NOTRE HISTOIRE (Ep 6)

NOTRE HISTOIRE (Ep 6) | AfroRaise

---------ODILON-------- 

Plus je m'approche d'elle plus elle serre sa serviette contre sa poitrine avec une main. À peine  quelques centimètres d'elle, elle me lance

-elle (stressée) : je... Il faut que je... J'aille me chan... Changer. Faites comme chez vous. 

Elle tente de partir mais je l'arrête. 

-moi: attendez! 

-elle : un pro...problème ? 

-moi (sourire): on dirait vraiment que vous oubliez les bonnes manières. 

-elle: comment ? 

-moi: donnez moi au moins un truc à boire. De l'eau s'il vous plaît j'ai trop soif. -elle: oh...vraiment désolée... Tout de suite. 

Que je deviens un gros menteur! Je n'avais nullement aucune soif. Je voulais bien contempler  son beau derrière surtout avec cette serviette qui lui arrive juste en bas des fesses. Je parts  prendre place et elle part. Je me retourne quand même pour voir son derrière bougé et je  bouffe de rire en voyant sa main qu'elle pose sur ses fesses, essayant sûrement de faire en  sorte qu'ils ne fassent pas trop de mouvement. Quelle gamine! 

Elle revient deux minutes après et fait un très grand attention avant de poser le plateau devant  moi. Mon seul souhait est que cette serviette ne glisse mais je n'ai pas été exaucé. Je lui  demande donc de me servir en bougeant mon regard sur son derrière. Une fois fait, elle se  précipite pour aller se changer. Elle revient des minutes après avec un gros pyjama sur le dos et  part s'assoir dans l'autre coin du canapé en se referment sur elle-même. Je n'arrête de sourire.  C'est très drôle de voir à quel point je la rends mal à l'aise car oui, je suis sûr que c'est à cause  de moi qu'elle est dans cet état. Mais pourquoi ? Pourtant on passe toujours nos journées  ensemble au bureau, ou peut-être parce qu'elle se sente ainsi parce que moi, son patron, je l'ai  vu en serviette ? 

-moi: euh....vous allez bien ? 

-elle: ou...oui oui. Très bien même... 

-moi: d'accord.... Je suis venu pour m'excuser du comportement de ma femme tout à l'heure. Je  suis vraiment de.... 

-elle(me coupe) : non...ça va.

-moi(surpris) : vraiment ? 

-elle : oui oui 

On dirait qu'elle a juste envie que cette conversion ne finisse et que je m'en aille. Oh désolé  mademoiselle, ça ne risque pas de se terminer si tôt. Je me rapproche d'elle dans le canapé  mais elle s'engloutit plus dans son coin. 

-moi: j'espère juste que vous n'allez pas vouloir démissionner... 

-elle : j'y avais penser 

-moi: et? 

-elle: j'ignore encore. 

-moi(plus proche d'elle) : s'il vous plaît, pas sa.... 

-elle(recule) : pourquoi ? 

Je ne lui réponds pas et me rapproche toujours d'elle alors qu'elle se renferme toujours. Elle  tente de se lever mais je suis rapide qu'elle et pose une main sur son autre côté, l'emprisonnant  ainsi et étant à côté d'elle, très très proche. Son odeur de vanille embaume mes narines. Elle  stresse de plus belle. 

-elle: q....qu'est-ce que vous faites? 

-moi (sourire) : rien du tout. Vous avez juste un truc là 

-elle(paniquée) : où sa? J'ai un bouton sur le visage ? 

-moi: non, juste un truc. Attendez que je vous l'enlève. 

Évidemment qu'elle n'avait rien sur son joli visage. Mais l'envie de la toucher est trop forte. De  mon autre main, je lui caresse doucement sa joue. Elle ferme automatiquement les yeux,  sûrement pour bien ressentir mon caresse. Ses lèvres se mettent à trembler légèrement. Tient,  elle est très sensible on dirait. Avec mon pouce, je lui caresse sa lèvre inférieure, elle frisonne.  Je ressens comme une sorte de décharge électrique. C'est fou qu'un seul contact avec sa peau 

peut me mettre dans tous mes états. Elle tente de se lever encore mais je la bloque fermement  cette fois. 

-elle(troublée) : monsieur.... Ne faites pas sa...c'est pas bien. 

-moi(chuchote à l'oreille) : quoi Fidélia ? C'est quoi je fais qui n'est pas bien? Dites le moi -elle(voix tremblante): vous savez de quoi je parle 

-moi (murmure) : je ne fais rien de mal que ton corps ne veuille pas. Ton corps tremble de  plaisir 

-elle(murmure) : a....ar...arrêtez s'il vous plaît 

-moi(murmure) : je veux obéir à la voix de votre corps 

Sans attendre, je fonce sur son cou. Je laisse un doux et léger souffle sur la peau nue de son cou  et elle pousse un léger gémissement. Je commence alors par déposer des vrais baisers bien  brûlants dans son cou et je la sens trembler de tout son corps. Un moment, j'oublie qu'elle a un  fiancé et que moi je suis marié. Je l'allonge dans le canapé et me place entre elle. Au moment  où je tente enfin de capturer ses doux et tendres petites lèvres, on entend soudain la sonnerie  de la porte, ce qui nous fait sursauter et nous ramène sur terre. 

------FIDÉLIA----- 

Oh mon Dieu! Qu'est-ce qu'on a bien risqué de faire tout à l'heure là ? Serai-je capable de  donner ma virginité de cette manière là ? À un homme marié en plus ? Mes parents seront très  déçus de moi. En même temps c'était.... Si tentant et trop fort.... 

Je le repousse brusquement et me lève d'un bond. Je reprends mon souffle comme si j'avais  couru un marathon alors qu'on ne s'est même pas embrasser. Je vais ouvrir la porte 

-moi : Brigitta, toi ici? 

-elle (étonnée) : pourquoi tu parais surprise ? Tu m'avais pourtant demander de t'apporter des  dossiers non ? Malheureux j'avais oublié de prendre le double de la clé que tu m'avais donné.

-moi: euh.... 

Elle rentre sans attendre et n'est pas surprise de voir son grand frère chez moi. Oh oui, c'est elle  qui lui avait donné mon adresse, il n'y a pas de doute. Et heureusement qu'elle avait oublié sa  clé sinon.... Dieu seul sait dans quel état elle nous surprendra. À la vu de sa sœur, Odilon se lève. 

-elle: euh.... Je viens d'interrompre quelque chose ou.... 

-lui et moi(en chœur) : NON! 

-moi: euh... Non, rien du tout 

Elle nous regarde bizarrement, certainement pas du tout convaincu. Elle me fixe alors -elle: chérie, on dirait que tu as..... Changé... Tu rayonne 

-moi(troublée) : mo...moi ? 

-elle (à Odilon) : tu ne trouve pas que son visage rayonne toi? 

-lui (troublée) : euh....je ne.... 

-elle(visage illuminé) : oh ma puce!!! T'as rencontré ENFIN quelqu'un ? 

-Odilon (sourcils froncés) : comment sa "enfin" 

-elle(à Odilon) : tu te rend compte qu'une si belle femme n'a pas un homme dans sa vie et se  permet de mentir aux hommes qui l'approchent en leur donnant le prénom de son père David? 

-lui(choqué): quoi? Et pourquoi ? 

-moi(stressée): hey tu parles de trop et je dois rendre visite à mes parents. Si vous voulez,  restez, moi je m'en vais... 

-lui(sec) restez ici Fidélia, je crois qu'il faut qu'on parle... 

-Brigitta : non Odilon, toi va voir ta fofole de femme. On doit parler entre femmes. Allé!!! 

Je souffle de soulagement quand je vois Brigitta pousser Odilon hors de l'appartement.  Maintenant il faut trouver un moyen pour l'échapper elle aussi. Je n'aime pas lui cacher des 

choses. Mais impossible de lui dire ce qui vient ou plutôt voulait se passer avec son grand frère  qui est mon patron et en plus un homme marié. 

Que m'arrive t-il ? Je veux m'éloigner de lui, pas le contraire..... 

------FIDÉLIA----- 

Brigitta revient après avoir fait sortir son grand frère et me presse à m'asseoir -elle(grand sourire) : ma chérie, raconte moi TOUT sans omettre aucun détail s'il te plaît -moi: quoi ? 

-elle (sourcils froncés) : comment sa quoi? Qui est cet homme ? C'est Rhenay hein? Depuis  quand tu me cache des choses toi 

-moi: je ne te cache rien du tout et il n'y a personne. Maintenant excuse-moi, il faut que j'aille  chez mes parents 

-elle (surprise) : quoi? Ce n'est pas le week-end que tu y vas d'habitude ? 

-moi(agacée) : et alors ? Je veux leur faire une surprise. Contrôle ta bouche la prochaine fois. Je  te rappelle que tu as failli tout dévoiler à ton grand frère 

-elle: quoi? Mais non.... 

-moi: si. Et maintenant laisse moi un peu. 

-elle(voix triste): oh...vraiment désolée.... 

Je souffle et me calme. Je n'aime pas qu'on soit fâcher mais je ne savais pas comment lui  échapper. 

-moi(voix désolée) : ma chérie, je suis vraiment désolée de t'avoir parler ainsi. Je suis toujours  en colère après cette scène que cette femme m'a fais au resto

-elle: ah oui, cette femme m'énerve trop. Raconte moi un peu. Odilon ne m'avait pas vraiment  tout dit 

Ouff! J'ai réussi à changer de sujet. On a discuté un long moment avant que je ne me change et  part chez mes parents. 

Une fois chez eux, Maria, la gouvernante m'ouvre la porte et je retrouve mes parents au salon,  enlacés, l'un dans les bras de l'autre. Ils ne m'ont pas vu tout de suite. Oh, qu'ils s'aiment  beaucoup ces deux là. Trop mignon ! 

-moi(crie): SURPRISE !!!!! 

Les deux sursautent et se retournent vers moi, visage illuminé. 

-moi(ton taquin) : alors on profite de mon absence pour faire des bêtises les enfants ? -papa: une vraie surprise ma chérie. Comme je suis si heureux que tu sois là ma fille. 

Je parts les embrasser à tout de rôle 

-papa: c'est le départ de la maison qui te rends si.... Rayonnante ma puce? -moi(sourcils froncés) : moi? 

-papa (à ma mère) : tu ne vois pas qu'elle a changé ? On dirait qu'elle est....plus heureuse. -mère : moi je dirait plutôt amoureuse 

-moi(étonnée) : QUI? amoureuse moi? Tu te fais des idées 

-mère : je suis ta mère jeune fille 

-papa: qui a osé voler ton cœur sans ma permission ? 

Oh non! C'est si visible que sa? Si jamais il se trouve que je sois amoureuse d'Odilon, alors là  c'est le top. Moi qui voulais m'éloigner me voilà amoureuse. Qu'est-ce que je vais pouvoir dire à  mes parents? Que je suis amoureuse d'un homme marié ? Ils seront très déçus de moi. C'est  impossible que je le leur dise...

-....: allô allô, ici la terre ! Que cet homme peut occuper toutes tes pensées ma fille chérie. 

C'était la voix de ma mère qui me fait ressortir de mes pensées. Je fais un grand sourire. Oui, il  occupe toutes mes pensées. J'arrive plus à penser à autre chose. Je ne sais quand sa m'est  tomber dessus, ni même le pourquoi du comment. Mais oui, je suis amoureuse de lui. Je le sens  et malheureusement c'est un grand péché de ma part. 

-papa: parle nous de lui. Tu nous le présente quand? 

-moi: papouné et mamouné chéris, on en reparlera un autre jour. Là je veux juste qu'on passe  ce petit temps ensemble s'il vous plaît. 

Avec mon regard de chien battu et ma petite voix, ils ne peuvent rien me refuser. C'est bon  pour le moment mais je sais qu'ils ne vont pas tarder à revenir là dessus. J'espère juste pouvoir  faire sortir Odilon de ma tête et interdire à mon cœur de ne plus fait ce raté à sa vu. Hum,  comme si c'était facile.... 

------ODILON------ 

Non mais comment Fidélia peut me mentir de la sorte? Je déteste le mensonge. Si on me ment,  c'est comme un poignard qu'on me plante dans le cœur. D'une part je suis heureux qu'elle n'a  personne dans sa vie mais d'autre part, son mensonge me fait trop mal.  

Je rentre chez moi et ma femme me soûle toujours. 

-elle: tu sors d'où toi? Chez ta secrétaire hein? 

-moi(agacée) : Milka, c'est bon. Je suis fatigué. 

-elle: oui, bien-sûr que tu es fatigué. Ça saute aux yeux. 

-moi(colère) : Milka colle moi la paix s'il te plaît. Je veux dormir.

-elle: oh non mon cher, je ne vais jamais te coller cette paix. Jamais plus tu ne dormira en paix  dans cette maison sans m'avoir accordé le DIVORCE 

-moi(choqué) : tu en es toujours là toi? 

-elle : oui, je veux le divorce. 

-moi(rire nerveux) : tu délire complètement si tu pense foutre trois ans en l'air ainsi pour des  gamineries. Bonne nuit. 

Je parts me coucher dans la chambre d'amis. Pourquoi elle veut coût que coût divorcer celle-là?  Vraiment je ne la comprends pas. Quoique sa pourrait m'avantager avec.... Non, je suis  vraiment fou. J'ignore même ses sentiments envers moi et si je dois divorcer, ce ne serait pas  une raison aussi stupide que sa. Je me couche et essaie de m'endormir mais impossible. Le  souvenir de cet après-midi me vient encore et encore. Est-ce possible que je finirai par coucher  avec Fidélia si ce n'était pas Brigitta qui nous avait interrompu ? En tout cas, une chose est sûr,  on en avait envie tous les deux et se serait sans regret pour moi. J'ignore quand ni le pourquoi  du comment mais cette fille me rend de plus en plus fou. 

------FIDÉLIA---- 

Ce matin nous sommes en réunion avec des clients et je fais tout mon possible pour fuir le  regard d'Odilon. Il faut absolument que je démissionne avant que tout sa ne dégénère. Chaque  fois que mon regard se pose sur lui, il me lance un regard noir. Mais... Pourquoi ? Lui qui avait  failli me faire l'amour hier, le voilà qui me regarde avec colère. Peut-être qu'il regrette ce qui  c'était passé hier. En tout cas, on était pas allé jusqu'au bout mais moi je ne regrette rien. Et  donc j'essaie de l'ignorer. 

A SUIVRE

Ecrit par KAM

 

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