AU PRIX DE MON ÂME (Ep 29)

AU PRIX DE MON ÂME (Ep 29) | AfroRaise

 

       CYNTHIA

 

Qu'est-ce que papa Kennedy est en train de faire actuellement ? J'espère que ce n'est rien de grave parce qu'il est du genre à faire des choses regrettables. Et quand on dit que c'est sur la demande du grand chef, il est capable de tout. Grand chef et papa Kennedy, ce n'est juste pas une histoire de secte, c'est une histoire d'amour où l'un peut mourir à la place de l'autre.

 

-Latishia : Depuis qu'il est  parti, il devrait déjà revenir non?

 

-Moi : c'est ce que je pense oui

 

-Latishia : tu comptes faire quoi ?

 

-Moi : je ne sais même pas.

 

-Latishia : appelles-le. Claude ne changera jamais. S'il est sur le point de faire quelque chose de mal, ton appel seul pourra l'en empêcher.

 

-Moi : et si ce qu'il faisait avait pour but de nous aider, le grand chef et moi ?

 

-Latishia : bah...

 

Je prends mon portable et j'essaie d'appeler le numéro de Claude.

 

-Latishia : pff, ça sonne à l'intérieur.

 

-Moi : le comble !

 

Je voulais encore parler quand je sens une douleur dans mon ventre.

 

-Moi : attends ! mon ventre...

 

-Latishia : il a quoi, ton ventre?

 

-Moi : j'ai mal mais non, un instant! Mon enfant bouge...

 

-Latishia : l'enfant bouge comment?

 

-Moi : oui, je t'assure. Vas-y, touche voir.

 

Elle avance sa main et le fait.

 

-Latishia : j'arrive pas à le croire.

 

Elle le touche encore une seconde fois.

 

-Moi : bizarre n'est-ce pas ?

 

-Latishia : comment est-ce que c'est possible qu'un enfant bouge après avoir passé deux années dans le ventre de sa maman ?

 

-Moi : on dit souvent que les miracles existent.

 

-Latishia : miracle ? Penses plutôt à Claude et à ce qu'il a manigancé.

 

-Moi : attends, penses-tu qu'il est allé vers ma mère ?

 

-Latishia : on ne sait jamais. N'oublies pas que c'est seulement le sang de ta mère qui peut garantir ton avenir et celui de ton enfant. Si l'enfant bouge, tu dois alors comprendre quelque chose.

 

-Moi : j'ai sacrifié... Aïïeee !!!

 

Latishia se lève promptement et vient à mon niveau

 

-Latishia : tu as quoi Cynthia ? Parle s'il te plait. Il y a quel problème ?

 

Je pleurais déjà parce que la douleur était intense et au même moment, je souriais parce que mon bébé est prêt à sortir.

 

-Moi : mon ventre, j'ai l'impression de mourir de douleur. Fais quelque chose s'il te plait.

 

-Latishia : je vais t'amener à l'hôpital.

 

-Moi : je peux pas marcher

 

-Latishia : tu vas juste marcher vers la voiture. C'est rien de grand.

 

-Moi : merde ! Tu ne comprends rien du tout. J'ai dit que je ne pourrai pas marcher. Tu sais ce qui se passe actuellement dans mon ventre?

 

-Latishia : doucement Cynthia. Bon, je fais comment alors?

 

-Moi : cherche un voisin.

 

-Latishia : aucun de tes voisins n'acceptera nous aider. Tu le sais très bien. Ils nous considèrent comme les sorciers du quartier alors je ne vais appeler personne pour me laisser ridiculiser.

 

-Moi : bon, je vais faire un effort.

 

-Latishia : c'est mieux pour toi. Maintenant, et les affaires du bébé ?

 

-Moi (difficilement) : je les ai préparé depuis deux ans. Arrêtes de poser les questions inutiles. File dans la chambre prendre ce qu'il faut, c'est dans le placard.

 

Elle file comme j'ai dit. J'ai de plus en plus mal. On aurait même dit que c'était une voiture qui se déplaçait à l'intérieur de moi, sérieusement. Quel enfant !

 

-Latishia : allez, tout est prêt.

 

-Moi : tiens moi par l'épaule, je t'en prie.

 

Elle s'approche de moi...

 

-Moi : merci d'être toujours là pour moi

 

-Latishia  : c'est rien. Après tout, je suis ta coépouse.

 

Tellement, je déteste cette phrase. J'aurais bien voulu qu'elle soit une amie ou une soeur, pas une coépouse quand même mais bon, la vie est ainsi faite.

 

On fait comme on peut et on monte dans la voiture.

 

-Moi : sinon, je n'ai plus mal au ventre.

 

-Latishia : comment ? L'enfant a-t-il arrêté de bouger ?

 

-Moi (les larmes aux yeux) : oui, il a arrêté de bouger. Le fait de bouger me procurait de la joie, je sentais quelqu'un vivre en moi et maintenant il a encore arrêté.

 

Quand Latishia a écouté cela, elle a serré et garé la voiture.

 

-Moi : il y a quoi?

 

-Latishia : si je comprend bien, tu n'as plus mal. Tu n'as rien, c'est ça?

 

-Moi : oui, tu as tout compris.

 

-Latishia : état initial ?

 

-Moi : exact!

 

-Latishia : retournons à la maison alors ou bien?

 

-Moi : non, j'ai foi qu'aujourd'hui, c'est mon... Oh!

 

-Latishia : ah ah! Cynthia. Tu me fais peur.

 

-Moi : roules, roules en toute vitesse sinon je pourrai mourir... Stp Latishia, mon ventre veut me lâcher

 

-Latishia : bref, ce sont les contractions. J'ai compris.

 

Elle reprend le contrôle de la voiture jusqu'au meilleur hôpital que je connais dans toute cette ville.

 

Au dedans de moi, j'étais toute brisée, massacrée et tordue, qu'est ce qui se passe au juste ?

 

-Moi (chuchotement) : cher bébé, si ton moment est arrivé, bah viens aussi facilement que possible. Pourquoi tous ces grimaces ? Pourquoi toutes ces douleurs? Ne sais-tu pas que je suis un être humain qui a aussi mal? Deux ans avec ce gros ventre, deux années de moquerie, deux années de honte, deux années d'esclavage sous ce poids, deux années d'incompréhension, deux années de mystère, oui tout est sous couvert. Sois humble petit bébé et sors vite mon chéri.

 

Je pleurais parce que la douleur était insupportable. Mes mains étaient collées au fauteuil dans la voiture. C'est là que je pouvais déverser toute ma colère.

 

Je vois Latishia, les infirmiers et le fauteuil roulant venir à moi. Ils ouvrent la portière, je ne voyais plus grande chose mais je vois la présence de certaines personnes.

 

 

     STEPHANE

 

-Kennedy : je connais cette voiture.

 

-Moi : quoi?

 

-Kennedy : baissez-vous !!!

 

Quatre (4) balles, quatre différentes balles. Merde! La voiture fait marche arrière et part. Je mémorise le numéro de la plaque que j'envoie directement à ma deuxième assistante. Elle sait ce qu'elle doit faire.

 

Je me retourne à présent vers les miens.

 

-Moi : qui est touché? QUI EST TOUCHE ??

 

Célia et Elvire se lèvent. Je vérifie et tout est en forme chez elles. Célia court vers Kennedy en toute vitesse. Elvire vient vers moi.

 

-Moi : ça va ?

 

-Elvire : oui et toi?

 

-Moi : pareil.

 

-Célia : Kennedy ! Kennedy !

 

-Elvire : Kennedy !

 

-Célia (en pleurs) : il ne répond pas. M. Stéphane, il ne répond pas.

 

Je voulais lui répondre mais j'étais choqué par l'état de Da-féli. Maman Elvire se lève lentement du sol. Quatre balles, deux blessés. Je ne bougeais plus jusqu'à un moment. Combien de balles a pu touché Da-féli ? Une, deux ou trois? Pourquoi assez de sang? Qu'est-ce qu'il lui restera?

 

-Maman Elvire : je sais que tu te poses assez de questions, tu ne trouveras pas de réponses. Da-féli est comme une maman pour toi. Laisse-moi te rassurer fiston, elle vivra au nom de Jésus !

 

Je fais mon possible pour chuchoter amen.

 

-Maman Elvire : ne regarde pas le sang qui est sorti d'elle. C'est Dieu qui décide de la mort et de la vie de sa créature. Dis-toi qu'elle vivra et tu verras que ça va s'accomplir. C'est comme ça avec Dieu et la nature. Décrétes ce que tu veux...

 

-Moi : elle vivra.

 

Voilà, je l'ai décrété. J'espère vivement qu'elle vive. Je lui réserve assez de choses et ce n'est vraiment pas le moment.

 

-Moi : Célia, comment va-t-il ?

 

-Célia : il ne respire pas, non, il respire mais très faiblement. Faites quelque chose.

 

-Elvire : le fait de rester ici va aggraver les choses. Amenons les à l'hôpital le plus vite possible.

 

Chacun de nous était venu avec sa voiture mais on partit à l'hôpital avec deux, celle d'Elvire et la mienne. Célia ne pouvait pas conduire, elle n'est pas dans son état normal.

 

-Elvire : direction ?

 

-Moi : le meilleur hôpital de la ville

 

-Elvire : bien reçu.

 

Elle était devant et je la suivais. Dans ma voiture était nos deux blessés et maman Elvire. Quand on parle des femmes battantes dans le Seigneur, cette femme en est une. Je suis juste dépassé par sa foi et par cette autorité qu'elle a dans la prière. J'ai l'impression qu'elle contrôle parfaitement la situation.

 

Depuis le rétroviseur, je sais qu'elle est en train de prier quand moi je suis en train de penser à celui qui vient de nous blesser, je ne comprends rien. Sûrement que ces personnes sont en train de chercher que moi. On ne sait jamais ! Je suis du gouvernement et on nous veut du mal à chaque fois mais pourquoi Da-féli et Kennedy.? Je vais vraiment m'énerver s'il leur arrivait quelque chose de pire.

 

Elvire rentre en premier dans le parking de l'hôpital et je la suis. Elle gare sans avoir atteint là où il faut. Elle sort et je sors aussi. Les médecins même avancent vers nous et sortent nos blessés. Moi, je m'avance vers Elvire.

 

-Moi : pourquoi tu as garé de cette manière ?

 

-Elvire : je l'ai vu.

 

-Moi : qui ?

 

-Elvire : regarde dans ce fauteuil roulant qui part...

 

Cynthia, elle me regardait aussi droit dans les yeux...

 

-Moi : c'est elle?

 

- Elvire : oui, nous ne sommes pas  venues ici par hasard.

 

-Maman Elvire : le hasard n'existe pas chez Dieu. Notre présence ici a une importance précise. Tout est tracé. Nous avons quelque chose à faire. Restez armés spirituellement. C'est une obligation.

 

    GRAND CHEF

 

J'étais toujours au sol attendant le secours qui sortira du sang qui sera versé ou qui coulera de Da-féli.

 

Je ne suis pas resté les bras croisés et la bouche fermée. J'appelais mes dieux et je sais qu'ils ne vont pas m'abondonner, ils ne l'ont jamais fait et donc c'est pas aujourd'hui que ça va commencer. Je crois en eux !

 

 Cette marre de sang sur mon visage, je ne l'ai pas effacé et je ne vais pas le faire jusqu'à ce qu'elle retourne d'où elle est venue.

 

Je lance des mots précis vers cette femme qui a su brisé le miroir de notre secte quand Bludish fait son entrée en sueurs. Il n'était pas seul

 

-Papa Kennedy (avec rapidité) : regarde voir si elle a été touchée, fais vite.

 

-Moi : je vais regarder ça où? C'est à cause de tout ceci que je t'ai dit d'oeuvrer physiquement mais en étant prudent n'est-ce pas ? C'est ...

 

Je n'avais pas fini ma phrase quand l'invité surnommé boss gang a commencé par parlé.

 

- Boss gang : c'est quel endroit ici? Vous faites quoi ? C'est pour cela que vous m'avez demandé de tuer cette belle dame ?

 

-papa Kennedy : il y a incompréhension

 

-Boss Gang : il n'y a aucune incompréhension, j'ai tout compris. Vous tuez les gens, vous les amenez ici, peut-être même que vous les enlevez leur organes, qui sait? Vous les sacrifiez maintenant à votre dieu qui ne peut manger, ni boire, il ne peut même pas vous parler. (Il se tourne vers Bludish) vous m'avez menti, j'en suis sûre. Cette femme ne vous a rien fait de mal mais vous m'avez demandé de l'éliminer.

 

-Moi : n'accusez personne. Vous avez fait votre travail, je suppose qu'on vous a payé, ce qui est fait alors rentrez chez vous, je ne saurais le dire une seconde fois.

 

- Boss gang : oh oui, je Partirai et je raconterai à tout le monde ce qui se passe ici, ce dont vous êtes capables dans ce pays. Quand tout le monde se cherche pour avoir quelque chose à la maison, vous, vous les sacrifiez  pour votre survie.

 

-Moi : vous et nous, c'est pas différent, on fait la même chose. Vous devriez le savoir. Vous tuez et nous tuons aussi, où est la différence cher monsieur? On ne nous tente pas, saches le.

 

Il se retourne pour partir quand papa Kennedy l'assomme tout droit dans le nez. Je sais qu'il ne le laissera pas partir.

 

-Moi : pourquoi amener ce genre de personnes ici?

 

-papa Kennedy : c'est pour cela que j'ai su l'assommer. Il ne dira rien à qui que ce soit.

 

-Moi : mets le sur l'autel.

 

Il obéit et je me lève de ma place pour me rendre au devant de l'autel. Je prends le couteau le plus tranchant.

 

-Moi : cet acte servira à la restauration de notre lieu. Ce sang constituera une liaison entre le monde des ténèbres et nous une fois encore. Boss gang, pour avoir mis ta bouche dans nos affaires, prends ceci.

 

La lame du couteau se retrouva planqué juste en dessous de son sein gauche, cœur touché, plus rien à faire.

 

-Papa Kennedy : regarde, le miroir se reforme.

 

-Moi : le sang a coulé.

 

-Papa Kennedy : je parie à 90% que le sang de l'autre femme a aussi coulé.

 

-Moi : coulé sans changement.

 

-Papa Kennedy : regarde du côté de Cynthia.

 

Quelques secondes après...

 

-Papa Kennedy : pff, ils sont tous à l'hôpital, le même hôpital de surcroît.

 

-Moi : il y aura des vies et des morts. Vas-y rester avec Cynthia. Elle a besoin de toi. Je suis avec vous depuis ici.

 

 

        *ELVIRE*

 

j'ai suivi le fauteuil roulant qui servait à faire déplacer Cynthia. Elle savait que je la suivais. Ils sont rentrés dans la salle c9, une salle d'accouchement. Cette dernière avait encore ce gros ventre. Comment est ce que c'est possible ? Cynthia n'a pas accouché depuis ? Comment ça se fait?

 

Je vais raconter aux miens ce que j'ai vu.

 

-Maman Elvire : on peut faire qu'une seule chose

 

-Stéphane : prier...

 

Et dans la salle d'attente, on a commencé par prier petit à petit. Quelques minutes plus tard, nous n'étions pas les seuls à prier, les gens se joignirent à nous. Chacun avait ses problèmes. Les cris de douleur de Cynthia se font sentir depuis où nous étions.

 

-Infirmière : madame ! Madame !

 

Je tourne la tête et je vois que l'infirmière appelait ma mère. Je la touche et Elle revient sur terre.

 

-Infirmière : Une fille devra donner naissance ici mais elle n'y arrive pas. En tant qu'infirmière, je sais que c'est Dieu seul qui peut faire quelque chose. C'est pour cela que...

 

-Maman Elvire : merci d'avoir reconnu la place de Jésus. Je vais aller prier pour elle et tu verras la puissance qui réside là-dedans. Aucune femme enceinte ne mourra tant que Dieu est vivant.

 

-Papa Kennedy : personne ne touchera à ma femme, aucun pasteur, aucune femme pasteur. Personne !

 

Papa Kennedy ???

 

-Maman Elvire : monsieur, il est temps que vous confessez Jésus-Christ de votre bouche. C'est par là que vous pourriez sauver votre femme.

 

-papa Kennedy (à l'infirmière) : où est ma femme?

 

-Infirmière : monsieur Claude, votre femme est dans un mauvais état, elle est mourrante.

 

-Papa Kennedy : toutes les femmes enceintes passent par cette étape. Elle ne mourra pas

 

-Infirmière : je suis infirmière et je dis que pour elle est un peu plus compliqué et je sais que l'implication de la prière changera beaucoup de choses, croyez-moi.

 

-Papa Kennedy : je pensais avoir été déjà clair sur ce sujet.

 

Ma maman faisait comme si elle  n'attendait rien de ce que notre bonne homme disait. Elle priait à vive allure sans toutefois déranger les patients.

 

-Maman Elvire : Dieu, c'est toi qui donne la vie. Tout ce qui empêche cet enfant de sortir est anéanti maintenant. Je le débloqué au nom de Jésus !!!

 

-Moi : amen

 

-papa Kennedy : mêlez-vous de ce qui vous regarde. J'ai horreur de vous écouter prier.

 

-Moi: alors vous voulez que mon amie meure ?

 

-Papa Kennedy : amie? Tu étais où quand elle souffrait?

 

-Moi : j'ai rien à dire.

 

-papa Kennedy : continuez de prier et je pars avec ma femme. Vous n'avez aucun droit sur elle.

 

Personne ne lui avait répondu quand la voix de Cynthia crie une fois de plus. Je cours et je vais dans la salle de Cynthia. Personne n'a pu m'arrêter. Les autres m'ont plutôt suivi. Nous n'avons pas oublié nos deux blessés, nous avons confiance. Nous croyons qu'ils vont survivre.

 

Il y avait une certaine Latishia avec Cynthia.

 

-Latishia : sortez ! Ce n'est pas possible que vous soyez ici.

 

-Maman Elvire : a-t-elle déjà perdu les eaux?

 

-Infirmière : non maman.

 

-Maman Elvire : et vous voulez qu'elle accouche.

 

-Infirmière : il y a pas autre option. Soit elle accouche aujourd'hui ou soit elle meurt.

 

Cynthia pleurait de toutes ses forces. J'avance vers elle.

 

-Moi : chérie, sois forte. Laisse maman prier pour toi.

 

Elle ne me réponds pas. Elle continuait juste de pleurer.

 

-Maman Elvire : acceptes Jésus

 

-Latishia : merde ! Sortez de là

 

-Cynthia : j'ai mal, j'ai mal, j'ai mal...

 

Elle avait mal, Cynthia a mal.

 

-Moi : qu'arrive-t-il à son ventre ?

 

-Infirmière : je ne sais pas, je ne comprends rien sur cette femme. Cynthia, si vous avez fait quelque chose de mal, dites le en même temps, je vous en supplie. Je ne veux pas avoir votre mort sur ma conscience. Cynthia, regardez ! Votre ventre se gonfle tout seul ici. Au lieu qu'un enfant sorte de vous, c'est juste du sang qui sort de vous. Je vous plains. Essayez de parler s'il vous plait.

 

-Cynthia : je n'ai rien fait, je ne sais pas pourquoi je souffre ainsi... Cherchez moi ma mère.

 

-Maman Elvire  : c'est Jésus qui peut t'aider, pas maman

 

-Cynthia (en pleurs) : arrêtez d'appeler ce nom s'il vous plait. Facilitez moi la tâche, je vous en prie.

 

-Maman Elvire : tu es mourrante.

 

-Cynthia : d'ailleurs, je préfère mourir.

 

A SUIVRE


Ecrit par Esther AMETONOU

 

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