AU PRIX DE MON ÂME (Ep 9)

AU PRIX DE MON ÂME (Ep 9) | AfroRaise

      CYNTHIA

 

J’ai dit oui au docteur, j’ai dit que je pouvais trouver de l’argent dans ces deux jours mais où est-ce que je vais le trouver ? Je veux juste demeurer optimiste, c’est mieux que d’être le contraire puisque ça peut me nuire.

 

Etant sortie du bureau, je retourne chez mon père et ma mère.

 

-Diallo : j’ai vu tout ce que vous faites pour moi et j’en suis énormément touché. Si j’étais un devin, le jour de l’accident, je ne serais pas sorti.

 

-Moi : c’est déjà passé.

 

-Da-féli : j’espère de tout cœur que tu vas te remettre bientôt en forme.

 

-Diallo : ce sera le cas surtout que vous êtes à mes côtés.

 

Tout le monde s’était tu, on pouvait attendre une mouche voler. On le sait tous, chacun faisait un effort. Nos cœurs étaient remplis de tristesse et de larmes quoi que nos visages sourissent juste pour la forme.

 

-Diallo : je ne sais pas si ce serait une bonne chose de me faire couper le bras.

 

-Da-féli : Cynthia, explique-lui

 

-Moi : papa, on n’a vraiment pas le choix. Le diabète et les plaies ne marchent pas de pair. Tu risques de mourir jeune

 

-Diallo : je ne suis pas jeune.

 

-Moi : papa, je ne veux quand même pas que tu meurs.

 

-Diallo : si mourir sera un gain pour moi, alors pourquoi pas ?

 

-Da-féli : tu laisseras ta petite famille où ?

 

-Moi : comment ferions-nous pour vivre sans toi ?

 

-Diallo : comment ferai-je pour vivre avec un bras ? N’ai-je pas besoin d’être comme tous les autres ?

 

-Da-féli : on ne peut vraiment pas vivre comme les autres, on ne peut vraiment pas. A chacun sa vie, à chacun son destin. Celui qui nous a créée sait depuis là-haut qu’aujourd’hui tu seras dans cet état. C’est ta croix papa Diallo, s’il te plait, porte-la. Tu n’auras plus un bras mais on trouvera au moins satisfaction.

 

-Diallo : et si on ne trouve pas satisfaction et si juste après l’ablation je meurs ?

 

-Moi : Never ! tu ne pourras pas mourir. Papa tu ne mourras pas, je te le promets, tu ne mourras pas.

 

-Diallo : tu comptes sur quoi ?

 

-Moi : sur rien mais dis-moi si au fond de toi, tu ressens quelque chose comme la mort ? NON. As-tu peur ? NON. Je sais que tu es bien bâti pour faire face à cette opération, c’est toi qui peux le faire, toi seul. La force et le courage doivent être tes mots d’ordres. Dis-toi que tu y arriveras avec ou sans ton bras gauche. D’autres n’ont pas de main, ni la gauche, ni la droite mais ils s’en sortent. Bref, papa je crois en toi.

 

-Diallo : tes parlés me donnent de la force. Je ne voulais vraiment pas me faire couper le bras mais je le ferai parce que je sais que ça contribuera à mon bonheur.

 

-Moi : merci papa.

 

Je lui fais un câlin et maman fait pareil.

 

-Diallo : alors pour la somme, on fait comment ?

 

-Da-féli : ne penses pas à ça.

 

-Moi : tu as besoin de la tranquillité et du calme.

 

-Da-féli : on gère à ta place.

 

-Diallo : je sais que vous ne gérez rien. J’ai tenté d’appeler M. Julien mais son téléphone était apparemment inaccessible, je sais quand même qu’il est hors du pays.

 

-Da-féli : pourquoi tu l’appelais ?

 

-Diallo : je voulais lui demander un prêt.

 

-Moi : hum. Voilà qu’il n’est pas là mais que l’argent doit être prêt en deux jours.

 

-Da-féli : il y aura sûrement une solution miracle.

 

-Moi : j’y crois.

 

-Diallo : bon, Cynthia. Je dois t’envoyer chez Stéphane

 

-Moi : Stéphane ? Je pensais que tu n’avais pas d’ami.

 

-Diallo : ami ? Non ! c’est le fils de mon patron. Je vais t’apprendre là où se situe la maison et tu iras demain soir à ton retour du boulot.

 

-Moi : ah ok, ok.

 

-Diallo : tu iras et tu lui diras la situation telle qu’elle est, tu lui diras aussi que j’ai essayé d’appeler son père. Maintenant s’il a quelque chose pour nous booster, ça nous aidera vraiment.

 

-Da-féli : quand tu vas là-bas, parle avec politesse et sois droite dans tes dires

 

-Moi : d’accord maman.

 

-Diallo : dis-lui que j’ai vraiment besoin d’eux et je pourrais travailler pendant trois ans sans salaire pour leur redonner ce qu’ils ont perdu à cause de moi.

 

Hum travailler trois bonnes années sans salaire à cause 500.000f alors qu’ailleurs quelqu’un bouffe 500.000f par semaine.

 

-Moi : d’accord papa. C’est bien compris.

 

Après quoi, je suis rentrée à la maison quand maman elle autre a dormi à l’hôpital. Je me sentais tellement seule à la maison au point d’appeler Elvire qui vint me tenir compagnie. J’ai passé la nuit à recevoir des conseils de la part de mon amie, elle m’a parlé, elle m’a rassuré, elle m’a fait promettre de ne jamais oublier que j’étais une femme forte et je dois tout faire pour faire ressortir mes talents et mes potentialités.

 

 

 

   CHRISTOPHE

 

Toute une journée passée sans mes médecins, j’avais pris tous les médicaments possibles parce que oui, Anita a fait l’erreur de laisser les médocs. Dès que je prends les médocs, je m’empresse de dormir parce que ces derniers me font subir des vertiges pas possibles étant donné que je n’ai rien mis sous la dent. La vie ne peut pas être plus cruelle. Je me sens de plus en plus faible et sans mentir je meurs à petit feu mais j’ai tellement peur de la mort, j’ai peur d’être séparé d’avec mes amis et mes collègues, j’ai peur des mots qu’ils vont laisser derrière moi. Serais-je quelqu’un de bien pour eux ou de mauvais ? que diraient-ils quand ils seraient réunis pour discuter de moi ? Honneur ou déshonneur ?

 

A chaque seconde et à chaque minute, dès que je suis réveillé, je tente toujours de me lever. Jusqu’ici ça n’aboutit pas mais j’ai pleinement confiance. J’essaie toujours de le faire quand je tombe terriblement du lit, merde ! le sang commença par couler des points de suture avec des douleurs atroces, je pleurais ardemment, je n’avais plus d’autres options, je me suis uriné sur moi-même étant donné que je ne peux guère aller dehors, je ne peux même pas marcher. Depuis le sol, j’ai crié le nom d’Anita, j’ai crié au secours mais personne ne pouvait me répondre. J’ai pleuré !

 

J’avais déjà et assez mal, j’ai alors fait un effort pour me déshabiller. Avec l’habit, j’ai essuyé doucement le sang qui coulait.

 

 

 

Le lendemain…

 

 

  CYNTHIA

 

La journée du travail s’est plutôt vite passée, Kennedy a tout de même demandé d’après mon père, ce qui m’a beaucoup réjoui.

 

-Moi : ça va, il tient. Restes plus qu’à faire l’opération.

 

-Kennedy : j’ai causé de toi à mon père

 

-Moi (surpris) : par rapport à ?

 

-Kennedy : relax, par rapport à la situation de ta famille.

 

-Moi : merci de lui avoir touché deux mots.

 

-Kennedy : il souhaite te rencontrer, je ne sais pas si tu seras enchantée de faire pareil.

 

-Moi : oh bien sûre. Je veux bien le rencontrer.

 

-Kennedy : d’accord. Je vais programmer votre rencontre et te faire signe.

 

-Moi : merci patron.

 

Je suis rentrée dans mon bureau toujours le sourire aux lèvres, je pense que Dieu est en train de faire mon palabre. Je vais rencontrer    le petit patron de mon père et aussi le père de Kennedy. Ça va sûrement donner. Je pourrais toutefois demander de l’aide à Latishia mais au fin fond je n’aimerais pas abuser de son amitié et de sa confiance.

 

Le soir, je pars là où papa m’a indiqué, chez Stéphane. La maison ici est trop gigantesque, c’est quoi ça ? Un palais ? sérieusement parlant, les gens ont l’argent en débordement, ils ne savent plus quoi en faire. J’étais loin observant la maison. Deux, trois, quatre filles finalement en sortent, après un monsieur de teint clair se pointait juste derrière elles. Ils se disent rapidement quelque chose et les filles partent. J’espère que ce n’est pas mon cerveau qui me joue des tours. Je courus vers la maison, histoire que le portail ne se referme plus.

 

-Moi : bonjour monsieur.

 

-Lui : bonjour. Que puis-je pour vous ?

 

-Moi : s’il vous plait, je cherche M. Stéphane

 

-Lui : c’est de la part de qui ?

 

-Moi : de papa Diallo

 

-Lui : ah ! entres. C’est moi Stéphane.

 

Je me suis assise suite à sa demande au salon.

 

-Stéphane : alors de l’eau ou du vin ?

 

-Moi : de l’eau m’ira. Merci

 

Une fois après avoir pris l’eau, il pose en premier les questions.

 

-Stéphane : ça fait quelques jours que Diallo n’est pas à son poste. Je venais de me rendre compte que je n’avais pas son numéro. C’est bizarre.

 

-Moi : c’est pour ça que je suis là.

 

Je lui ai tout raconté, de la même manière que je l’ai raconté à Kennedy.

 

-Stéphane : donc actuellement, vous avez besoin de 500.000f

 

-Moi : oui mais plus précisément 400.000f.

 

-Stéphane : aide-moi et je t’aiderai.

 

-Moi : pardon ?

 

-Stéphane : oui oui tu as bien compris.

 

-Moi : la vie de mon père est en danger.

 

-Stéphane : Je ne refuse pas, je suis aussi embarrassé que toi.

 

Aide-moi et je t’aiderai, c’est comme ça partout ? Ah !!

 

   STEPHANE

 

-Cynthia : donc c’est comme cela partout ?

 

-Moi : comment partout ?

 

-Cynthia : donc si je ne vous aide pas, vous n’allez pas le faire en retour pour quelqu’un qui est en train de mourir

 

-Moi : attends, tu ne veux pas aider mais tu attends qu’on t’aide quand même ?

 

-Cynthia : je comprends maintenant la présence des trois filles ici, ce n’est pas de notre faute.

 

-Moi : tu parles exactement de quoi ?

 

Elle se lève et demande à partir.

 

-Moi : c’est quoi le problème ?

 

-Cynthia : c’est quoi le problème comment ? Vous êtes tous pareil les riches, vous aimez l’argent plus que les être humains. Ce n’est pas de votre faute aussi. La faute revient finalement à nous qui sommes pauvres.

 

-Moi : Cynthia ! Cynthia !

 

-Cynthia : que mon nom ne sorte plus jamais de ta bouche M. Stéphane. J’étais là pour une aide et comme vous ne pourriez rien faire pour moi, bye. On s’est jamais vu, on s’est jamais connu.

 

-Moi : non mais attends ! Cynthia !

 

Elle ne me répond pas et sort en claquant fortement la porte. J’ai même cru que la dernière se serait cassée mais bon ce n’est pas n’importe quel genre de porte.

 

Maintenant je ne comprends pas cette fille. Son père m’avait dit qu’elle était humble et polie mais je ne pense pas que ce soit le cas. Elle n’a que des idées bidonnes dans sa tête, sérieusement. Quand je dis « aide moi et je t’aiderai », elle pouvait me demander ce qu’elle pourra faire pour moi mais non, elle n’a rien demandé de ça, elle a juste commencé par crier que nous sommes les mêmes. Je n’ai rien compris.

 

Je voulais tout juste lui demander de travailler dans mon entreprise parce que oui, en travaillant chez moi, c’est une aide que j’obtiens d’elle. Les trois filles qui étaient là même, c’était pour mon père. Je ne connais même pas le vrai motif de leur visite. En tout cas, je n’en ai rien à foudre. Dans la vie, il faut être toujours patient et poser des questions, c’est grâce à ces choses que vous allez connaître les intentions des autres. Sinon, on se presse pour aller où ?

 

 

 

   CYNTHIA

 

Avec ma douleur, je sortis de chez Stéphane. Et dire que mon père comptait sur lui, c’est plutôt quelqu’un qui n’en vaut pas la peine. Je réfléchis par rapport à ce que je dois dire à mon père parce que je suis déjà en route pour l’hôpital. Une idée m’est alors venue, je le ferai comme ça. Peut-être qu’au retour de M. Julien, il saura nous aider. Il nous reste juste une journée, une journée.

 

Arrivée à l’hôpital, je trouve mon père seul, toujours égal à lui-même, confiant et souriant.

 

-Moi : comment te sens-tu aujourd’hui ?

 

-Diallo : ça va. Tant que je vis et que vous vivez, je suis en forme.

 

J’ai souri.

 

-Moi : je voudrais juste te dire que là où tu m’as envoyé…

 

-Diallo : chez Stéphane ?

 

-Moi : oui ? oui. En fait, ça n’a pas marché.

 

-Diallo : comment ça ?

 

-Moi : il a dit qu’il n’a pas d’argent actuellement et surtout que son père n’est pas là, il ne peut rien.

 

-Diallo : quoi ?? Le Stéphane que je connais ?

 

-Moi : papa, on ne connait toujours pas bien les gens.

 

-Diallo : je sais mais le peu de temps que j’ai passé avec lui m’a démontré qu’il est un bon gars.

 

-Moi : papa Diallo, l’apparence trompe.

 

-Diallo : Cynthia, j’espère que tu n’as rien fait de mal là-bas.

 

-Moi : oh, papa Diallo, tu doutes de moi ?

 

-Diallo : qu’est-ce qui se passe ? disons-nous la vérité. Tu es capable de beaucoup de choses. Je suis ton père et je dois te le dire.

 

-Da-féli : que se passe-t-il ?

 

On se retourne tous pour tomber sur maman.

 

-Moi : da-féli !

 

-Da-féli : j’ai dit que se passe-t-il ?

 

Papa, dans un petit résumé raconte tout à maman.

 

-Da-féli : on ne peut toujours pas avoir ce qu’on veut.

 

Merci à maman pour sa réponse, cela a coupé court tout ce que papa disait.

 

-Da-féli : j’ai quand même 65.000f avec moi actu.

 

-Moi : tu pourras l’ajouter à mes 100.000

 

-Da-féli : tes quoi ?? tu as trouvé cet argent où ?

 

-Moi : un ami me l’a donné

 

-Da-féli : on t’a donné 100.000 à toi ?

 

-Moi : euh oui. Maman, aies confiance en moi s’il te plait.

 

-Diallo : je ne veux pas que tu t’engages dans quelque chose de mal.

 

-Moi : je n’ai rien fait de mal, je vous le promets.

 

-Da-féli : je n’en suis pas du tout ravie parce que je t’ai dit de me laisser gérer.

 

-Moi : maman, en te laissant gérer, tu as trouvé que 65.000f

 

-Diallo : Cynthia !

 

-Da-féli : tu ne vas quand même pas recommencer.

 

Je sors de la salle sans rien dire, c’est la pression, rien que la pression et le stress. Mon téléphone sonna au même moment, c’était apparemment mon second ange gardien.

 

-Moi : allô

 

-Kennedy : comment va la gestionnaire et son papa ?

 

-Moi : on se porte à Merveille, merci !

 

-Kennedy : es-tu libre actuellement pour un rendez-vous tête à tête avec mon père ??

 

-Moi : bien sûre, je ne fais rien actuellement.

 

-Kennedy : très bien. Je t’envoie l’adresse par mail. Ce n’est pas loin, il faut être là dans 30minutes.

 

-Moi : d’accord, j’y serai.

 

-Kennedy : d’accord. Je t’attendrai.

 

-Moi : ok.

 

Je suis allée demander la permission à mes parents en leur disant clairement que quelqu’un voulait m’aider. Vite fait, je me retrouve devant la maison de Kennedy. Chez Stéphane était splendide mais ce que le papa de Kennedy a laissé comme maison ici, je ne saurai le décrire, il y aura plus de 20 chambres ici. Toutefois, ce n’est pas la raison de ma venue. Je fais signe à Kennedy qui descend me chercher, toujours beau celui-ci, bref…

 

-Kennedy : bonne arrivée chez moi

 

-Moi : merci.

 

Il m’a fait entrer dans le salon, j’ai vu un monsieur d’à peu près 60ans mais très propre, on ne sent pas la vieillesse sur lui, pas du tout. J’ai salué le papa avec tout le respect qu’il faut, je me suis même un peu courbée pour le faire, c’est ce qu’on m’a appris à faire normalement. Il m’a aussi répondu chaleureusement.

 

-Papa Kennedy : laisse nous seul Kennedy.

 

-Kennedy : d’accord papa.

 

Il est quand même venu me souffler à l’oreille « sois à l’aise, il ne mord pas ». J’ai souri sans savoir.

 

-Papa Kennedy : alors, là actu, tu as besoin de 500.000

 

-Moi : c’est exact papa.

 

-Papa Kennedy : pas grave. Je pourrais entrer dans la chambre et te faire sortir les 500.000f mais j’aimerais aussi t’apprendre les stratégies pour avoir les 500.000 là sans les demander à personne.

 

Au début, j’aimais ce qu’il disait mais la fin m’a fait peur, les stratégies ?

 

-Papa Kennedy : n’aies pas peur ma fille. Je n’ai rien contre toi et je ne vais pas non plus te forcer mais ce serait mieux qu’à chaque fois qu’on dise « sortez l’argent » que tu ne regardes pas de gauche à droite, que tu ne pleures pas ou que tu ne passes pas des moments de tristesse parce que tu ne pourras pas trouver l’argent nécessaire.

 

Il part un instant et revient avec de l’argent.

 

-Papa Kennedy : voilà tes 500.000f. mais tu devrais savoir que si tu es payé 40.000f par mois, tu risques de ne jamais être riche. Le salaire ne rend pas riche. Tous les personnels de mon entreprise font partir de ce petit cercle. Tu n’en as rien à perdre.

 

-Moi : c’est quel genre de cercle.

 

-Papa Kennedy : nous faisons quelques petites conférences, nous nous aidons et personne ne manque d’argent. C’est l’essentiel que je pourrais te dire ma fille. Si tu y adhères, tu auras la liberté que tu veux, tes parents seront toujours en bonne santé et ta maman n’aura même plus besoin d’aller au marché, d’autre part, on peut prendre un docteur professionnel qui s’occupera de ton père chaque jour gratuitement parce qu’il fait aussi parti de ce petit cercle alors nous nous rendons les services sans rien demander en retour.

 

-Moi : vous êtes aimables donc je parie que tous ceux qui sont dans le cercle sont comme vous.

 

-Papa Kennedy : c’est exactement ça ma fille. Tu as tout compris. Nous avons juré loyauté et fidélité pour ce cercle et dans ce cercle.

 

-Moi : j’aimerais partir réfléchir, je vous donnerais la réponse après.

 

-Papa Kennedy : non ! rien ne me garantit que tu reviendras. Tu as déjà ce que tu veux. On se comprend non ?

 

-Moi : oui on se comprends.

 

-Papa Kennedy : alors ?

 

-Moi : je réfléchis…

 

A SUIVRE


Ecrit par Esther AMETONOU

 

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