CONFESSION D'UNE INSATIABLE (Ep 6)

CONFESSION D'UNE INSATIABLE (Ep 6) | AfroRaise

*Jour 6 : La Pause*

 

 

```Samedi et dimanche sont passés. On s'était convenu de ne se voir que les jours ouvrables, car trop occupé qu'était chacun, on ne pouvait tordre le contenu de notre agenda sans craindre des répercussions. Il m'est arrivé de repenser à Mary. Cette fille qui, d'apparence rude et confiante, n'est qu'en réalité que fragilité et amas de mésaventures. Tel le souffre-douleur d'un couple, elle vivait, subissait et pleurait au nom d'un amour qu'elle avait peur de perdre. N'ont pu que l'endurcir, ces douleurs. Je suppose.

 

Je la regarde sans dire un mot, m'attendant à tout moment à l'entendre débiter le revers de la médaille de sa vie. Son ancienne vie. Plus ou moins gêné par l'emplacement central de notre table et ennuyé par cette journée qui ne diffère en rien des autres jours par sa monotonie, enregistreur actif, de mon kleenex je débarrasse mes lèvres des gouttelettes de glace saveurs fraise et coco que Mary m'a obligé à prendre.

 

Je pense que je m'étais arrêté sur la partie où j'avais appelé le gars avec qui j'avais flirté en Terminal (commence-t-elle sérieuse comme un pape avant d'ingurgiter la boule fraîche de sa cuillère) Je ne lui en aurai pas voulu s'il n'était pas venu, après tout ce que je lui avais fait subir alors qu’il voulait qu'on se retrouve, hum.

Mais il est venu heun, il avait intérêt (dit-elle avec une goutte d'ironie dans la voix), la bouche.

Il était venu à moto. Je ne sais pas pourquoi mais quand je l’avais vu j’avais commencé à pleurer de plus belle, moi qui voulais sauver les apparences heun. J’avais trop pleuré, il s’était rapproché, avait commencé à me demander pourquoi j’étais dans cet état, qu’il y’a eut quoi et que je faisais quoi là dans cette ruelle etc... Moi, je ne faisais que pleurer, j’avais voulu tout lui dire mais mes larmes m’en avaient empêché. Dieu merci car je ne sais pas ce que cette confession aurait engendré aujourd’hui. Il m’avait juste prise dans ses bras et m’avait fait un interminable câlin, c'était très apaisant. Tu vois, le gars déjà était très grand de taille et en plus de ça il avait la viannndeeee. haha c’était comme dans les  films quand le personnage principal vient sauver son amoureuse des griffes du ou des méchants, qu’il l’a prend dans ses bras et qu’après ils s’embrassent einhinnn, juste qu’ici y’a pas eu de baiser heun.

Est ce que moi je pouvais les conneries si ?? Mais quand j’y repense aujourd’hui s’il m’avait embrassé cette nuit là je l’aurais pas refoulé, au contraire j’allais m’accrocher à lui comme s’il était JESUS. Blasphèmes dirais-tu

 

Elle badine, sourit dévoilant sa dentition puis plonge son regard dans son pot saveurs moka et citronnelle. Mes saveurs qu'elle a confisquées. Je boude en la voyant porter sa cuillère à ses lèvres. Après l'avoir débarrassée de son contenu, elle m'effleure les lèvres avec puis souris.

 

Ça m’avait calmé en tout cas (reprend-t-elle). Il m’avait remis son pull en me prenant des mains mon sac. Y’avait mon fone qui avait commencé à vibrer, je n’avais pas fait attention à qui pouvait appeler, je savais déjà que c’était le connard qui me servait de gars voilà.

Il m’avait remorqué on est parti, je n’avais pas voulu qu’il me dépose au portail mais il a insisté. Je voulais marcher un peu.

 

- Apparemment tu t’attends à ce que je dise que son pull sentait bon ou que je te parle de son odeur quand il m’avait fait le câlin.

 

Elle a deviné juste

 

Ok-ok, le pull sentait le moisi, le gars lui sentait pfff, c’était-c'était dégueu (mots qu'elle accompagne de crispation faciale) Haha je blague, il sentait bon et son pull aussi. Il a même un peu exagéré sur le parfum je crois. Mais je dirai que c’était parfait cette nuit là.

Rémi n’avait pas cessé de m’appeler encore et encore, je n’avais pas décroché. Quand j'étais rentrée chez moi,  maman m’attendait au salon. Dès mon arrivée, question pour un champion a commencé : tu étais où ? Avec qui ? En faisant quoi ? Etc... elle a commencé à gronder. Si seulement elle savait ce par quoi sa fille tant adorée venait de passer elle n’oserait pas, au contraire elle allait corriger ce bon à rien de Samuel. Je lui avais juste répondu qu’on travaillait en groupe chez un camarade de classe, que je n’avais pas vu l’heure passer etc... Toutes les excuses étaient bonnes, ne serait-ce que pour rentrer dans ma chambre.

J’avais entendu sonner, j'étais allée ouvrir et qui vois-je là ? Rémi. Façon je l’avais regardé là uhum, il n’avait pas encore senti que j’étais vraiment vraiment sur mes nerfs.

Il avait commencé à demander pourquoi j’avais pas décroché ses appels. Que j’étais où ? Pourquoi j’avais les yeux rouges ?

Depuis quand il s’inquiètait pour moi dites donc ? Depuis quand mes entrées et sorties le concernaient ? Je lui avais juste dit je cite : "je suis fatiguée Rémi, à demain !". Il était aussi étonné par ma réponse que par la froideur avec laquelle je lui ai parlé, il m’avait dit "ok" et était parti.

J'étais retournée au salon, heureusement maman n’y était plus, DIEU MERCI. J'étais partie au calme dans ma chambre, m'étais allongée dans mon lit et j’avais recommencé à pleurer. J’en voulais à Rémi, je remettais tout ce qui m’étais arrivé ce soir là sur lui. S’il me traitait bien j’irai chercher quoi chez un autre jusqu’à ce qu’il me fasse subir ça ? Pour moi, C’était de sa faute.

Tout était de sa faute, j’ai longtemps incriminé Rémi pour ça mais maintenant que j'y pense c’était juste un moyen pour moi de me voiler la face ou de me protéger car si j'y étais allée c’est parce que je le voulais, je voulais me prouver à moi même et à ce batard de Samuel que j’avais atteint un niveau que je n’avais pas en réalité. J’étais loin d’être une fille ouverte comme on le dit, j’étais toujours super coincée, très coincée. C’est cette vérité que je voulais cacher inconsciemment en accusant Rémi de m’avoir poussé à aller là bas.

 

- Tu comprends un peu ce que je suis entrain de dire? (Me demande-t-elle sans arrêter de tournoyer la cuillère dans son pot ni la quitter des yeux)

- Oui je comprends chérie (ai-je dit avec autant de tendresse, de chaleur que de compassion dans la voix)

 

Elle peint sur son visage, tenaillé par les souvenirs d'antan, un magnifique sourire. Pas un sourire qui dit "ta blague est drôle" mais un qui me laissait nettement deviner "merci".

 

Donc depuis ce jour y’avait une barrière qui s’était créée entre Rémi et moi. J’étais devenue insensible, voilà ! Je m’en foutais d'avec qui et qui le gars me trompait, je ne touchais même plus à son phone. On était ensemble mais cette jalousie, cet amour que je pouvais lui démontrer en tout temps avait temporairement disparu, ne laissant qu’indifférence et insouciance...

 

Une âme désespérée, décidant de se laisser aller au gré des circonstances.

 

...Mais ça ne m’empêchait pas d’aller chez lui. J’y allais mais j’avais carrément changé. Y’avait une distance que j’imposais, je pouvais le laisser jouer sur sa console pendant que moi je dormais or qu’avant je le dérangeais, je boudais et lui disais qu’il me zappait. En ce moment ça m’était égal. j’y allais même des fois avec ma propre bouffe alors qu’avant suffisait juste que j’y aille, il me demandait quoi commander et en un petit temps on venait livrer.

 Je ne m’intéressais plus vraiment à rien, j’étais en manque de sujets de discussion quand on était ensemble et je m’ennuyais en sa présence. Quand il faisait l’effort de proposer un jeu, après quelques minutes je disais quand j’en avais marre alors qu’avant je pouvais y jouer pendant des heures, juste pour lui faire plaisir. Avant quand j’y allais je lui ramenais toujours un truc chocolat, biscuits, yaourts, je lui demandais ce qu’il voulait que je lui rapporte ou des fois je choisissais pour lui, mais depuis cet incident, plus de ça. À chaque fois que je voulais faire un effort, y’avait quelque chose qui m’en empêchait.

Un jour là j’étais là chez lui on causait au calme j’étais adossée au mur avec un coussin me servant de support et là il s’est rapproché de moi et a commencé à m’embrasser. Ce baiser là n’était pas ennuyant comme les autres depuis l’incident. c’était comme notre premier baiser, c’était chaud, doux, réconfortant. Je n’ai pas les mots pour le décrire, tu le ferais mieux à ma place, tu es doué pour ça...

 

- Peut-être l'as-tu senti différent parce que foncièrement tu en avais besoin, tu avais besoin de cette tendresse. Il y a de ces baisers dans lesquels on sent toute l'implication de l'autre. Les autres ne sont pas ennuyeux, si je vais employer tes mots, mais ces baisers particulièrement revêtent l'apparence d'être plus vivants, plus sensuels, plus profonds. Nous sentons les vibrations de chaque lèvre,  l'amour et la tendresse profonde qu'ils exhalent. Alors on commence à repondre même si on en avait pas envie puison ne veut plus arrêter. Même si notre position est inconfortable au départ,  elle devient confortable, le temps semble nous filer entre les doigts pendant qu'inversement nous mouvons lentement, très lentement pour mieux capter toute la magie et le bienfait du moment (dis-je en essayant de décrire au mieux et avec les mots et les gestuels de mon appréhension)

- Je t'avais dit que tu saurais mieux décrire que moi.

 

...j’avais répondu au baiser, il avait commencé à promener ses mains sur mon corps engraissé de l'époque...(Elle glousse de rire)...dans mes cheveux, je laissais souvent mes cheveux crépus à cette époque là donc ses mains dans mes cheveux était un pur plaisir. Il n’avait pas tardé à me caresser le dos, endroit où je suis hyper sensible donc je m'étais laissée aller, je me suis retrouvée sous lui, je baladais ma main gauche sur sa hanche en allant doucement vers son bas ventre et ma main droite dans ses cheveux. Il m'a serré et a voulu me ramené sur le lit .

Privas, Rémi c’est le gars qui en ce temps dégageait un puissant sex-appeal. Genre toute sa masculinité pouvait se révéler quand il était au dessus de moi, mais les très rares fois où j’étais au dessus de lui haha il devenait un peu bizarre. Ce geste à déclencher un truc en moi, bref je l’ai repoussé très violemment. Je lui donné un coup de pied où tu sais...

 

Mon visage se crispe de douleur

 

 Heureusement il l’avait évité, il n'était pas si emporté par ce moment autant que moi. Quand j’avais ouvert les yeux, je m'étais rendue compte que j’étais avec lui, pas l’autre connard là...

 

- Un syndrome post-traumatique je crois. C'était normal même si pas prévisible. (Dis-je pour la faire déculpabiliser)

 

En parlant de lui, il m’avait fait signe le jour qui a suivi l'incident. Il s’était excusé, je n’avais même pas répondu. j’avais commencé à pleurer comme si je faisais une crise de panique...

 

- En fait les crise de panique sont différentes...

- Tu as compris où je voulais en venir non ?

- Euhh (avec un visage déformé par une grimace exprimant à la fois mon affirmation et mon doute)

- Hey (fait-elle avec un sourire en me gratifiant d'un coup de pied sous la table)

 

J’avais beaucoup pleuré jour là, même plus que le jour de l’incident X. On va l’appeler comme ça.

 

D'accord m'dame

 

Rémi n’avait rien compris. Quand il avait voulu m’approcher, je l’avais repoussé vraiment. Mais le gars ne s’était pas dégonflé, il m’avait serré fort contre lui, je pleurais toujours et je m'étais endormie dans mes larmes. C’est vrai que face aux autres j’étais une fille très dure, jusqu’aujourd’hui. Mais en réalité suis un petit bébé chou à la crème hyper super mégas sensible...

 

Sa dernière phrase raisonne à mon oreille telle une suite discordante de mots.

 

- Mais aujourd’hui je ne pleure plus. haha c’est trop rare de me voir pleurer. Les larmes c’est pour les petites-filles, moi suis une reine et une reine n’a pas de limite, même le ciel n’est pas une limite. voilà ! C’est Karl qui m’a appris cette phrase heun.

 

A mon réveil il était là. Quand j’avais ouvert les yeux, le gars était là et me regardait, c’était flippant. Moi les trucs de romance là je ne suis pas dedans, faut juste me traiter bien, fais moi manger de bons trucs ékpa. M’observer quand je dors pour me faire peur à mon réveiller ou me filmer, je ne suis pas dans les trucs bêtes bêtes là. Le sommeil m’avait calmée, juste qu’au réveil j’avais tellement mal à la tête hein, on dirait il savait, il m’avait remis un verre et un produit. Ooo Privas j’avait demandé nom du produit et cherché à voir la boîte et la plaquette.

Faut pas quelqu’un va me tuer cadeau ou me droguer ooo anh.

Il n’avait pas bronché. Le Rémi que je connaissais m’aurait retiré et les deux comprimés et le verre d’eau de la main mais il s’était juste levé, avait ouvert son armoire puis un genre de coffre et avait fait sortir la boîte et me l’avait donnée. j’avais lu "antidouleur", anh la confiance n’exclût pas le contrôle babe.

 

Après il avait commencé par me poser des questions. Que pourquoi je me suis comportée comme ça et tout, j’ai juste répondu que j’avais eu peur, que je ne voulais pas aller plus loin, faire l’amour. Voilà son visage s'était décomposé, je venais de faire une gaffe. Awoo moi qui prévoyait profiter de la situation pour qu’on aille manger en fin de soirée, ouchhh il m’avait dit "ok" qu’il avait compris. Je lui avais dit que je rentrais, j’avais demandé un peigne, m'étais arrangée puis j'étais sortie. Il était derrière, ne parlait même pas.

Je lui avais demandé par sms simple s’il était bien rentré et l’avais remercié pour la soirée.

Même si je ne lui avais pas vidé les poches comme je le voulais, par la bouffe bien sûr. (Ajoute-t-elle avec rire et remord)

Le gars répondait pas à un moment, il m’avait laissé un sms gsm que de me connecter sur WhatsApp, Ce que j’ai fait.

Après des minutes de "entrain d’écrire..." je vois un long message qui apparait. Je vais résumer sinon c’était vraiment long avec un "voir plus".

En gros il a constaté que j’avais changé depuis un moment, que je ne faisais plus attention à lui, à nous. Qu’il a remarqué tous mes changements mais ne disait rien pour voir la suite mais qu’avec ce qu’il vient de voir qu’il ne peut plus la fermer, qu’il n’en peut plus et consorts, que de jours en jours je me referme sur moi-même. C’est vrai qu’il m’a fait du mal qu’il est bien conscient mais qu’il ne peut plus supporter que je le repousse tout le temps, qu’il a compris que je ne voulais pas qu’on fasse l’amour, il n’a plus employé "ken", que ça lui va mais qu’il ne peut pas dire qu’il a une go et se retenir que ça fait déjà presque un an mais qu’il avait envie de moi et ne pense pas arriver encore à se contenir.

Il parlait comme s’il ne trempait pas son biscuit ailleurs, tchuipppp. (Jure-t-elle de rage)

Qu’il a besoin d’une pause pour y réfléchir, que ça nous ferait du bien.

J’ai accepté sachant les conséquences tant malheureuses qu’heureuses d’une pause. La pause permet à chacun de souffler un peu pour y voir clair mais elle éloigne aussi les partenaires en ce sens que pendant une pause on est plus ou moins libre de faire ce qu’on veut et après on se remettra ensemble et ces choses nouvelles qu’on a faites pendant la pause peuvent créer de nouveaux problèmes.

J’avais accepté car non seulement j’étais fatiguée psychologiquement mais aussi je ne savais pas ce que Rémi ferait de nouveau qu’il ne faisait pas déjà en étant avec moi. Il me trompait déjà, il couchait déjà avec une autre donc peut-être la pause serait plus bénéfique pour moi que pour lui.

 

Deux pots de glaces prises par chacun ont suffit pour égrainer 2 heures de temps. À chaque fois nous sommes si plongés dans son récit que nous oublions les dernières lapées de glace qui ne se gênaient pas pour fondre.

 Il m'est très important de préciser que que les saveurs fraises et coco ne me réussissent pas.

Nous glissons hors de la crèmerie. Je saisis l'idée qui me jaillit à l'esprit. À son Insu, je pose avec légèreté ma main dans son dos. Le nylon n'a d'inhibition aux pressions sensorielles. Elle tressaillit, ce qui me fait rire. Si emporté par mon rire, je ne vois pas la rotation de son sac à main dans le vide et le reçoit en plein dans le dos.

Non mais, elle transporte un gratte-ciel dans son sac ? Je suis d'autant plus surpris par la lourdeur de son sac que par la facilité avec laquelle elle le manipule et le fait pendre au creux de son coude.

 

Les klaxons assourdissants des conducteurs de motos nous pénètrent les oreilles. Je vois la tristesse dans ses yeux, je m'approche d'elle  et la prend chaleureusement dans mes bras. Nous restons ainsi collés pendant quelques secondes.

 

- Ça va ? (Je lui demande en lui remettant une mèche de cheveux derrière le lobe de l'oreille

- Ça peut aller. Ça ira mieux avec un baiser.

- C'est ça. Quand Jésus reviendra.

- Au moins un câlin.

- Ça je peux t'en donner autant de fois que tu veux.

- Tu me repousses aussi n'est-ce pas ? Comme Gedeon et Rémi l'avaient fait.

- C'est pas ça Mary, suis toujours là pour toi. Suis ton ami, celui à qui tu racontais tout...

- Alors pourquoi tu ne veux pas qu'on se mette bien. Suis pas assez belle pour toi ? J'ai pas assez de taille ou de poitrine ?

- Arrête,  arrête. Ce que tu fais, c'est moi qui te l'avais enseigné. Ça ne marchera pas sur moi (dis-je avec un léger sourire) Tu es magnifique, tout ce qu'il y a de plus sexy mais...

- Plus tu me repousses,  plus j'ai envie d'aller jusqu'à au bout. Tôt ou tard, tes lèvres finiront sur mes lèvres, et peut-être que tu finiras entre mes jambes (Dit-elle en apposant un fin baiser sur ma joue). Aucun homme ne me dit non, aucun. À demain babe (lance-t-elle quelques pas plus loin)

 

Impuissant, je la regarde s'en aller.

(J'ai peut-être un peu trop forcé sur mes enseignements d'il y a deux ans) ai-je pensé avant de prendre ma direction.```

 

A SUIVRE…

 

Ecrit par PRIVAS_WINNER

 

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