AU PRIX DE MON ÂME (Ep 12)

AU PRIX DE MON ÂME (Ep 12) | AfroRaise

 

   MIKE

 

Je suis parti de l’hôpital en étant très inquiet. Qu’est-ce qui arrive au patron? Serait-il traumatisé par les derniers évènements de sa vie? Je dois vite faire appel à M. Julien.

 

Mon téléphone sonna avant même que je ne le prenne. Quand on parle du loup, on voit sa queue dit-on, il m’appelle tout juste au moment où j’ai besoin de lui.

 

-Moi : bonjour chef!

 

-M. Julien : alors comment va-t-il?

 

-Moi : je suis vraiment désolé chef…

 

-M. Julien : désolé? euh j’espère qu’il n’y a rien de grand.

 

-Moi : euh si, il y a quelque chose chef.

 

-M. Julien : parles vite s’il te plait

 

-Moi : il ne m’a pas reconnu.

 

-M. Julien : Christophe ???

 

-Moi : oui chef

 

-M. Julien : comment ça? Il ne te reconnait pas comment? Tu es avec lui actuellement?

 

-Moi : non, il m’a même chassé de sa salle.

 

-M. Julien : quoi? c’est déjà à ce niveau?

 

-Moi : oui chef.

 

-M. Julien : tu vas le ramener chez toi!

 

-Moi : comment pourrais-je faire étant donné qu’il ne me reconnait plus? Il va encore me chasser, il a même dit que je suis sûrement envoyé par « elle » pour le tuer.

 

-M. Julien : elle?

 

-Moi : oui, de là, je me suis dit que depuis tout ce temps, c’est sûrement une femme qui le gardait ou encore le séquestrait.

 

-M. Julien : tu as des nouvelles de sa femme?

 

-Moi : non, non, aucune nouvelle d’elle. C’est bizarre puisqu’elle est toujours à ses côtés.

 

-M. Julien : wesh, c’est bizarre. C’est pour cela qu’on doit faire déplacer Christophe de l’hôpital à la maison. Si quelqu’un a vraiment voulu le tuer, c’est que cette personne là reviendra. Il y a sûreté à la maison, des caméras et des gardes partout, on ne craint rien contrairement à l’hôpital. Qui sait même si le docteur est infiltré? Je veux juste voir toutes les hypothèses. Demande au docteur de le mettre sous anesthésie ou de lui donner un somnifère, grâce à ça, tu pourrais l’amener tranquillement à la maison.

 

-Moi : j’ai compris chef et si le docteur refuse ?

 

-M. Julien : il ne peut pas refuser, tu sais ce que tu as à faire. L’argent gouverne ce monde. Commence par lui proposer 500.000f, après un million, tu témoigneras. Tu sais qu’on peut lui donner combien il veut, l’argent n’est pas le problème. Fais tout pour le convaincre.

 

-Moi : d’accord chef. L’opération sera faite et je vous donnerai suite.

 

-M. Julien : moi-même, je descendrai bientôt.

 

-Moi : ce sera un énorme plaisir pour nous, on a vraiment besoin de vous en ce moment.

 

Demain à la première heure, je serai en train d’attendre le docteur avec un gros sac d’argent, on n’en a rien à perdre.

 

 

 

Le lendemain…

 

Déjà à l’hôpital, j’ai demandé d’après le médecin mais apparemment il n’était pas encore arrivé. J’étais assis avec mon gros sac en train de l’attendre quand je le vois entrer.

 

-Médecin : ah jeune homme! Vous êtes matinal

 

-Moi : oui monsieur et je suis pressé aussi.

 

-Médecin : bah, suivez-moi dans mon bureau.

 

Je l’ai suivi jusqu’à son bureau, il entre et je le suis. Je me mets debout en attendant qu’il me dise de m’asseoir.

 

-Médecin : fais comme chez toi.

 

-Moi : merci. Alors y a-t-il du nouveau?

 

-Médecin : pas encore. On a fait des analyses suite à ce qu’on a constaté hier mais les résultats ne sont pas encore sortis.

 

-Moi : a-t-il dit d’autres choses hier qui nous permettront de faire un peu de lien avec n’importe quoi.

 

-Médecin : je ne pense pas trop. Il ne se souvient même pas de son nom mais les derniers évènements ne l’ont pas échappé. Il s’en souvient mais vaguement.

 

-Moi : pas grave, j’ai compris. Maintenant je veux rentrer avec lui.

 

-Médecin : ça ne peut pas être possible.

 

-Moi : mais pourquoi ??

 

-Médecin : parce qu’il a affirmé ne peut pas vous connaitre.

 

-Moi : mais c’est moi qui l’ai amené ici.

 

-Médecin : je sais mais la loi ne me permet pas de vous laisser M. Christophe. Dans la bonne mesure des choses, il ne vous connait pas, il n’acceptera jamais partir avec vous alors qu’il affirme que vous avez été envoyés pour le tuer.

 

-Moi : non mais si c’était le cas, je l’aurais déjà tué.

 

-Médecin : je sais, je vous comprends mais il n’y a pas encore de possibilité pour que je vous donne le patient. Ce patient a vécu quelque part durant des jours, il a failli mourir, il a perdu sa mémoire, on ne sait pas encore comment sera la suite. Il a besoin de rester en sécurité et ici, c’est la sécurité maximale.

 

-Moi : hum

 

-Médecin : montrez-moi des preuves qui justifient que vous vous connaissez et qu’il sera en sécurité chez vous? Vous en avez?

 

Je plonge ma main dans mon sac et je sors 500.000 de la manière dont je l’ai emballé pour venir.

 

-Moi : 500.000, ni vu, ni connu. Laisse-moi partir avec ma personne.

 

-Médecin : pourquoi c’est si important pour vous?

 

-Moi : bah, parce que c’est mon parent.

 

Il me regarde tout juste sans répondre, ce n’est pas grave. Je replonge ma main à nouveau dans le sac. Aujourd’hui, c’est le sac qui va parler à ma place. Je dois tout faire pour que Christophe sorte de cet hôpital, on s’occupera de lui nous-même. Comme ça, on s’assurera de sa bonne santé et de sa sécurité. Il ne faut même pas qu’il meurt dans ce traumatisme.

 

-Moi : un million… donne-moi le patient.

 

-Médecin : qui êtes-vous au juste.

 

-Moi : je ferai tout pour l’avoir.

 

Il prend le téléphone fixe qui est à côté et appelle je ne sais qui

 

-Médecin : envoyez-moi la sécurité.

 

-Moi : je vais sortir moi-même. C’est bon! Mais je reviendrai.

 

 

 

   DA-FELI

 

Cette nuit, je n’ai pas du tout dormi. Entre la peur et tout ce qui va avec, je n’ai pas pu fermer les yeux. Je ne sais vraiment pas quoi penser. Je ne sais plus si je peux croire en ma fille. Qu’a-t-elle fait? Est-elle rentrée dans une secte? Je n’arrive pas à comprendre, il me faut appeler Elvire, peut-être, elle me dira des choses.

 

Je vois Cynthia sortir de sa chambre quand moi j’étais toujours dans mon canapé les yeux tous rouges étant donné que je n’ai pas dormi.

 

-Cynthia : Da-féli, tu es malade?

 

-Moi : non, pas du tout.

 

-Cynthia : mais tes yeux sont tous gonflés.

 

-Moi : j’ai dit je n’ai rien.

 

-Cynthia : si tu le dis. Je dois aller quelque part

 

-Moi : quoi? On doit aller voir ton père n’est-ce pas?

 

-Cynthia : Da-féli, tu as l’argent à ta disposition tu peux y aller toi-même, j’ai des choses à régler. Je viendrai te rejoindre.

 

Elle me quitte et prends le chemin de la porte.

 

-Moi : Cynthia!

 

Elle partit sans aucun regard envers moi. Waw! Les mots me manquent vraiment. Tu débarques avec un million, tu sors comme tu veux, tu entres comme tu veux, tu te prends pour la reine, tu t’en fou de beaucoup de choses et etc.

 

 

   CYNTHIA

 

Je dois aussi aller au boulot mais j’ai un petit détail à régler. Ah! Ça seulement, je n’ai pas du tout aimé. J’ai dormi dans la peur jusqu’à ce matin. Je jouais à celle qui dormait profondément mais rien, j’étais belle et bien éveillée et je pense que c’est le cas chez maman aussi.

 

Je suis devant ce portail en me posant quelques petites questions, je cherchais par où je devais commencer mais à ma grande surprise Kennedy ouvrit ce dernier.

 

-Kennedy : tu fais quoi là?

 

-Moi : euh... euh, en fait…

 

-Kennedy : tu bégaies ?

 

-Moi : euh, non, je ne bégaie pas.

 

-Kennedy : on doit normalement se voir au boulot non?

 

-Moi : oui

 

-Kennedy : et alors?

 

-Moi : je venais voir mon père, ton père je veux dire.

 

-Kennedy : y a-t-il un problème?

 

-Moi : non, non. Je dois juste le voir.

 

-Kennedy : il dort toujours. Monte chez moi, je te dépose au boulot.

 

-Moi : je ne peux vraiment pas, je dois le voir, c’est urgent.

 

-Kennedy : et tu ne peux pas me donner le motif?

 

-Moi : pas encore

 

-Kennedy : il y a quelques jours tu avais confiance en moi

 

-Moi : et j’ai toujours confiance en toi mais ceci ne te concerne pas.

 

-Kennedy : bah, adresses toi au gardien, il saura t’aider.

 

Et il partit. Je saurais l’apaiser une fois au boulot. Là actuellement, je n’ai vraiment pas besoin de lui puisqu’il ne sait rien de l’association.

 

J’ai patienté plus d’une heure de temps avant que Papa Kennedy ne descende de sa chambre. Après salutations,

 

-Papa Kennedy : je savais que tu viendras ce matin

 

-Moi : bah, je suis là parce que nous n’avons pas dormi la nuit.

 

-Papa Kennedy : pourquoi?

 

-Moi : le sachet que tu m’avais donné faisait trop de bruits. Quand ma mère l’avait laissé dans ma chambre, je n’attendais aucun bruit mais après quelques minutes, je n’arrivais plus à dormir, je ne pouvais pas non plus le faire sortir sinon ma maman aurait douté de l’argent. J’ai vraiment eu peur cette nuit. Comment un sachet rempli d’argent va parler? Va faire du bruit? On dirait qu’il disait des choses que je ne comprenais pas.

 

-Papa Kennedy (calme) : ce n’est rien ma fille. Dans la normalité des choses, ce sachet devrait bourdonner jusqu’à un mois mais il y a quelques petites choses à faire pour l’arrêter si tu veux bien.

 

-Moi : rester dans ce bruit jusqu’à un mois ?? Moi ?? impossible. Que dois-je faire?

 

   DA-FELI

 

J’étais là espérant que ma fille soit de retour mais peine perdue, je l’ai attendue en vain. Je ne sais même pas où elle est, est-elle directement partie au service ? peut-être que c’est le cas.

 

Ils ont demandé l’argent pour l’ablation, voilà que l’argent est là mais je n’arrive pas à y toucher. Quelle vie ! même quand j’écoute un petit bruit, je me tourne directement vers la porte de Cynthia, un sachet qui fait du bruit seul, je ne sais pas de quoi il sera capable à l’avenir. J’entends toquer à ma porte, est-ce Cynthia ? J’ai également fait signe à Elvire mais apparemment elle était à une formation si j’ai bien compris. Je dois avoir une première discussion avec elle et après avec Cynthia elle-même. Peut-être que je trouverai des réponses à mes questions.

 

J’ouvre le portail et je ne vois pas Cynthia mais un jeune homme, tout beau et tout frais. Je ne sais pas si le patron de Cynthia parce que j’ai cru comprendre que c’était un jeune homme mais j’ai un peu peur aussi, peut-être que c’est celui qui lui a remis les un million.

 

Je regarde le jeune homme plusieurs secondes, essayant de voir au fond de lui sa pensée et le pourquoi il était là mais impossible. Je lui souhaite finalement la bonne arrivée, je n’avais pas le choix. S’il est venu chercher son argent, je le lui donnerai volontiers parce que vivre avec cet argent, c’est comme vivre au près de la mort chaque jour, chaque minute et chaque seconde.

 

-Jeune homme : merci maman pour l’accueil

 

Il semble respectueux mais je ne lui fais pas savoir. Je le regarde pour qu’il sache que j’attendais qu’il parle. Oui, oui, on va parler dehors au portail, les jours sont de plus en plus mauvais.

 

-Lui : euh, en fait maman, j’aimerais savoir si je suis chez papa Diallo

 

-Moi (méfiante) : oui c’est chez lui

 

-Lui : vous n’avez rien à craindre maman, je suis Stéphane

 

-Moi : Stéphane ?? On se connait ?

 

-Lui : Stéphane, le fils de M. Julien

 

-Moi : ah ! excuse mon enfant. Stéphane, vraiment, viens entre s’il te plait.

 

Je décale pour lui laisser le passage.

 

-Moi : toutes mes excuses, Diallo m’a parlé de vous.

 

-Stéphane : vous pouvez me tutoyer maman.

 

-Moi : bon tutoyons-nous alors. Comment vas-tu ?

 

-Stéphane : très bien et j’espère chez vous ? Et la santé de Papa Diallo.

 

Je lui ai répondu que ça allait, pas pour le mieux mais ça allait quand même.

 

-Stéphane : l’autre fois, Cynthia était avec moi, on a eu un petit malentendu et…

 

-Moi : elle vous a encore fait quelque chose n’est-ce pas ?

 

-Stéphane : non, non, ce n’était vraiment pas de sa faute. Je suis venue m’excuser auprès d’elle et surtout participer dans l’opération de Papa Diallo. Il est comme un père pour moi, je le dis toujours et je suis obligé de vous aider dans ce combat que vous menez.

 

-Moi : tu as bon cœur mon fils et tu as su toucher le cœur de Diallo au cours des deux jours ou plutôt de ces quelques nuits qu’il a passé avec toi. Il m’a parlé de toi et il sera tellement fier de savoir que tu es venu à la rescousse.

 

-Stéphane : ce n’est rien tout ça, je devais normalement le faire depuis mais certaines choses m’occupaient.

 

-Moi : mais tu es quand même venu à temps.

 

Les chrétiens disent que le secours vient de l’Eternel, vraiment, il m’a envoyé son secours en ce moment où j’en ai le plus besoin.

 

-Moi : j’allais quitter pour l’hôpital avant ton arrivée même

 

-Stéphane : bah, et si on y allait ensemble ?

 

-Moi : ça me plaira.

 

On sort ensemble, il m’ouvre la portière de sa voiture mais je n’avais pas fini de la contempler.

 

-Stéphane : rires, monte maman Diallo, nous serons en retard.

 

-Moi : on n’est jamais en retard à l’hôpital. Laisse-moi regarder encore cette voiture. Vraiment elle est toute jolie, il n’y a rien à dire.

 

-Stéphane : merci maman.

 

-Moi : non, tu auras encore de plus jolie que ça. De la manière dont tu as un bon cœur, c’est de la même manière que les bonnes choses viendront à toi.

 

-Stéphane : amen ! maman Diallo, merci beaucoup.

 

Je monte dans la voiture en réfléchissant, j’aimerais qu’un jour ma fille aussi puisse me faire monter dans ce genre de véhicule. Tu ne sais même pas que tu es dans un véhicule, tellement tout est calme, simple mais très jolie ; vraiment les gens ont du goût, du bon goût.

 

Arrivé à l’hôpital, Papa Diallo fut vraiment ravi de rencontrer son fils Stéphane en ce jour.

 

-Papa Diallo : quand mon monde s’éteint, il y a toujours quelqu’un qui m’apporte un peu de lumière

 

-Stéphane : papa Diallo, toutes mes excuses de ne pas être venu un peu plus tôt que ça.

 

-Papa Diallo : oh, tu n’as pas à t’excuser, tu n’as rien commis comme faute.

 

-Stéphane : si, tu es mon second père et les enfants ne doivent pas abandonner leurs parents. J’ai pensé à toi mais je n’avais pas ton numéro et bizarrement je n’avais pas vite sciencer. Finalement je suis passé par quelques personnes pour connaitre chez vous.

 

-Papa Diallo : ça me plait vraiment que tu sois là.

 

-Stéphane : je vous sens de plus en plus en faible.

 

-Papa Diallo : oui, c’est le cas et ce sera comme ça jusqu’à ce qu’on me fasse l’analyse.

 

 

 

   STEPHANE

 

-Stéphane : l’analyse consistera à faire quoi ?

 

Je vois qu’au lieu de répondre à ma question il prend un air triste, je comprends alors que la situation est inquiétante. Je me tourne    alors vers sa femme espérant qu’elle me dise ce qui ne va pas.

 

-Da-féli : l’analyse consistera à l’ablation des deux bras.

 

-Moi : quoi ?? Et vous avez accepté ?

 

-Da-féli : oui puisqu’il n’y a pas d’autres moyens.

 

-Moi : êtes-vous vraiment sûr ?

 

-Da-féli : selon les dires du docteur, oui.

 

-Moi : papa Diallo souffrait de quelque chose avant l’accident ?

 

-Da-féli : oui du diabète.

 

-Moi : merde !

 

Je m’assieds tout affoler dans le fauteuil à côté. Le diabète ? Oh, non, je ne souhaiterais même pas le diabète à un ennemi, c’est une maladie très dangereuse.

 

-Moi : et à part ça, il y a quelque chose d’autre ?

 

-Da-féli : non, non, il n’y a plus rien. C’est en effet l’accident qui a tout déclenché.

 

-Moi : je vois.

 

Je sors mon chéquier et je le remplis vite fait en le remettant à Papa Diallo qui me fait signe de le remettre à sa femme sans qu’il n’ait même pas vu le montant. J’aime cette confiance qu’il a en sa femme, elle de son côté est respectueuse et soumise, je l’adore.

 

Elle prend le chèque de mes mains et crie par la suite.

 

-Da-féli : quoi ????!! non, je ne peux pas accepter cette somme, c’est trop mon fils. Tu ne peux pas donner tout ce que tu gagnes à ton service.

 

-Moi : maman Diallo, vous avez besoin de ça. Laissez-moi vous aider, c’est le moindre que je puisse faire pour vous.

 

Elle ne cesse pas de crier par ci et par là, elle se tourne vers son mari qui attendait depuis qu’elle lui communique sûrement la somme qu’il y avait sur ce chèque

 

-Da-féli (à son mari) : deux millions !

 

Elle lui dit cela dans un souffle, ce qui me fit rire. Ces gens-là sont vraiment heureux malgré tout. La vie les a tout donné sauf l’argent et je compte bien les rassasier avec les biens matériels.

 

Papa Diallo tente de se lever mais je l’arrête net,

 

-Moi : tu vas où papa ?

 

-Papa Diallo : je veux te remercier mon fils, laisse-moi te remercier

 

-Moi : je n’ai pas besoin que tu me remercies ! bénis-moi seulement. Ça m’ira.

 

Dans un temps court, il me bénit encore et encore jusqu’à ce que nous trois, nous n’ayons les larmes aux yeux. Que c’est bon de vivre dans ce genre de famille, ces moments sont des moments resplendissantes et inoubliables.

 

-Moi : je dois vous laisser mais je promets revenir bientôt.

 

-Da-féli : merci beaucoup mon fils.

 

Je voulais sortir quand je sentis qu’il y avait quelqu’un derrière le rideau alors j’ai attendu que la personne entre, ah ! elles étaient deux, Cynthia et une autre.

 

-Cynthia (avec rage) : que faites-vous ici ? Je pensais que vous n’étiez pas apte à nous aider, que faites-vous alors ici ? Si c’est l’argent, ne vous inquiétez pas, on a trouvé ce qu’il faut. Vous pouvez aller mourir avec votre argent si vous voulez.

 

Je vois son amie qui tente de l’arrêter mais rien, elle continue de dire tout ce qu’elle veut. Ces genres de propos me sont habituées, je m’en fou royalement de ce qu’elle dit. J’aime plutôt cette fille qui l’accompagne, son regard et tout ce qui va avec.

 

Bref je les salue, la fille me répond mais pas Cynthia. Je souris majestueusement à cette fille, elle fait pareil et je sors !

 

A SUIVRE


Ecrit par Esther AMETONOU

 

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