UNIS MÊME MALGRÉ LA MORT (PARTIE 1)

UNIS MÊME MALGRÉ LA MORT (PARTIE 1) | AfroRaise

Au bord de la plage, assis sur le sable mou de la mer main dans la main en train de contempler les va et vient des vagues.
- Promets-moi que tu n'aimeras plus personne que moi ; que je resterai la dernière personne qui embrasse tes douces lèvres. Promets-moi que tu feras tout pour moi et même mourir s'il le faut. Dit Jean en regardant Pamela droit dans les yeux. 
- Tu sais chéri ; je n'ai d'yeux que pour toi et je ferai tout pour te rendre heureux. À partir de maintenant, citant Blaaz : Je serai tes jours et tes nuits. Je serai ta force lorsque tu n'auras plus de vie et quand tu iras mal, je serai là pour te soutenir. Crois-moi mon cœur, je suis prête à tout faire pour toi. Même la mort ne nous séparera pas. Répondit-elle gaiement en caressant ses épaules.
 - Je suis très content que nous partageons la même passion. Je t'aime beaucoup mon amour. Il ne reste qu'à sceller notre union par un pacte ;  symbole de notre d'amour.
- Un pacte ? Quel genre de pacte ?
- Un pacte d'amour pour sceller notre union. Regarde, j'ai ici deux cadenas. Si tu veux, nous allons les ouvrir et faire nos promesses là dessus et ensuite nous  allons les enterrer ici. Qu'est-ce que tu en dis ?
- Okay. Ce n'est pas si mal comme idée. 
Jean ouvrit les cadenas. Il  remit un à Pamela. 
- Tiens. Tu vas répéter après moi. Dit- il. 
- D’accord.
- Mon amour, devant Dieu et nous même, je te jure sur ma vie que tu es et resteras la seule femme pour qui mon cœur battra. Tes joies et tes peines seront miennes. Même la mort ne pourra pas briser ce lien infaillible qui nous lie. Que la foudre m'abat et que tous les malheurs du monde me tombent dessus  le jour où je te quitterai pour une autre. 
Un instant après, Jean enlaça les deux cadenas l'un dans l'autre et ils creusèrent ensemble un trou où ils les enterrèrent.
Le même soir après avoir escorté Pamela chez elle, Jean en rentrant chez lui eut un accident. Un camion citerne qui avait des problèmes de freinage le percuta et il y laissa la vie sur place. Énorme fut la tristesse de sa famille et aussi de Pamela. Elle avait du mal à digérer le fait qu'il soit parti de cette manière. 
Quelques mois après, Jean fut enterré. Pamela ne s'était pas remise. Son cœur était rempli d'amertume. Devant sa famille, elle faisait semblant d'aller mieux mais lorsqu'elle se retrouvait seule dans son lit, l’effroyable douleur la rattrapait. Elle pleurait sans cesse pour noyer ses peines. Jean était gravé dans son cœur, tels des classiques sur des disques. L'amour qu'elle portait pour lui était incommensurable. 
C'était un lundi aux alentours de midi ; elle était rentrée de l'école. Après avoir pris le déjeuner, elle s'allongea dans le divan pour souffler un peu. Le temps qu'elle ne ferme les yeux, elle se retrouva dans une sorte de vision. Jean se tenait devant elle et demandait à ce qu’elle ne l’invite à s'asseoir à ses côtés ; ce qu'elle fit. 
- Je t'avais promis que je ne te laisserai jamais seule. Que même la mort même ne nous séparera pas mon amour. Je suis là pour respecter mes engagements. 
- Mon Jean. Répondit-elle en coulant les larmes. Pourquoi es-tu parti ? Ta présence me manque. Je ne peux pas vivre sans toi. 
- Ne t'inquiète pas. Je suis là dorénavant. Je serai tes quatre anges gardiens. Écoute, ne parlons plus du passé. Profitons de ce moment. Pourquoi n'allons-nous pas dans ta chambre pour que je m'occupe de toi comme nous avions l'habitude de le faire ?
- Prends-moi et fais de moi ce que tu veux mon amour. 
Quelques minutes plus tard, Pamela se réveilla mais elle remarqua qu'elle était  dans son lit et c'était comme si elle venait d'avoir des rapports sexuels.
L'histoire se répéta presque toutes les semaines. Quand Pamela essaie de penser à Jean, elle se retrouve dans la même vision. 
Quelques mois après, elle fit la connaissance de Jeff. Un jeune homme beau et élégant qui a presque les mêmes qualités que Jean surtout sa manière de s’exprimer. Ce qui la fit de nouveau tomber amoureuse.
Le temps passait et l'idylle prenait entre les deux tourtereaux. Ce qui amena Pamela à oublier complètement Jean. 
Un soir après un dîner aux chandelles organisé par Jeff, ils décidèrent de passer le reste de la soirée chez celui-ci. Assis côte à côte, Pamela lui avoua ses sentiments. Jeff pour répondre la prit dans ses bras et l’embrassa fougueusement  pendant quelques minutes. Elle y prit du plaisir et se laissa emporter. Il lui enleva ses vêtements et parcourut son corps de sa langue. Au moment de s’introduire en elle, il remarqua qu’elle était évanouie. Prise de panique, il la conduisit à l'hôpital où elle se réveilla. Le médecin leur fit savoir qu'elle ne souffrait d'aucun mal.
Cette histoire fit Jeff réfléchir. Mais il n'y accorda pas finalement  assez d'importance. « Ça pouvait arriver à tout le monde » se rassurait-il. Une semaine après, il fut rétrogradé au travail, sa voiture fut volée et son compte en banque vidé. Il ne comprenait toujours rien. Pamela lui rendit visite un autre soir. Après avoir pris soin d'écouter les mauvaises nouvelles de Jeff, elle voulait le réconforter. Ils décidèrent ensemble de réessayer  les rapports sexuels qui n'avaient pas marché autrefois mais le même scénario se répéta et  cette fois ci, Jeff reçut des fouets de cordelette partout sur son corps.
Pamela toujours inconsciente vit Jean  lui parler.  Ce dernier très en colère lui demanda la raison pour laquelle elle l'avait trahi. 
- Tu m'avais juré que personne ne te touchera à part moi ; que je serai ton seul amour mais dès que je suis mort, tu m’as remplacé par une autre personne. Pourquoi Pamela ? As-tu oublié le pacte que nous avions fait ?
- Je sais Jeff. Mais regarde la réalité. Tu es mort et il n'y a plus rien à faire. Je ne peux plus être avec toi. Tu n'es plus une personne mais un esprit. Moi je désire avoir quelqu'un de nouveau qui me fera t'oublier et je l'ai trouvé. Je suis amoureuse de Jeff. C'est un mec bien comme tu l'étais pour moi. Tu peux le remarquer par toi même. Alors s'il te plaît, laisse-moi tranquille dès maintenant. Toi et moi, c'est fini. Je t'interdis de me faire évanouir. Que ce soit la dernière fois.
- Quel culot tu as ! Je n'accepterai jamais qu'un autre homme te partage avec moi. Tu es ma propriété. Tu m'appartiens et si tu refuses de respecter tes engagements envers moi, je vous tuerai tous les deux. Le vol de sa voiture, la disparition tragique de son argent en banque et la rétrogradation au travail ne lui ont pas appris? 
- Quoi ? C'était donc toi ? Non Jean s'il te plaît, Je t'en supplie, ne lui fait pas de mal. Je l'aime beaucoup et si tu m'aimes vraiment, tu dois me comprendre et me laisser refaire ma vie avec lui. Ne lui fait plus de mal s'il te plaît. 
- Je suis désolé. Je ne reviendrai plus sur ma décision. Soit tu quittes cet homme ou je lui rends la vie impossible. À toi de choisir. 
- À plus Pamela.
- Non Jean où vas-tu ? Nous n'avons pas terminé. Reviens ! Reviens ici s'il te plaît. Reviens. Ne lui fait plus de mal. Tu dois me comprendre. Je l'aime. 
Jean disparut. Elle se réveilla et vit Jeff à ses côtés, la regardant bizarrement. 
- Qu'est-ce qui se passe avec toi Pamela ? Je t'ai entendue crier chaque seconde un certain Jean. Tu lui suppliais de ne pas lui faire du mal. De qui parlais-tu ? Qu'est-ce qui se passe  Pamela ? Là je suis vraiment confus. Explique-moi ce qui se passe. Pourquoi t'évanouis-tu à chaque fois qu'on essaie d’avoir des rapports sexuels ?...
Écrit par Verdo Lompiol

Share this