AU PRIX DE MON ÂME (Ep 13)

AU PRIX DE MON ÂME (Ep 13) | AfroRaise

 

   CYNTHIA

 

-Da-féli : Cynthia, c’est quelle manière de parler aux gens ça ?

 

-Moi : Da-féli, tu ne vas quand même pas te mettre à le défendre.

 

-Elvire : Cynthia, doucement

 

-Moi : non Elvire ! ma mère n’est plus comme avant, elle ne m’aime plus comme avant, elle s’en fout de moi, je te l’assure.

 

-Elvire : ta maman ne peut pas s’en foutre de toi Cynthia, tu le sais bien. Donc arrête de dire ces conneries, ce n’est vraiment pas bien venant de ta part.

 

-Moi : Elvire, tu ne vas quand même pas te mettre à me faire la morale ; quand même ! pas toi !

 

-Elvire : chérie, sortons.

 

Je suis sortie avec elle pour aller nous poser dans un petit coin calme de l’hôpital mais je commence déjà par la bouder parce que naturellement, elle doit toujours prendre ma partie au cours de ces petites disputes mais ce n’est jamais le cas.

 

-Moi : je dois me rendre au boulot.

 

-Elvire : assieds-toi !

 

-Moi : Elvire ???

 

-Elvire : j’ai dit de t’asseoir ma puce.

 

La fille ci veut m’énerver ce matin mais je vais faire passer, faire comme si de rien n’était.

 

-Elvire : je suis une amie et une sœur pour toi

 

-Moi : je sais, je sais Elvire, on ne va pas répéter les mêmes choses chaque jour.

 

-Elvire : tu as vraiment dit ça ?

 

-Moi : Elvire, parle, je t’écoute.

 

-Elvire : tu n’as vraiment pas une bonne façon de parler aux autres.

 

-Moi : chacun a sa manière de parler,

 

-Elvire : je sais et moi je suis habituée à toi et à tes choses mais pas le jeune homme qui était là.

 

-Moi : ne t’inquiète pas pour cet homme, c’est un pervers.

 

-Elvire : tu ne vas quand même pas le juger juste à cause de son apparence.

 

-Moi : je ne veux vraiment rien dire à propos de cet homme.

 

-Elvire : si tu le dis, moi je te laisse.

 

Elle partait mais je la vois revenir vers moi, pff quoi encore ?

 

-Elvire : j’allais vraiment oublier ! tu parlais d’une association

 

-Moi : ah ça ! ne t’inquiète pas, je ne l’ai pas adhéré.

 

-Elvire : et pourquoi ?

 

-Moi : l’association ne répond pas à mes aspirations

 

-Elvire : ah oui ! autrefois, tu me l’aurais dit bien avant même que je te le demande mais cette fois-ci non.

 

-Moi : ce n’est pas ça. Tu sais actuellement, il y a beaucoup de choses qui m’occupent et je suis obligée de m’éloigner de toi

 

-Elvire : t’éloigner de moi ? Tu n’as plus mon temps n’est-ce pas ?

 

-Moi : je n’ai pas dit ça et d’ailleurs je ne pourrais pas totalement m’éloigner de toi.

 

-Elvire : totalement ou un peu, tu m’auras blessé une fois que tu t’éloigneras mais c’est comme tu veux. C’est toi qui es occupée, c’est toi qui connais ton emploi du temps, saches juste que quel que soit le cas, moi je serai toujours là.

 

-Moi : merci pour ton amour, tu me donnes de la force.

 

Elle fait marche arrière sans me répondre et part, ah ! j’étais déjà fatiguée. Je prends un taxi pour repartir au boulot. Assise aux côtés des autres passagers, les paroles de Papa Kennedy quand j’étais chez lui ne cessent de tourner en boucle dans ma tête.

 

 

 

FLASH-BACK…

 

 

-Moi : je ne peux en aucun cas accepter de vivre avec ce sachet bourdonnant jusqu’à un mois.

 

-Papa Kennedy : on va faire simple, tu participeras à la réunion de ce soir, je te présenterai aux autres et on te dictera les règles, tout ce qu’il faut pour une bonne et radieuse vie dans l’association.

 

-Moi : d’accord, j’ai compris, la réunion se tiendra où ?

 

-Papa Kennedy : chez toi !

 

-Moi : quoi ??? Maman n’acceptera jamais qu’on fasse la réunion chez moi, c’est carrément impossible, je vous assure.

 

-Papa Kennedy : rires ! elle ne saura même pas qu’il y a eu réunion

 

-Moi : comment ça ?

 

-Papa Kennedy : tu verras cette nuit, à minuit moins deux, tous seront là !

 

-Moi : chez moi ?

 

-Papa Kennedy : oui chez toi. Dors en toute tranquillité, n’aies peur de rien.

 

-Moi : hum

 

 

 

FIN-FLASH-BACK

 

 

 

Je ne sais vraiment pas ce qui se passera ce soir mais je vais attendre voir, le courage que j’ai toujours eu me permettra de surmonter toutes ces choses. En partant de chez Papa Kennedy, j’ai encore eu 500.000f que je suis allée déposer dans ma chambre avant de repartir à l’hôpital. Je suis sûre que je deviendrai milliardaire sous peu

 

Arrivée au boulot, je salue vite fait la secrétaire avant de prendre le chemin de ma porte quand elle m’interpelle.

 

-Moi : oui ?

 

-Latishia : le patron veut te voir.

 

-Moi : vraiment ?

 

-Latishia : oui, j’espère que tu n’aies rien fait de mal.

 

-Moi : non, non, je n’ai rien fait.

 

-Latishia : d’accord, alors vas-y. peut-être qu’il a une bonne nouvelle pour toi.

 

J’en doute en tout cas.

 

Je toque et il me donne la permission d’entrer en même temps, ce qu’il n’aime pas faire souvent.

 

-Moi : bonjour patron

 

-Kennedy : bonjour, pourquoi ce long retard ?

 

-Moi : euh, j’étais chez mon père à l’hôpital.

 

-Kennedy : tu n’étais pas chez ton père, tu étais plutôt chez mon père.

 

-Moi : si ! j’y suis retournée.

 

-Kennedy : et tu ne pouvais pas me dire que tu allais voir ton père et plus encore me demander la permission ? Tu te considères comme qui ? Cynthia !

 

-Moi : mais !

 

-Kennedy : il n’y a pas de mais qui tienne, tu travailles ici et on te paie pour que tu sois à l’heure. Quand tu as un imprévu, tu le signales soit au DG ou à la secrétaire.

 

-Moi : c’est quoi tous ces cris ?

 

-Kennedy : Cynthia ! je pensais que tu étais la plus humble de tous mais je ne vois que le contraire.

 

-Moi : non mais je viens au boulot et tu commences par crier seul sur moi. C’est quoi ?

 

-Kennedy : je suis ton patron et je peux faire tout ce qui me passe par la tête. Je veux que tu excelles, je veux que tu sois promue mais ce ne sera pas à travers ces comportements, ressaisis-toi, viens surtout à l’heure au boulot, c’est tout ce que je te demande sinon tu risques d’être renvoyée.

 

-Moi : d’ailleurs je démissionne !

 

-Kennedy (surpris) : quoi ??!

 

-Moi : oui je démissionne !

 

-Kennedy : je ne signerai pas ta lettre de décision

 

-Moi : bah, je n’en ai pas besoin. Je resterai à la maison et je ne reviendrai plus JAMAIS au travail.

 

-Kennedy : je viendrai te chercher à la maison, tu sais que si je veux quelque chose, je finis toujours par l’avoir donc fais gaffe.

 

-Moi : non mais qu’est-ce que je t’ai fait ?

 

-Kennedy : assieds-toi s’il te plait.

 

Je m’assieds bonnement comme si on venait de me débrancher, il me regardait tout droit dans les yeux et je faisais pareil.

 

-Kennedy (calme) : tu ne vas pas démissionner de chez moi, je n’accepterai pas. L’argent que tu gagnes ici te permettra de faire ou d’avoir certaines choses qui n’étaient pas possible avant, même si l’argent en question n’est pas tellement ça. On ne se lève pas un jour pour devenir quelqu’un, tout se fait petitement. Toi-même, tu dois te faire petit pour que les autres fassent de toi une grande personnalité.

 

-Moi : j’ai compris mais l’argent que je gagne n’est rien comparativement à tous les besoins qui m’attendent.

 

-Kennedy : tu as trouvé mieux ailleurs ? D’ailleurs, tu envisageais quitter mon entreprise depuis quand ?

 

-Moi : depuis quelques jours.

 

-Kennedy : depuis quelques jours ? Je ne vais vraiment pas te demander ce qui t’a poussé à cette conclusion mais laisse-moi juste le dire, tu es une fille très belle, je ne sais pas si je peux dire que tu es sympa parce que je viens de me rendre compte aujourd’hui que je ne te connaissais pas assez. Et toutes les filles belles ont toujours un moyen de se faire de l’argent. Toutes ces choses commencent par « rend moi un petit service », je suis dans le monde des affaires et je connais tous ces trucs. Quand tu vas démissionner d’ici, tu vas trouver les sous où ? que ce soit pour manger, pour t’acheter de nouveaux sacs, de nouvelles chaussures, pour veiller sur tes parents ? Ce boulot dans lequel tu es actuellement, quelqu’un le recherche quelque part mais il n’en trouve. Tu as la chance que les autres n’ont pas eu, pourquoi ne pas t’accrocher à ce boulot ? Pourquoi ne pas faire de ce boulot ton amour premier ? Cynthia ! qu’est-ce qui ne va pas et tu vas me dire que tu démissionnes ? Ou c’est parce que j’ai crié sur toi ? Tu sais de quoi les autres directeurs sont capables ? Ici, je ne fais rien. Dans d’autres entreprises, les gens pleurent à cause de tout ce que leurs patrons leur dit. Bref écris ta lettre de démission, je signerai ! C’est ta vie.

 

   MIKE

 

Je n’avais plus d’autres options, j’avais bel et bien compris que ce docteur là ne cédera pas. Je m’en vais prendre M. Julien à l’aéroport comme ça, sûrement qu’il aura des idées.

 

Je le vois arriver tout souriant après qu’il ait récupérer ses affaires. Je m’avance aussi vers lui tout confiant, il me serre la main sans dire grande chose.

 

C’est après s’être rendus en voiture qu’il prononça son premier mot ou sa première phrase plutôt.

 

-M. Julien : amène-moi chez Christophe.

 

-Mike : on passe d’abord à la maison?

 

-M. Julien : non, je veux voir mon Christophe.

 

-Mike : d’accord chef, comme vous voulez.

 

Avant que nous ne soyons arrivés à l’hôpital, il me dit de serrer la voiture dans un coin, ce que je fis avec rapidité. Quelqu’un sort de nulle part et lui tend une enveloppe, M. Julien en retour lui donne assez d’argent. Je ne sais pas ce qui se passe mais je ne vais encore rien demandé parce que dans mon business de Bras droit, on ne pose pas trop de questions, on te dira tout une fois que ça te concerne et que c’est important. Alors je reprends le contrôle de la voiture jusqu’à la devanture de l’hôpital.

 

-Moi : c’est ici Chef

 

-M. Julien : parfait!

 

Je l’ai amené, il m’a dit de le laisser tout gérer au niveau du docteur, ce que j’acceptai volontiers sinon je ne sais pas si j’ai autre chose à faire.

 

Assis devant ce médecin qui ne cesse de nous reluquer encore et encore sans nous répondre, je finis par perdre espoir ne sachant pas que M. Julien avait une longueur d’avance sur le médecin et sur moi-même.

 

Il sortit l’enveloppe qui lui a été remis quand on arrivait.

 

-M. Julien (au médecin) : regardez tout ce qu’il y a dedans.

 

Mon chef fit un sourire après que le médecin ait baissé la tête pour lire, je pense que c’est un sourire triomphant, je souris moi aussi même si je ne comprenais rien. Il faut juste sourire quand Julien prend les commandes.

 

-Médecin : donc si je comprends bien, vous êtes euh…

 

Il baissa la tête pour relire je ne sais quoi sur la copie…

 

-M. Julien : je suis son frère, son frère jumeau.

 

-Médecin : voilà, voilà, son frère jumeau. Mais vous ne vous ressemblez pas.

 

-M. Julien : ah! C’est Dieu qui nous a ainsi fait sinon c’est mon frère jumeau.

 

J’étais juste ébahi par l’expertise de mon chef, il parlait posément et il était très sûre de lui-même.

 

-Médecin : Étant donné qu’il y a une ou des preuves à tout ceci, vous pourriez partir avec votre frère.

 

-M. Julien : merci beaucoup chef.

 

-Médecin : désolé si je n’avais pas permis à ce que celui-ci parte avec M. Christophe

 

-M. Julien : oh, non! Ne vous inquiétez pas, vous ne faites que votre boulot.

 

-Médecin : alors vous pourriez revenir le prendre demain, on lui donnera des soins qui faciliteront sa mutation.

 

-M. Julien : d’accord merci une fois encore Médecin.

 

Sur ce, nous sommes sortis.

 

-Moi : chef! Chef!

 

-M. Julien : oui, oui. Ce n’est pour rien qu’on m’appelle chef. Il faut être toujours prêt à intervenir dans n’importe quel domaine, c’est ça la chefferie

 

-Moi : non, pour vous c’est la suprématie.

 

-M. Julien : rires, j’en suis flattée.

 

-Moi : alors comment avez-vous fait?

 

-M. Julien : je me suis fait établir un nouvel acte de naissance qui supposait que j’étais le frère jumeau de Christophe. Selon nos deux actes de naissances, il était né à 6h01 alors que moi je suis né à 6h42min

 

-Moi : patron!

 

-M. Julien : c’est de l’expertise fiston. Il faut apprendre à être prêt à tout moment que le devoir t’appellera.

 

-Moi : je vois ça patron.

 

-M. Julien : et ensuite il y avait une photo de nous

 

-Moi (surpris) : de vous?

 

-M. Julien : oui, oui. On a simulé cela. Il a juste suffi que mon photographe aille dans un village pour prendre une photo de façon archaïque de deux vrais jumeaux en payant leur parent, c’est tout. Le tour est joué.

 

-Moi : je plains quiconque aura affaire à vous!

 

-M. Julien : rires, c’est pour cela qu’il ne faut pas avoir affaire à moi, je gagne à tous les coups.

 

Après qu’on ait bien ri, il est devenu tout sérieux.

 

-M. Julien : as-tu des nouvelles d’Anita? La femme de Christophe?

 

-Moi : non, non.

 

-M. Julien : tu ne sens rien?

 

-Moi : je sens que ce soit elle la responsable des évènements traumatisants qu’a eu Chef Christophe.

 

-M. Julien : elle a affaire à nous.

 

 

 

CYNTHIA

 

Il a été logique dans tout ce qu’il a dit mais ce n’est pas à cause de ça que je ne vais pas démissionner. Ces dires ne me touchent même plus. Quelque chose d’autre me retient parce que je sais que je serai bientôt riche et les gens vont commencer par parler surtout si je suis à la maison sans rien faire, même mes parents ne vont rien comprendre. Du coup je ne vais pas démissionner.

 

-Moi : j’ai écouté tout ce que tu as dit et j’avoue que tu as raison. Toutes mes excuses si je t’ai mal parlé. C’est surtout le stress par rapport à la santé de mon père.

 

-Kennedy : je vois mais ne mets pas tout sur ce stress, relève-toi et avance.

 

-Moi : merci, je ne démissionne pas.

 

-Kennedy : bonne décision! Je veux bien te poser une question

 

-Moi : je vous écoute patron

 

-Kennedy : que faisais-tu ce matin chez mon père?

 

-Moi : je suis venu le remercier pour son aide de l’autrefois.

 

-Kennedy : tu es sûre ??

 

-Moi : oui

 

-Kennedy : si tu le dis. Tu peux disposer.

 

Je me suis levée et je suis partie dans mon bureau. Je n’étais pas concentrée parce que je pensais à l’évènement ou encore à a cérémonie qu’il y aura ce soir. Comment sera-t-il? Un meeting qui se tiendra chez moi alors je ne sais rien de cela moi-même.

 

Je devenais de plus en plus inquiète alors j’ai mis mes écouteurs pour faire passer le temps. Toute la journée s’est pas mal déroulée.

 

Je suis rentrée à la maison et juste après Elvire et Da-féli étaient là.

 

-Moi : Elvire, tu es restée à l’hôpital toute la journée ou comment ?

 

-Elvire : oui, oui, je voulais un peu profiter de la sagesse de Papa Diallo.

 

-Da-féli : profiter de la sagesse de Papa Diallo ou l’encourager pour son opération?

 

-Elvire : profiter de sa sagesse en lui donnant espoir.

 

-Da-féli (à Elvire) : il était content de ta venue. Chez nous, nous disons que rendre visite à quelqu’un lui fait plus du bien que lui donner de l’argent donc merci infiniment pour ta venue. Tu l’as fait assez discuter aujourd’hui.

 

-Elvire : serait-ce mon papa, je lui aurais fait pareil. C’était juste pour montrer à papa Diallo que je compatissais.

 

-Da-féli : merci beaucoup ma fille.

 

Je ne faisais que les regarder, j’ai même l’impression que Da-féli aimait Elvire plus que moi mais dès que je vais le dire maintenant, elles vont se mettre à crier que c’est faux.

 

-Da-féli : si j’ai amené Elvire à la maison, c’est surtout pour qu’on puisse te voir.

 

-Moi : je suis là.

 

-Da-féli : tu n’as pas dit à Elvire que tu étais revenue à la maison avec un million?

 

-Moi : maman!

 

-Da-féli : il n’y a pas de maman qui tienne, réponds juste à ma question

 

-Moi : Elvire ne fait pas partie de ma famille, je ne suis pas obligée de tout lui dire.

 

-Elvire : Cynthia!

 

-Moi : Da-féli a dit de répondre et c’est ce que j’ai fait.

 

-Da-féli : je pensais que tu la considérais comme ta sœur

 

-Moi : c’est ce que j’ai fait jusqu’au moment où tu as commencé par la considérer plus que moi.

 

-les deux : quoi?

 

-Elvire : tu es sérieuse là?

 

-Moi : très sérieuse!

 

-Da-féli : je considère plus Elvire que toi? C’est toi qui dis ça?

 

-Moi : oui, c’est moi qui le dis et je sais que c’est vrai. Tu rêves tant qu’Elvire soit ta fille mais ça ne pourra jamais être le cas.

 

-Elvire (calme) : Cynthia!

 

-Moi : non, ne m’appelle pas, tout ça, c’est à cause de toi. Si je ne t’avais pas connu, j’aurais gardé tout entièrement l’amour de ma mère, ce qui n’est plus le cas parce que je sais qu’elle l’a divisé en deux voulant que je me remette dans la peau d’Elvire mais je ne pouvais pas être Cynthia et Elvire en même temps. J’ai voulu le faire quelques fois, ça a marché mais je n’ai pas pu continuer.

 

-Da-féli : peut-être que j’ai failli…

 

-Moi : ce n’est pas « peut-être », tu as vraiment failli en tant que mère mais pas la peine de t’excuser.

 

Je me lève pour partir, j’ai des choses à faire cette nuit.

 

-Elvire : reviens chérie!

 

A SUIVRE


Ecrit par Esther AMETONOU

 

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