NOTRE HISTOIRE (Ep 4)

Je suis assise à une table en attendant mon plat que j'ai demandé d'emporter d'ailleurs car je  n'ai vraiment aucune envie de manger sur place. J'avais la tête baissée quand je remarque un  homme devant moi. Lorsque je relève ma tête pour le regarder, il m'affiche son sourire, qui  n'est pas mal quand même. Tiens, c'est la première fois qu'on homme s'approche de moi sans  la peur au visage, normal, je suis très simple et je ressemble à une fille normale. 

-lui: bonsoir belle reine! 

-moi:...... 

-lui : belle soirée pour aller peut-être prendre un verre ou une glasse! 

Je le regarde sans ouvrir ma bouche jusqu'à ce que le serveur ne me rapport mon plat et je le  quitte. Je sais que j'ai très mal agi mais juste que j'étais super énervée. S'il ce trouve que c'est  un habitué de ce restaurant, on aura l'occasion de se retrouver et je comporter m'excuser.

Je rentre, mange, appelle mes parents, me douche encore et m'endors. Demain est un autre  jour. 

Ce matin, je me rends au bureau avant le patron. Dès son arrivé, il s'arrête à mon niveau et me  salut, ça c'est du nouveau. 

-lui: bonjour mademoiselle. 

-moi: bonjour monsieur. 

-lui: euh....Fidélia si je peux me permettre 

-moi(sec): sans problème. 

-lui: pouvez vous venir dans mon bureau s'il vous plaît ? 

Je me lève et le suis. Il est très calme et doux ce matin, rien à avoir avec le type bizarre et dur  d'hier. Il m'invite à m'asseoir mais je résiste un peu. Humm... Lorsque l'ego se met en jeu... 

-moi: non merci. Je suis bien debout. 

-lui: s'il vous plaît. 

Euh, il a quoi avec ce mot ce matin? OK, c'est bon, je laisse le jeu d'ego à côté. Je m'assois enfin. 

-lui(très calme) : je tenais sincèrement à m'excuser pour toute la journée d'hier, du début  jusqu'à la fin. Je sais que j'ai été désagréable avec vous. Mais pour le bien du travail, je vous prie  de bien vouloir accepter mes excuses les plus profondes. 

Oh quelle voix. Il avait sa avant d'être ainsi avec moi hier? On dirait un autre. Cet état lui va bien  on dirait. 

-moi(sourire) : ne vous inquiétez pas, ça appartient au passé. Mais faites attention la prochaine  fois. 

-lui(sourit) : je m'en souviendrai. Merci beaucoup.

Humhum, en plus il a un beau sourire. Oh, je sais que c'est un péché de penser sa de mon  patron mais je ne fais qu'apprécier une créature divine et je ne vois pas où est le mal. 

Tout devient normal entre nous comme cela se doit. Au déjeuner, j'ai rencontré le mec d'hier  soir dans le café du bureau. C'est moi-même qui l'aborde premièrement. 

-moi: bonjour. 

-lui (surpris) : bonjour charmante demoiselle. Content de vous retrouver. -moi(sourire) : vous travaillez ici? 

-lui : non, mais je suis venu rendre visite à mon pote Odilon. Et vraiment, j'espérais tomber sur  vous. 

-moi(étonnée) : comment sa? 

-lui: oh oui, c'est lui qui m'avait dit hier que vous étiez sa secrétaire, ce qui m'avait donné le  courage de vous approchez. On était ensemble. 

-moi: ah, je vois. Moi c'est Fidélia. 

-lui: Rhenay. Joli nom princesse. 

Je souris juste, il est très gentil et drôle. 

-------ODILON---- 

Il y'a de cela quatre mois déjà que Fidélia BRAUM travaille pour moi. Et oui, après que sa durée  de stage s'est écrouée, je l'ai embauché proprement dite. Elle fait vraiment du bon boulot.  Lorsque nous allions à certaines réunions elle et moi, mes associés voir même des clients  essaient de la draguer mais gentiment, elle les envoie balader pour mon plus grand bonheur  intérieur. Certain on même finit par penser qu'il y aurait un truc entre elle et moi. Dès que  j'affirme le contraire aux certains qui me le demandent direct, soit ils ne me croient pas, ou soit  ils me prennent pour un peureux. 

Non, je suis loin de la peur. C'est juste par pur respect envers elle, envers ma femme, envers  moi-même et surtout envers le travail. Elle me plaît, je ne nie pas. Mais j'ai promis ne pas la  déranger et en plus je suis un homme marié, je ne dois pas l'oublier. 

-------FIDÉLIA---- 

Odilon a bien voulu m'embaucher après mon stage. Il est vraiment gentil et professionnel.  Quand bien même que les gens pensent des choses pas très bonnes sur nous, ces idées ne sont  jamais tournées sur leur côté et Dieu merci. Souvent quant on accouple faussement un homme  et une femme, on pousse leurs idées jusqu'à ce que l'accouplement même ne se réalise et Dieu  merci, ce n'est pas notre cas. 

Avec Rhenay, nous sommes devenus des amis comme je l'ai voulu et il a accepté que ça soit  ainsi. 

Ce matin, je suis entrain de travailler sur un dossier très important lorsque l'odeur d'un parfum  pour femme pénètre mes narines. Je lève ma tête et crois le regard sombre d'une femme  habillée d'une manière vraiment osée. La robe noire lui arrive à peine en bas des fesses alors  qu'elle a une forme importante. En plus, la robe est transparente laissant voir son soutient  gorge. Hé Seigneur quel habillement! Elle ne cesse de me dévisager avec mépris alors qu'on ne  se connait même pas. Je prends la parole. 

-moi(sourire forcée): euh...bonjour mademoiselle. Qui êtes-vous et que puis-je pour vous? -elle(sec): je suis madame et non mademoiselle. Qui es-tu toi? 

-moi(choquée) : on se connait ? Vous venez de me tutoyer là 

-elle: et puis ? Tu es un employé ici non? Et tu pense que je vais te vouvoyer ? Mon œil. 

Elle voulais me dépasse pour rentrer dans le bureau de Odilon mais je l'arrête net en lui  coupant le chemin. Non mais quel genre de "madame" habillée ainsi ? 

On se regarde droit dans les yeux et comprenant que je n'ai pas l'intention de la laisser passer,  elle me prend le bras. 

-moi(sec): lâchez moi tout de suite si vous ne voulez pas avoir des problèmes. 

-elle: hahahaaa...quel problème risquerai je d'avoir avec une simple employé? Je veux voir  Odilon, devrais je me mettre sur mes genoux pour te supplier avant de voir MON mari? 

Euh minute! C'est SA la femme de Odilon ? Non, je dois sûrement me tromper. Brigitta a  vraiment raison qu'elle est vraiment la reine des habillements déplacés. Non mais quelle  femme mariée si....bizarre ? 

-moi(choquée): QUOI? C'est vous la femme d'Odilon ? 

-elle : de quel droit appelle tu mon mari par son prénom ? 

Le bureau s'ouvre brusquement et Odilon même sort. 

-lui: c'est quoi tout ce bruit ici? 

-moi: euh...désolé monsieur. C'est que cette femme.... 

-elle(pleurniche): bébé, je voulais juste te faire une surprise et ta secrétaire refuse de me faire  rentrer 

-moi(colère) : quoi? C'est parce qu'elle ne s'était pas présentée et voulait rentrer par force. -lui: c'est bon. Retournez à votre travail Fidélia. Toi Milka, suit moi. 

Ils rentrent tous les deux. Non mais quelle femme hypocrite. Un moment elle était dur et en  présence de son mari elle devient un ange. Elle est vraiment un diable habillé. 

-------ODILON----- 

J'entends des bruits venant du bureau de Fidélia et quand j'ouvre la porte, je vois Milka, alors je  comprends que c'est elle qui a commencé. Pas besoin de voir avant de croire, je connais la  femme que j'ai épousé. À peine on rentre qu'elle me lance.

-elle: chéri, je veux que tu renvoie ta secrétaire 

-moi(choqué) : pardon ? Et pourquoi ? 

-elle : elle vient de me manquer du respect. 

-moi: et donc tu veux que je la renvoie pour sa? 

-elle: oui bébé 

-moi: oublie cette idée 

-elle(énervée) : pourquoi ? 

-moi: elle fait un très bon boulot et je ne vais pas le renvoyer pour un malentendu personnel.  Bon, va droit au but, pourquoi t'es venue? T'as besoin de plus d'argent ou quoi ? Je t'avais fait  une carte de crédit illimitée. J'ai vraiment beaucoup de travail là 

-elle(colère) : mais comment tu me parle Odilon ? C'est à cause de cette secrétaire c'est sa hein?  Dit moi, il y'a quoi entre vous deux? Je te connais et tu as vraiment changé ces derniers temps.  Quoi? Elle est plus belle que moi, c'est sa hein? 

-moi: non mais tu ne vas pas te mettre à penser sa toi aussi. Il n'y a absolument RIEN entre elle  et moi. 

Je l'embrasse pour dissiper sa colère et heureusement que ça a marché. 

-elle(entre chaque baisers) : elle est.... Très belle...plus que moi et donc.. 

.je veux que tu....la renvoie. 

-moi: bébé, je n'ai d'yeux que pour toi. J'avais même pas remarquer qu'elle est belle. En plus  personne n'est belle à mes yeux que toi seule mon ange. 

Elle me regarde, convaincue. Ah, les femmes, juste par des mots doux et elles se calment. -elle: j'espère bien. J'étais venue te faire une surprise et t'inviter à déjeuner. -moi: donne moi juste quelques minutes et je suis à toi. Je t'aime. 

-elle: moi aussi bébé.

Je travaille vite fait et l'amène déjeuner comme elle voulait. Mais je sais que sa jalousie ne va  pas en rester là. Elle est très possessive et très jalouse. C'est vrai que ces derniers temps je suis  un peu froid dans nos rapports intimes mais il faut juste que je me ressaisisse. 

------FIDÉLIA------ 

Ça fait déjà deux semaines que cette femme m'avait fait cette scène. Odilon même est venu  s'excuser auprès de moi pour le comportement de sa femme. Je ne vois comment il peut être  avec une femme pareille, lui un homme si respectable. Mais bon, c'est son choix. 

Ce matin il s'est rendu à un rendez-vous et donc Brigitta est venue me tenir compagnie. On  était entrain de papoter quand d'un coup, une femme rentre rageusement dans mon bureau....  Mais c'est la femme d'Odilon, elle fout quoi ici? 

-elle(rage): ESPÈCE DE PETITE VOLEUSE DE MARI! 

Euh... C'est moi qu'elle vient de traiter de ce nom? Je décide de jouer à la sourde après ses  paroles 

-moi(calme) : si vous êtes venu voir votre mari, désolée de vous dire qu'il s'est rendu à un  rendez-vous et..... 

-elle: je m'en fous de lui. C'est toi que je suis venue voir petite pute 

-Brigitta : ha ha, laisse moi rire. Non mais toi tu peux insulter une autre de pute? Tu t'es  regardée ? 

-elle: je ne m'adresse pas à toi pauvre chèvre cancéreuse agonisante 

-Brigitta : quoi? C'est moi que.... 

-moi(calme): Bri calme-toi s'il te plaît. Elle n'en vaut pas la peine. 

-elle (en feu): moi je n'en vaux pas la peine? Espèce de sale PUTE, PROSTITUÉE, VOLEUSE DE  MARI, BRISEUSE DE COUPLE...

Tellement elle criait que tout le monde était sorti de leur bureau pour venir nous voir. Et moi je  reste toujours calme. Ce qui la rend plus furieuse. 

-moi(toujours calme) : vous avez fini madame ? 

-elle (rage): espèce de petite sorcière, c'est pas mon foyer que tu vas briser. Au nom de Jésus tu  es vaincue. 

Ce qui me fait sourire un peu. Si elle connaissait vraiment ce nom, elle n'allait jamais agir de la  sorte. 

-elle: tu m'entends ? Va chercher pour toi ailleurs et laisse MON homme tranquille. -moi: madame, avec tout le respect, je vous prie de vous calmer. 

Je m'abaisse et prends une bouteille d'eau dans mon tiroir et la lui donne. Elle me regarde  étonnée ainsi que tous les autres. Ils pensaient que j'allais réagir d'une façon sûrement brutale.  Mais moi, je n'aime pas trop la violence. 

-moi: tenez et buvez de l'eau, vous serez détendue après. Et asseyez vous s'il vous plaît.... Je  suis loin de ce que vous pouvez imaginer. Entre votre mari et moi, il n'y a absolument RIEN.  Votre mari est un homme bien et respectable. Vous devriez lui faire confiance. Je n'ose même  pas imaginer comment il peut se sentir s'il apprenait votre preuve de manque de confiance. Si  quelque chose ne va pas dans votre foyer, priez au-lieu de venir accuser qui que ce soit. Je ne  suis nullement la sorcière que vous pensez. Allez chercher votre sorcière ailleurs. 

-elle(honteuse) : je...c'est loin d'être terminé. 

Toute honteuse, elle repart à pas rapides en bousculant les personnes sur son passage. Non  mais quelle sorte de femme a Odilon ? Vraiment, je le plains. J'ai de la pitié pour lui, Dieu seul  sait ce qu'il peut en durer avec une femme pareille. 

-Brigitta : waoh ma puce, chapeau. Tu lui as cloué le bec à cette vipère. Si j'étais à ta place, je lui  aurais arracher sa salle perruque sur sa salle tête pour que les autres puissent voir sa vraie tête  chauve. Même la tête d'un chauve-souris est belle par rapport à la sienne en vraie

-moi(rire): hahahaaa, comment toi tu peux savoir? T'es vraiment terrible. 

Et on reprend où nous nous étions arrêtées. Odilon n'était pas de retour avant qu'on ne quitte  le bureau. Sûrement que son rendez-vous à pris beaucoup de temps que prévue. 

Je rentre chez moi et après avoir faire la cuisine que je maîtrise mieux à présent, je m'apprête à  manger quand mon portable sonne et un numéro inconnu s'affiche.... 

A SUIVRE

Ecrit par KAM