

-Stéphane : viens par ici s’il te plait

 

-Moi : qu’y a-t-il ?

 

Il me conduit au niveau d’une salle qui était dépourvue d’hommes.

 

-Moi : j’espère que ce n’est pas pour me faire du mal

 

-Stéphane : quand même ! il y a plein de monde ici, je ne peux pas te faire du mal

 

-Moi : on ne sait jamais

 

-Stéphane : bon je ne vais pas passer par un long chemin. Toi et moi, je sais que ce n’est vraiment pas ça.

 

-Moi : parce que moi Cynthia, je sais qui tu es mais pas les autres.

 

-Stéphane : qui suis-je alors ?

 

-Moi : tu n’es qu’un pervers et un lâche

 

-Stéphane : c’est ce que tu penses Cynthia

 

-Moi : ce n’est pas ce que je pense. C’est plutôt ce que tu m’as montré dès le premier jour.

 

-Stéphane : c’est ce que tu as voulu voir Cynthia.

 

-Moi : même pas ! je me souviens encore de ta phrase. Tu m’avais dit « aide-moi et je t’aiderai ».

 

-Stéphane : oui, il y a quoi de mal dans cette phrase ? Tu ne m’as même pas demandé ce que tu devrais faire pour moi. Tu es juste partie sur le champ.

 

-Moi : pourquoi devrais-je te le demander alors que je suis habituée par ce genre de propos ?

 

-Stéphane : bon, bref Cynthia, si j’ai fait quelque chose de mal, je te demande pardon

 

-Moi : c’est pour cela que tu m’as assez retenue comme ça ?

 

-Stéphane : oui, c’est juste pour ça. Je suis fils de Diallo, ce qui signifie que je suis à peu près ton frère. Bref, je veux être comme un frère pour toi.

 

-Moi : nous deux, nous ne pouvons pas être enfant de Diallo. Diallo est mon père, soit je suis sa fille, soit tu es son fils. Nous deux, ça ne va pas se passer ainsi jusqu’à tu vas être mon frère.

 

-Stéphane : Cynthia !

 

-Moi : non, non. Pas la peine de discuter sur ce sujet. D’ailleurs, je n’accepte pas de te pardonner parce que jusque-là, je ne sais réellement pas à quoi tu joues.

 

Je tourne le dos pour partir et je tombe sur Elvire qui nous cherchait.

 

-Moi : méfies-toi de cet homme-là.

 

Elle m’a bel et bien écouté mais elle ne m’a pas répondu. C’est son problème. Moi je l’aurais quand même prévenu.

 

Je suis sortie sans les attendre, j’ai pris un taxi moto et je suis, partie ils vont se débrouiller avec le vieux Diallo.

 

 

   M.JULIEN

 

Je réfléchissais toujours sur la mort de Christophe, il y a des parties qui m’étaient toujours sombres. Dois-je véritablement comprendre que Christophe s’est suicidé ? même si c’est le contraire, comment ferais-je pour savoir ? Et si Bryan l’avait tué ? mais pour quelle raison le ferait-il ? C’était son mentor aussi. Le tuer aura quelle valeur pour lui ? d’ailleurs depuis quand Bryan travaille pour Christophe ? Je dois savoir cela pour pouvoir faire des enquêtes et faire le point. Peut-être que ce qu’il nous a raconté est vrai mais il n’y a rien de mal si je cherche en à savoir plus, ça ne tue pas.

 

J’étais tranquillement en train de réfléchir quand la voiture de mon fils klaxonna. Etant donné qu’on avait plus de gardien, j’étais descendu l’ouvrir le portail moi-même.

 

Dès qu’il gara, une fille descendit, je l’ai déjà vu, celle-ci.

 

-Moi : on se connait n’est-ce pas ?

 

-Elvire : je suis Elvire, on s’est rencontré à l’hôpital chez papa Diallo.

 

-Moi : exactement ! alors que fais-tu ici ?

 

-Elvire : je suis juste venue connaitre chez Stéphane.

 

-Moi (à Stéphane) : je veux discuter avec ton amie, juste un peu

 

-Stéphane (de loin) : j’espère que ça ne va pas durer.

 

-Moi : non, non.

 

-Stéphane : pas de problème.

 

J’ai demandé à ce que Elvire me suive et comme une femme obéissante, elle me suivit sans poser de questions. Je trouve qu’elle est très smart et qu’elle sera bonne pour moi et mes proches. Bref… nous sommes entrés dans mon bureau. Après avoir passé une à deux minutes sans rien dire de grand, je lui lance le sujet.

 

-Moi : bref, j’aimerais que tu fasses partie d’une association de jeunes filles que j’ai créée.

 

-Elvire : ah bon !

 

-Moi : oui, je trouve que tu es une fille qui est intelligente, autonome. J’aime ta manière de concevoir les choses

 

-Elvire : mais vous ne me connaissez pas à fond

 

-Moi : je n’ai pas besoin de te connaitre. Te voir juste une fois me suffit pour dire que tu es une bonne fille.

 

-Elvire : bon je peux savoir quels sont les objectifs de l’association ?

 

-Moi : pourquoi ne pas l’intégrer pour avoir toutes ces réponses ?

 

-Elvire : non, je ne pense pas que ce soit la meilleure solution. Dites-moi quel est le nom de l‘association

 

-Moi : bon, elle n’a pas de nom. Communément, nous l’appelons le réseau.

 

-Elvire : le réseau ? D’accord, je vais y penser et je vous reviendrai.

 

-Moi : pourquoi ne pas accepter en même temps ?

 

-Elvire : pourquoi dois-je accepter en même temps ?

 

-Moi : tu seras un leader, les gens te respecteront, tu auras de l’argent et tout ce qui va avec

 

-Elvire : le leadership ! j’aimerais bien être un leader mais il faut que tout ça arrive de manière douce. C’est pour cela que je vais aller humblement réfléchir et vous donner suite.

 

Avant même que je ne réponde, je vois Stéphane qui entre aussi rapidement que possible.

 

-Moi : y a-t-il un problème ?

 

-Stéphane : oui, les policiers veulent te voir.

 

-Moi : policiers ou mes gardes ?

 

-Stéphane : PO-LI-CIERS

 

-Moi : ça, ce n’est pas un problème. Fais les …

 

Je n’ai même pas fini ma phrase qu’il se remet à parler

 

-Stéphane : non, je pense sérieusement qu’il y a un problème

 

-Moi : bon, allons-y.

 

Je sors et les deux enfants me suivent, Stéphane et Elvire.

 

-Moi : bonjour Messieurs les policiers.

 

Personne ne me répond sauf l’un d’entre eux. Je parie qu’il est le chef ici.

 

-Policier : bonjour. Etes-vous monsieur Julien GNASSIM ?

 

-Moi : oui, je le suis.

 

-Policier : avez-vous une maison à cent (100) mètre d’ici ?

 

-Moi : oui

 

-Stéphane : quoi ? Papa a une maison dans ce quartier encore ?

 

-Moi : shutt ! le policier parle.

 

-Policier : c’est quand la dernière fois que vous étiez là-bas ?

 

-Moi : hier, hier. J’y étais hier.

 

-Policier : d’accord. Vous êtes en état d’arrestation M. Julien GNASSIM, je vous prie de garder le silence sinon tout ce que vous diriez sera retenu contre vous.

 

-Moi : non mais quel est le problème ?

 

-Stéphane : papa, qu’es-tu allé faire dans cette maison ?

 

-Moi : je n’ai rien fait, je t’assure. Je suis tout surpris moi aussi.

 

-Policier : je répète, tout ce que vous diriez ici sera retenu contre vous.

 

   M. JULIEN

 

   Je ne comprenais pas le pourquoi la police m’embarquait mais comme on le dit souvent « exécution avant réclamation ». Pour le moment, il faut que je garde le silence, je pense qu’ils m’expliqueront tout une fois que nous serons à leur poste.

 

   Ils me font monter dans leur véhicule et mon fils me suivit derrière avec le sien. En cet instant précis, des questions passèrent en vague dans ma tête. Qu’est-ce qui se serait réellement passé dans mon autre maison ? Bryan et Mike sont dans cette maison là et je pense que s’il y avait eu quelque chose, Mike m’aurait déjà appelé mais bizarrement je n’ai eu aucun signe venant de lui. J’espère qu’ils sont en parfait état.

 

   « Vous êtes en état d’arrestation », on ne m’avait jamais dit cette phrase malgré toutes les choses que j’ai eu à faire dans ma vie. En tout cas, je ne compte pas séjourner en prison, c’est contre mes principes.

 

   Arrivés à leur poste, ils me font descendre en me bousculant d’une manière anormale mais je ne dis rien. Je ne sais pas pourquoi je vais parler alors que je sais pertinemment que je vais bientôt ressortir d’ici.

 

   Ce qui me parut bizarre, c’est la présence de mes deux employés, Bryan et Mike, ils étaient aussi menottés. Je m’assieds à côté d’eux. Mon fils et Elvire aussi s’asseyent juste au niveau de l’entrée en nous regardant de loin.

 

   -Moi (chuchotement) : que faites-vous ici ?

 

   -Mike : c’est la police qui est venue nous embarquer en donnant des raisons que je ne comprenais même pas.

 

   -Moi : mais ce n’est pas bien surtout avec l’état de Bryan. Il ne peut pas rester ici avec sa blessure, il est malade. Vous n’avez pas dit ça aux policiers ?

 

   -Bryan : j’ai tenté de leur dire ça mais ils n’ont rien voulu écouter et comprendre.

 

   -Moi : je vais tout faire pour nous sortir de là. Est-ce qu’ils vous ont donner le vrai motif ?

 

   -Policier : silence !

 

   On ne peut même plus parler en paix ici.

 

   -Policier : j’espère que vous savez le pourquoi vous êtes ici.

 

   Aucun de nous n’a répondu.

 

   -Policier : l’un d’entre vous a tué M. Christophe et les deux autres sont complices.

 

   C’était comme si on venait à nouveau de poignarder mon cœur. Mon fils me regarde en ce moment même avec de gros yeux mais qu’aurais-je à dire en ce moment pour me défendre ?

 

   -Policier : le corps de ce dernier a été retrouvé sans vie, le couteau dans la poitrine dans votre deuxième maison à cent mètre de la première.

 

   Un des autres policiers venait d’appeler celui qui voulait nous dicter la loi et donc nous avons encore quelques secondes pour parler entre nous.

 

   -Moi (chuchotement) : attendez ! vous ne vous êtes pas débarrassé du corps de Christophe ?

 

   -Mike : non chef, je pensais que tu n’aimerais pas qu’on le fasse comme les autres.

 

   -Moi : je n’ai pas dit de le faire comme les autres. Faudra seulement prendre soin de ce corps ! merde !

 

   -Mike : ne te fâche pas boss, j’attendais ton signal.

 

   -Moi : je ne peux pas tout dire à chaque fois. Le monsieur, il est mort ; vous savez normalement ce que vous devriez faire. Comment est-ce que vous pouvez le laisser à l’air libre comme cela ?

 

   -Mike : désolé chef.

 

   -Moi : d’ailleurs comment les policiers ont-ils fait pour découvrir qu’il y avait un mort chez nous ? Comment ?

 

   -Policier (de loin) : taisez-vous !

 

   Là, je ne pouvais plus parler aux autres. Comment ? Comment sont-ils au courant ? Comment ont-ils su ? Je n’arrive vraiment pas à comprendre. Qui les a informés ? Se sont-ils levés et par miracle, ils l’ont su juste comme ça ? NON ! je ne pense pas. J’ai une tope, un faux type parmi les miens. A commencer par Mike jusqu’aux informaticiens, je vais creuser encore et encore pour trouver le gars qui me saoule. Je dois vite le retrouver. Il ne faut pas qu’il me cause d’autres ennuies.

 

   Voilà le policier qui revient.

 

   -Policier : bon, on va faire simple. Dites-nous qui est le vrai meurtrier parmi vous trois ? Ou vous l’aviez fait ensemble ?

 

   Aucun de nous ne répondit.

 

   -Policier : les enquêtes sont en cours. Permettez-nous de gagner du temps.

 

   -Stéphane : papa, dis-leur au moins que ce n’est pas toi.

 

   -Moi : doucement mon fils. Ce n’est pas moi mais c’était quand même dans ma maison.

 

   -Policier : tu n’as pas le droit de parler à ton fils quand je te parle.

 

   -Moi : d’accord chef ! M. Christophe s’est suicidé

 

   -Policier : preuve !

 

   -Moi : je n’en ai pas mais vous pourriez peut-être me laisser aller chercher.

 

   -Policier : je ne vous laisserai aller nulle part, en aucun cas ! je ne peux pas laisser des meurtriers trimballer dans la ville comme ils veulent.

 

   Celui qui m’a mis dans ce dilemme va me le payer très cher.

 

   -Policier : le monsieur a été poignardé deux fois dans la poitrine et vous me parlez encore du suicide ?

 

   Christophe ! tu as tout gâté en te suicidant. Tu nous as tué, l’équipe et moi en te suicidant, tu as faussé Christophe. Pas de preuve, rien. Je dois penser à une tentative de sortie par d’autres moyens.

 

   -Policier : mais n’avez-vous rien à dire pour vous sauver ?

 

   On se contentait juste de le regarder, il n’y a rien à faire, on n’a rien à dire non plus.

 

  

 

   CYNTHIA

 

   Juste après que je sois arrivée, Stéphane est aussi venu déposer Papa Diallo et il est reparti sur le champ et surtout avec Elvire. Je ne sais même pas ce qu’ils manigancent, bref, je ne veux même pas savoir.

 

   Juste quelques minutes après, maman m’appelle qu’elle veut me parler.

 

   -Moi : je suis là.

 

   -Da-féli : bon, enfin, il dort.

 

   -Moi : qui ?

 

   -Da-féli : ton père

 

   -Moi : ah ok !

 

   -Da-féli : il aura beaucoup besoin de nous ces jours-ci et comme tu l’as déjà vu ; Stéphane et Elvire seront une très grande aide pour nous.

 

   -Moi : ils joueront quel rôle pour qu’on parle de leur aide ?

 

   -Da-féli : tout ce qu’ils ont fait depuis le début, j’espère que tu as vu.

 

   -Moi : j’ai vu mais à quoi ça sert maintenant que l’opération a été faite et que papa sera désormais à la maison ?

 

   -Da-féli : Cynthia ! pourquoi tu détestes quand les gens t’aident ?

 

   -Moi : non, je ne déteste pas mais on ne va pas toujours attendre à ce que quelqu’un nous fasse ci ou ça avant de bouger. Quand même !

 

   -Da-féli : donc tu as quoi à faire pour ton père ?

 

   -Moi : je peux lui prendre une domestique. Quand nous serions dans nos différentes activités, celle-ci veillera sur elle.

 

   -Da-féli : j’avoue que c’est une très bonne idée mais est-ce à cause de ça qu’on va interdire à nos deux amis de ne pas venir ici ?

 

   -Moi : je n’ai jamais dit d’interdire quoi que ce soit à qui que ce soit.

 

   -Da-féli : si tu le dis. On va payer la domestique par quel moyen ?

 

   -Moi : j’ai de l’argent.

 

   -Da-féli : l’argent qui est dans le sachet depuis plus de deux semaines ?

 

   -Moi : oui

 

   -Da-féli : je ne connais pas sa source et comment…

 

   -Moi : Da-féli ! l’argent c’est l’argent. On n’a pas besoin de connaitre sa source. Connais-tu la source de l’argent qui vient dans ta boutique chaque jour ? Non, alors pourquoi tant de questions ?

 

   -Da-féli : j’ai vu tout ce qui t’es arrivé ces derniers jours Cynthia. Je ne suis pas prête à bouffer cet argent avec toi.

 

   -Moi : il n’y a aucun problème, la domestique va bouffer cet argent avec moi.

 

   -Da-féli : Cynthia !

 

   -Moi : non Da-féli, tu préfères faire confiance aux autres et à leur argent qu’à moi.

 

   -Da-féli : ce n’est vraiment pas le moment de parler de ça.

 

   -Moi : oh que si ! c’est le moment. Tu sais d’où Stéphane et son papa sortent leur argent ? Tu as déjà vu leur maison ? La splendeur et la magnificence de ça ? Maman ! tu sais par quel moyen ils ont de l’argent ?

 

   -Da-féli : parle de ce que tu connais Cynthia. Tout ce que j’aimerais savoir, c’est là où toi, tu as trouvé ton argent. C’est pour toi qui me préoccupe.

 

   -Moi (calme) : c’est mon salaire.

 

   -Da-féli : je pensais que c’était 40.000f ton salaire.

 

   -Moi : c’est toujours 40.000f mais j’ai rendu un autre service à quelqu’un qui a mérité l’argent qui est dans le sachet.

 

   -Da-féli : puis-je te faire confiance ?

 

   -Moi : oui. Fais-moi confiance. Les autres, tu ne les connais pas.

 

   -Da-féli : alors dis-moi sincèrement, c’est quoi ces évènements de ces derniers jours ?

 

   -Moi : quels évènements ?

 

   -Da-féli : le sachet qui chantonne, toi qui tombes du lit, toi qui te retrouves tout en sang à ton réveil pour ne citer que ceux-là.

 

   -Moi : je n’ai vraiment pas d’explication à donner puisque je n’ai rien compris non plus.

 

   -Da-féli : fhum.

 

   -Moi : tu as dit que tu me ferais confiance

 

   -Da-féli : mais il y a des zones d’ombres.

 

   -Moi : toutefois, il n’y a plus rien à dire. Essaye de me comprendre ainsi.

 

A SUIVRE


Ecrit par Esther AMETONOU

 

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