AU PRIX DE MON ÂME (Ep 16)

AU PRIX DE MON ÂME (Ep 16) | AfroRaise

 

   MIKE

 

Je refuse de dire RIP sur Christophe ! je refuse carrément. S’il y avait quelque chose à faire pour qu’il vive encore, je l’aurais fait. Si on me donnait même la possibilité de mourir à sa place, je l’aurais fait, ce n’est rien que de la vérité. Cet homme ne mérite pas la mort actuellement malgré tout ce qu’il ait fait de mal. Si je tiens debout, c’est grâce à lui, je pleure actuellement comme un bébé, je ne peux pas me retenir, je ne peux vraiment pas. Quand tout le monde m’avait tourné dos, c’est Christophe qui m’a secouru, il ne m’avait jamais fait de mal, jamais. Ma famille m’a délaissé, mes amis m’ont abandonné, je n’ai trouvé refuge qu’auprès de Christophe mais aujourd’hui il s’en est allé en me laissant seul. Qui sera mon père ? Qui me dira ce qu’il faut faire ou pas ? Qui me conseillera ? Qui ?? Son semblable ? Je n’en trouverai point, je le sais.

 

Je pleurais jusqu’à ce que M. Julien vienne poser sa main sur moi.

 

-M. Julien : ça va aller, lève-toi.

 

-Moi (pleurant) : non, ça ne peut pas aller. Je ne le pense pas. Il a juste 45ans. Où va-t-il ?

 

-Médecin : on ne décide de la mort Mike.

 

-Moi : si seulement l’argent pourrait acheter la vie ! Il ne nous a même pas reconnu jusqu’à sa mort. Il s’en est allé en étant traumatisé. Je refuse d’être consolé. Ça ne servira à rien de toute façon. Laissez-moi seul.

 

Dès que j’ai dit cela, le médecin et M. Julien sont sortis. Il a également pris soin de Bryan avant son départ.

 

J’essuie mes larmes, Je monte rapidement les escaliers et je vais chez Bryan. Je constate qu’il était en train de dormir mais je le réveille brusquement.

 

-Bryan : merde ! c’est quoi le problème ? Ne vois-tu pas que j’ai une blessure au bras ?

 

-Moi : je m’en fous ! qu’as-tu fait à Christophe ?

 

-Bryan : quoi ? Qu’ai-je fait à Christophe comment ?

 

-Moi : il est mort.

 

-Bryan : je sais !

 

-Moi : tu vois, ça ne te fait rien, ça ne t’a même pas surpris.

 

-Bryan : comment peut-il me surprendre actuellement alors que le docteur me l’avait déjà dit ?

 

-Moi : Bryan !

 

Je me suis tu quand j’ai vu M. Julien entrer dans la chambre où Bryan se reposait.

 

-M. Julien : Mike, que fais-tu ici ? Je pensais que tu voulais rester seul.

 

-Moi : euh patron, je voulais voir comment allait Bryan.

 

-M. Julien : c’est faux, j’ai entendu votre conversation. As-tu des doutes sur ton ami ?

 

-Moi : non, je voulais juste qu’il me dise comment les choses se sont passées pour que Christophe se retrouve le couteau dans sa poitrine.

 

-M. Julien : bah Bryan, explique-nous.

 

-Bryan (difficilement) : d’abord, il y a toujours un coffre dans les chambres, ce coffre contient des armes, des couteaux et autres.

 

-M. Julien : oui, je suis au courant, continues.

 

-Bryan : voilà, le coffre était accessible à tous. J’étais dehors quand j’ai senti qu’il l’ouvrait.

 

 

FLASH-BACK

 

   BRYAN

 

Dehors en tant que garde, mes oreilles sont quand même dans la chambre de Christophe. Un petit bruit me parvient en premier mais je fais comme si de rien n’était. Un second bruit et je fonce directement dans la chambre du chef Christophe. Je le vois en train d’ouvrir le coffre.

 

-Moi : Boss, vous cherchez quelque chose ?

 

Il se retourne et je vois un couteau dans sa main.

 

-Moi : euh, puis-je vous aider ?

 

J’essaie de m’approcher un peu en lui disant cela, juste pour voir si je peux prendre le couteau de ses mains. Je sais qu’il est traumatisé donc je pense que ça serait nuisible pour lui de tenir un couteau. N’importe quel souvenir peut le faire changer d’avis sur ce qu’il compte faire.

 

-Christophe : ne t’approche pas, ne le fais pas.

 

Je me suis quand même approché. Du moment où j’ai voulu retirer le couteau, sa main a été rapide plus que la mienne. Il avait sûrement l’intention de me couper le bras. Il vient de me blesser mais je n’ai pas crié parce que j’étais habitué à ce genre de choses, j’ai juste reculé. Mon but était d’aller appeler les autres mais je n’ai pas eu le temps. Il s’est poignardé !

 

-Moi : non mais que fais-tu ?? S’il te plait Boss !

 

-Christophe : non, je sais que vous allez me tuer. Je sais que vous êtes envoyé par elle pour me tuer, je le sais. Je vais mettre fin à ma vie, personne ne va me tuer, je vais le faire moi-même.

 

En ce moment, du sang sortait déjà de sa bouche. Il enleva le couteau et se poignarda une seconde fois à la même partie. C’est en ce moment que son cri alerta ceux du salon.

 

FIN DU FLASH-BACK

 

 

-Bryan : c’est comme cela que les choses se sont passées. Je n’ai rien ajouté et je n’ai rien retranché de la scène qui s’est passée.

 

-M. Julien : je veux bien te croire et je vais le faire mais quand je vais découvrir le contraire, je te tuerai de mes propres mains.

 

 

   CYNTHIA

 

-Moi : on n’a plus rien à faire ici, partons !

 

-Da-féli : mais tu ne vas pas bien.

 

-Moi : je vais bien. Merci

 

-Da-féli : et tu vas te rendre au boulot ?

 

-Moi : non, je vais appeler le Directeur Général pour demander une permission.

 

-Da-féli : d’accord. Je vais parler à l’infirmière alors.

 

-Moi : merci bien.

 

Dès qu’elle est partie, j’ai rapidement appelé mon chef Kennedy pour l’expliquer les raisons de mon absence. Il me donna la permission et me souhaita une prompte guérison.

 

Ma mère revient vers moi et on partit à la maison.

 

-Da-féli : je dois aller voir ton père.

 

-Moi : d’accord, vas-y. Tu le salues pour moi. Sûrement qu’aux alentours de midi, je viendrai moi aussi.

 

-Da-féli : d’accord, reposes-toi bien

 

-Moi : merci et surtout ne dis pas à papa que je suis malade. Ça pourrait lui causer un choc.

 

-Da-féli : oui je ne lui dirai rien.

 

-Moi : parfait.

 

Elle partit aussitôt. J’ai attendu 10 minutes après son départ pour m’habiller aussi, oui je sors.

 

J’ai des courbatures de part et d’autre mais j’ai aussi besoin d’explications, ce qui m’oblige à sortir sinon je ne devais pas. C’est quoi tout ça ? Quel est le péché que j’ai commis pour mériter ces humiliations ? qu’ai-je fait de mal ?

 

Malgré que j’ai désormais son numéro, je n’ai pas voulu l’appeler. Je prends un taxi moto vite fait pour me retrouver devant sa maison.

 

-Gardien : ah madame, soyez la bienvenue.

 

-Moi : merci !

 

Tellement celui-ci m’énerve, il est là juste pour parler lui.

 

-Gardien : patron a dit que vous viendrez donc il vous attend.

 

-Moi : il a dit que je viendrai ?

 

-Gardien : oui, oui.

 

Dans leur soit disant secte, il y a sûrement de la magie sinon comment saurait-il que je serai là ?

 

-Gardien : entrez !

 

-Moi : merci !

 

Dès que j’ai posé mes pieds au salon, je vois monsieur qui descend tranquillement de sa chambre.

 

-Papa Kennedy : comment vas-tu ma fille ?

 

-Moi : vous savez comment je vais avec toutes les souffrances de cette nuit.

 

-Papa Kennedy : quelles souffrances ? Je t’ai dit de ne plus t’inquiéter de ce qui s’est passé à la réunion. Tout ça, ce n’est qu’un début, ça ne se reproduira plus donc oublies.

 

-Moi : vous savez très bien que je ne parle pas de la réunion.

 

-Papa Kennedy : mais tu parles de quoi alors ? comment saurai-je alors que tu ne m’aies rien dit ?

 

-Moi : je pensais que vous faisiez de la magie aussi.

 

-Papa Kennedy : personne ne fait de la magie ici, parle, je t’écoute.

 

-Moi : pourquoi avez-vous couché avec moi ?

 

Là, il tombe des nues comme si c’était la première fois qu’il entendait cette phrase. Il me regarde trop surpris jusqu’à ce que moi-même je ne comprenne rien.

 

-Moi : ah j’ai mal dit la phrase. Vous m’aviez violé et vous savez pertinemment que je ne pourrai pas le dire ailleurs parce que je n’ai pas de preuve, vous m’aviez violé. Vous m’aviez dit de vous appeler papa mais le père a finalement violé la fille, vous m’aviez dit que vous m’aideriez à sortir de la pauvreté mais vous m’aviez d’abord violé.

 

-Papa Kennedy : comment as-tu su que je t’ai violé ?

 

-Moi : je vous ai vu, je vous ai bel et bien vu papa Kennedy.

 

-Papa Kennedy : quoi ?

 

-Moi : oui vous m’avez violé avec un tel beau sourire, vous l’avez fait avec un visage innocent comme si ce que vous étiez en train de faire était une bonne chose.

 

-Papa Kennedy : tu ne devais normalement pas me voir.

 

-Moi : sinon quoi ? Je t’ai vu et je sais que c’était spirituel mais mon sang qui était sorti était naturel.

 

-Papa Kennedy : le sang ??… Merde ! tu étais vierge ? oh non merde ! c’est pour cela que tu m’as vu sinon tu ne m’aurais pas vu si tu n’étais pas pure.

 

-Moi : et puis tu n’éprouves aucun regret ?

 

-Papa Kennedy : il n’y a rien à regretter ma fille. Tu seras bientôt habituée par tous ces genres d’évènements.

 

-Moi : il n’y a rien à regretter, ah bon !

 

J’aurais pu vendre ma virginité au Directeur Christophe mais je ne l’ai pas fait. Maintenant ceux qui sont censés m’aider me l’ont pris sans mon avis et ils me disent qu’il n’y a rien à regretter.

 

   CYNTHIA

 

Étant donné que je n’avais plus rien à faire chez papa Kennedy, je décide de partir mais il me retient soit disant qu’il voulait encore me rassurer.

 

-Moi : que voulez-vous encore me dire? Vous m’aviez déjà dit que tout ceci va passer n’est-ce pas? Il y a quoi à dire à part ça ?? Quoi d’autres?

 

-Papa Kennedy : doucement ma fille.

 

-Moi : ne m’appelez plus jamais votre fille, Je ne veux plus jamais me répéter sur cette affaire.

 

-Papa Kennedy : ce sera comme tu veux. Prends (en me remettant des liasses de billets).

 

Je les ai pris volontiers mais je ne les ai même pas comptés. Je suis sortie sans plus rien répondre quand je vois que le garage était ouvert. Une voiture faisait son entrée, c’était celle de Kennedy. Pff, que vais-je encore lui dire?

 

-Kennedy (surpris) : Cynthia!

 

-Moi : patron!

 

-Kennedy : madame est malade mais elle se permet de venir chez moi à n’importe quelle heure et puis tu es venue chez mon père mais quand je vais te demander la raison, tu me diras que ce n’est rien.

 

-Moi : non, c’est que…

 

-Kennedy (calme) : c’est que quoi Cynthia? Tout ceci n’est pas grave. Dis-moi seulement le pourquoi tu es venue chez mon père.

 

-Moi : je suis venue prendre de l’argent.

 

J’ouvre mon sac rapidement pour lui montrer l’argent que son père m’a remis.

 

-Kennedy : comment vous vous êtes dit cela? Tu prendras de l’argent chaque fin de semaine ou quoi?

 

-Moi : non mais il m’a dit de venir à chaque fois que j’aurais besoin de l’argent.

 

-Kennedy : et pourquoi tu me disais que tu étais malade?

 

-Moi : parce que j’étais effectivement malade

 

-Kennedy : Cynthia, soyons francs, je ne sais même plus ce que je dois croire. Tu es malade, tu ne peux pas venir au boulot mais tu peux te promener pour prendre de l’argent. Tu ne considères pas le boulot comme il le faut

 

-Moi : patron, je vous assure qu’à partir de lundi, tout sera en ordre

 

-Kennedy : je l’espère vraiment. Quand j’ai vu ta candidature, je m’étais réjoui en me disant que tu apporteras un changement brusque et positif dans l’entreprise mais depuis là, je ne vois rien. Cynthia, tu es une fille intelligente. Veuille utiliser ton intelligence comme atout.

 

-Moi : d’accord patron, je ferai de tout mon possible.

 

-Kennedy : tu peux disposer.

 

-Moi : je peux retourner avec vous au travail si vous le désirez.

 

-Kennedy : non, vas te reposer. On se retrouve après le weekend

 

-Moi : compris chef!

 

Que des blablablas, je n’ai même plus envie de travailler. Je suis partie, direction Hôpital de mon père. Après tout il est mon père et je compatis à cette douleur qu’on va lui infliger.

 

 

 

   DA-FELI

 

Avec rapidité, je suis arrivée à l’hôpital pour voir mon mari avant toute chose mais c’était déjà tard. Je vois Stéphane et Elvire qui sont toujours là.

 

-Moi : ah mes enfants, vous êtes là?

 

-Eux : oui maman.

 

-Moi : alors, ils l’ont amené?

 

-Stéphane : oui et ça fait plusieurs minutes qu’ils l’ont amené.

 

-Elvire : nous sommes en train d’espérer.

 

-Moi : oui, savez vous combien de temps ça peut durer?

 

-Stéphane : non, non. Ils n’ont rien dit par rapport à ça.

 

-Moi : d’accord. Mais mon fils, tu peux rentrer te reposer. Ces derniers jours, tu les as passés avec nous en abandonnant ton travail, je t’en suis vraiment reconnaissante. Personne n’a jamais fait ce genre de sacrifice pour nous depuis que papa Diallo a été admis ici, pas même nos familles. Mais Elvire et toi, vous avez fait preuve de gentillesse et de considération notre égard malgré que nous ne l’ayons pas mérité.

 

-Stéphane : si je suis ici, c’est parce que vous l’avez mérité, je suis comme un enfant à papa Diallo; c’est alors de mon obligation d’être ici. Pour ce qui est de mon travail, ne t’inquiète pas. Des gens travaillent à ma place.

 

-Moi : Elvire et toi ?? Et ta formation?

 

-Elvire : ne t’inquiète pas da-féli, je vais me rattraper une fois que je serai au cours. La vie de papa Diallo est importante et primordiale.

 

-Moi : de tout mon cœur, je vous remercie.

 

Juste après ma phrase, je voyais Cynthia rentrer dans l’hôpital. Arrivée à notre niveau, elle nous salua d’un bonjour court et rapide, chacun de nous lui répondit de la même façon.

 

Tout le monde était calme et espérait qu’on ramène papa Diallo de la salle d’opération. Toute ma tête était remplie de questions auxquelles je ne trouvais pas de réponses appropriées, je ne sais pas si c’est comme cela chez les enfants à côté de moi, ils sont tous pensifs.

 

Après plus de six heures d’attente et surtout de silence parce qu’on ne savait quoi dire, le médecin sortit.

 

-Médecin : mesdames et Monsieur, vous pouvez aller voir votre père.

 

C’était comme un verdict qui tomba, mon cœur avait envie de me lâcher mais ce n’est vraiment pas le moment. J’hésitais entre me lever ou ne pas le faire, je voyais que les trois enfants étaient déjà debout et il ne restait que moi. Mon mari avec deux bras coupés, comment sera-t-il? Va-t-il lui-même aimer ce qu’il est devenu? Tout un tas de question s’assembla dans ma tête.

 

Je sentis une main sur l’une de mes épaules, je me retourne et c’était Stéphane.

 

-Stéphane : ça va aller da-féli.

 

Cette phrase de quelques simples mots avait une puissance, cette puissance là me boosta. Je me rappelai alors que j’étais une femme forte et quoi qu’il arrive, ça ne changera pas. Les forts doivent toujours demeurer forts.

 

Je me levai avec une bravoure indéterminée, je pris le devant de la queue. Juste derrière, il y avait Stéphane, Cynthia était la toute dernière personne.

 

J’entre dans la salle de Diallo, il a été ramené dans sa première salle, celle qu’il occupait avant l’opération.

 

Je savais qu’on allait lui couper les bras mais je ne savais vraiment ce que donnerait le résultat. Papa Diallo était devant moi, je ne parlais pas, lui non plus. Le visage souriant qu’il a toujours eu a disparu, on ne peut plus lire la joie d’autrefois en lui. J’ai envie de crier, de tout casser mais ça servirait à quoi? Mon cœur va mal.

 

-Moi (triste) : heureuse que tu sois vivant.

 

-Papa Diallo (triste) : heureux de te retrouver.

 

Quoi que j’essayasse de ne pas pleurer, une larme tomba et assez de larmes coulèrent, Diallo commença aussi par pleurer. Ça faisait vraiment longtemps que je n’ai pas vu mon mari pleurer, la situation est inquiétante.

 

Je le regarde encore et encore et je comprends ce que ça signifie de ne pas avoir deux bras. Il a raison de pleurer. Pour qu’il prenne quelque chose, il doit demander de l’aide, ce qui signifie que papa Diallo aura toujours besoin de quelqu’un à ses côtés. Notre vie est vraiment misérable. Je ne sais même pas avec quoi je pourrais représenter cette nouvelle image de mon cher mari.

 

-Papa Diallo : et les enfants?

 

Je me suis retournée et je n’ai vu personne. J’ai couru à l’entrée et ils étaient là-bas.

 

-Moi : c’est quoi le problème?

 

-Stéphane : je leur ai demandé d’attendre, le temps que vous vous entreteniez premièrement avec notre père.

 

-Moi : ah! C’est vraiment sage de ta part. Entrez donc!

 

Ils entrent aussi rapidement que possible et ils tombent sur Diallo!

 

-Elvire : mon Dieu!

 

Avant même qu’elle ne termine sa phrase, elle était déjà accroupie par terre, elle pleurait.

 

-Elvire : je ne peux pas m’en empêcher, papa Diallo, tu ne le mérites pas. Ça ne devrait pas être toi.

 

-papa Diallo : je sais ma fille mais ce n’est rien, ce n’est rien.

 

-Elvire : c’est quelque chose! Je suis vraiment désolée.

 

-Papa Diallo : ce n’est en aucun cas votre faute. Si j’avais dit depuis que je souffrais d’une maladie, les choses se seraient mieux passées. Celui-ci est déjà arrivé et on n’a plus rien à perdre.

 

-Stéphane : du courage papa Diallo, nous sommes à tes côtés et nous le serons à jamais!

 

-Papa Diallo : merci mon fils! Je sais que tu seras toujours là pour moi. Tu me l’as démontré à plusieurs reprises.

 

Finalement, c’est maintenant que Cynthia fit son entrée.

 

-Cynthia : quoi ?? C’est quoi ça? Papa, ne me dis pas que c’est toi ça?

 

- Papa Diallo : évidemment que oui, c’est moi.

 

-Cynthia : je n’arrive pas à y croire!

 

A SUIVRE


Ecrit par Esther AMETONOU

 

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